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ALEXANDRA CARRASCO
41 produits trouvés
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Pour échapper à la condamnation qui le menace après avoir été jugé déserteur lors de la Grande Guerre, Paul Grappe, marié à Louise Landy, se travestit en femme et devient Suzanne Landgard. Pendant dix ans, il pousse la dissimulation et le changement d'identité au-delà des genres, prenant plaisir à la bisexualité, l'échangisme ou au proxénétisme occasionnel. Et Louise qui suit. Fidèle. Jusqu'à commettre l'irréparable.
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L'épopée espagnole ; intégrale
Antonio Altarriba, Kim
- Denoel
- Denoel Graphic
- 24 Mars 2021
- 9782207162835
Préface de Viviane Alary
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Dans un quartier populaire de Santiago du Chili, un travesti excentrique fait une rencontre qu va bouleverser sa vie. Il tombe éperdument amoureux de Carlos, jeune militant en lutte contre Pinochet. Dans cette alliance de plus en plus loufoque et inattendue, le travesti, que tout le monde appelle «la Folle», laisse Carlos entreposer chez lui son matériel de guerre. Car il s'agit bien de préparer le grand soir : un attentat qui doit coûter la vie au dictateur. Pour obtenir l'amour inaccessible de Carlos, la Folle prendra chaque jour un peu plus de risques, jusqu'à devenir elle-même une pièce centrale de la résistance à la dictature.
Parallèlement au récit de la Folle se déploie le monologue intérieur d'Augusto Pinochet, doublé de la logorrhée stupide de sa femme doña Lucía. Celle-ci l'accable de considérations frivoles et petites-bourgeoises, qui répercutent souvent les conseils de son coiffeur, tandis que le général vieillissant ressasse des souvenirs d'enfance morbides et sa phobie de l'homosexualité. Dans un contrepoint de plus en plus serré, troublant, hilarant, les deux voix du Dictateur et de la Folle se répondent jusqu'à la scène de l'attentat qui les réunira presque.
Dans la tradition baroque et subversive du roman latino-américain, Pedro Lemebel, réussit là un coup de maître, une comédie brillante et troublante sur la sexualité et le pouvoir.
Grand format 18.25 €Indisponible
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Enrique Rodriguez Ramirez est professeur d'Histoire de l'Art à l'université du Pays Basque (où Altarriba a enseigné la littérature française). À 53 ans, il est à l'apogée de sa carrière. Sur le point de devenir le chef de son champ de recherches, en proie aux rivalités académiques, il dirige un groupe d'étude intitulé : «Chair souffrante, la représentation du supplice dans la peinture occidentale.» Bruegel, Grünewald, Goya, Rops, Dix, Grosz, Ensor, Munch, Bacon sont ses compagnons de rêverie et la matière de son travail. Mais sa vraie passion, dans laquelle il s'investit à plein, est plus radicale : l'assassinat considéré comme un des Beaux-Arts.
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Adrian Cuadrado est conseiller en communication du Parti Démocratique Populaire, force dominante de l'échiquier politique espagnol vouée à la corruption, aux magouilles financières, aux coups tordus, à la manipulation des consciences et des suffrages. Roi du storytelling, Adrian est l'un de ces spin doctors chargés de produire la lumière qui illuminera le meilleur profil d'un candidat, en fera un produit désirable pour les électeurs. Menteur par vocation, par profession et par nécessité conjugale, il est l'heureux détenteur d'une double vie, entre son épouse et ses deux enfants à Vitoria, et sa maîtresse torride à Madrid. Pour l'heure, sa mission est de faire entrer dans le grand bain national le jeune élu local Javier Morodo, dont l'homosexualité assumée offrira un gaywashing au Parti, trop longtemps accusé d'homophobie. Tâche élémentaire pour Adrian, que vient compliquer la découverte inopinée de trois têtes coupées de conseillers municipaux artistement conservées dans des bonbonnes en cristal. Qui est derrière ces meurtres baroques ? Quel lien les rattache à une opération autour des palais en ruine qui constellent la cité basque ? Soudain, la vie d'Adrian l'imposteur se détraque, menaçant de faire mentir sa devise, selon laquelle «le menteur est un dieu dont le verbe crée des mondes».Avec ce tome ultime, la très sombre «Trilogie du Moi» acquiert sa dimension finale. Celle d'une ode lovecraftienne à la ville où l'auteur vit depuis des décennies, où tous les fils se nouent, toutes les trajectoires se recoupent, tous les conflits se terminent (mal le plus souvent) pour tracer le portrait d'une Vitoria noire, gothique, mythique. Celle aussi, majestueuse, d'une cathédrale de papier dédiée à nos modernités perturbées.
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Angel Molinos, docteur en psychologie et écrivain raté, basé à Vitoria comme le héros de Moi, assassin, travaille pour l'Observatoire des Troubles Mentaux (OTRAMENT), centre de recherche affilié aux Laboratoires Pfizin de Houston, qui suit l'évolution des maladies mentales et teste de nouvelles molécules sur des cobayes humains. Sa mission est d'identifier de nouveaux profils «pathologisables» afin d'aider Pfizin à élargir sa pharmacopée. Les nuits d'Angel sont hantées de cauchemars. De retour dans son village natal, que des rumeurs d'homosexualité l'ont forcé à quitter à l'âge 16 ans, il retrouve son père atteint d'Alzheimer et renoue avec l'homme, devenu moine, qui l'a initié à l'homoérotisme. Il comprend que son métier est lié à ce trauma : il crée des catégories d'«anormalité mentale» pour se venger de l'étiquette homosexuelle qui a bouleversé sa vie. Rentré à Vitoria, il décide de rallier la cause d'un collègue qui prétend dénoncer les pratiques d'OTRAMENT. Mais le lanceur d'alerte a disparu, et Angel trouve devant sa porte la main coupée de ce dernier. Ses employeurs auraient-ils décidé de se débarrasser de lui ? L'inventeur de fausses folies serait-il en train de devenir fou ? Cette histoire de Big Pharma découpant nos vies et nos psychés pour optimiser ses profits pourrait se dérouler partout, mais ses tonalités politiques ajoutent un volet au portrait sans fard de l'Espagne contemporaine qu'Altarriba trace de livre en livre. Et la mystérieuse ville basque de Vitoria, au centre de sa «Trilogie du Moi», devient pour lui ce que Dublin fut pour Joyce ou Providence pour Lovecraft, le lieu mythique d'où sourdent toutes les peurs, toutes les hantises qui habitent ses héros.
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Le match de la mort : Kiev, 1942, rien ne se passera comme prévu
Pepe Gàlvez, Guillem Escriche
- Les Arenes
- 20 Octobre 2022
- 9791037507808
Pendant la Seconde Guerre mondiale, dans l'Ukraine occupée par les nazis, quatre joueurs du Dynamo Kiev se retrouvent. Pris dans la tourmente, ils survivent entre camps de concentration et travail dans une boulangerie.
À l'été 1942, ils sont sollicités par l'Occupant pour participer à une compétition de football opposant les différentes armées en présence
à Kiev : allemande, roumaine, hongroise.
Ils acceptent, à condition de jouer sous les couleurs (rouges) de l'Ukraine. Avec un nouveau nom qu'ils espèrent prometteur : START. -
Julio, professeur de littérature aux États-Unis, vit loin de son pays natal. Il reçoit un jour une lettre d'un genre un peu spécial dans laquelle il apprend qu'une de ses amies, l'écrivaine Aliza Abravanel, vient de mourir et qu'elle a exigé, comme dernière volonté, que Julio édite son ultime manuscrit. Elle y raconte, entre autres, le destin de son père, un homme fasciné par l'oeuvre d'un anthropologue ayant lutté contre la disparition des cultures indigènes, et qui a travaillé sur Nueva Germania, une colonie nazie (bien réelle) fondée par la soeur de Nietzsche au coeur de la jungle paraguayenne. L'édition de ce texte et l'éclaircissement des mystères qu'il renferme emmèneront Julio (et le lecteur) dans une communauté d'artistes en Argentine, une ville oubliée du Guatemala, en Amazonie et aussi, bien sûr, à Nueva Germania. Construit comme un fascinant jeu de miroirs ou une chasse au trésor, Austral s'interroge sur ce qui survit de nous malgré les bouleversements de l'histoire, sur la nécessité de la mémoire et de l'écriture dans un monde qui court à sa perte, sur les traces et les voix qui demeurent, recouvertes par l'oubli. Avec ce roman polyphonique tressé d'innombrables récits, Carlos Fonseca confirme sa place parmi les écrivains hispaniques les plus marquants de sa génération.
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Fleuriste, amateur de vélo, militant révolutionnaire Tupamaros, emprisonné douze ans et finalement élu président de l'Uruguay, en 2009 : telles sont les mille vies de " Pepe " Mujica.
Un journaliste uruguayen et un dessinateur costaricain enquêtent sur cet homme né en 1935, élevé par sa mère dans un quartier modeste de Montevideo, passé par la lutte armée dans les années 1970, et qui va apprendre, au fil des luttes et des évolutions du monde, à transiger. -
Dans l'Unidad Modelo, quartier trépidant du Mexico des années 1960, la violence est une affaire quotidienne. Pour Juan Guillermo, elle est une présence obsédante, qui l'a privé de ce qu'il avait de plus précieux : son frère aîné, assassiné par les « bons garçons », de dangereux fanatiques protégés par un très corruptible commandant de police. La vengeance devient une idée fixe pour Juan Guillermo. Dans cette vie nouvelle placée sous le signe de la vendetta, seul son amour fou pour l'intrépide Chelo pourrait l'extirper de la spirale de destruction dont il est captif.
En contrepoint de cette histoire se déploie la quête d'Amaruq, un trappeur inuit lancé dans la traque sans relâche d'un grand loup à travers les forêts glacées du Yukon - un périple qui le conduira dans les profondeurs de la folie et de la mort.
Ces deux récits subtilement enchevêtrés forment une fresque éblouissante et féroce, faisant écho aux plus belles pages de Herman Melville et Jack London. Une épopée magistrale qui tend un miroir troublant au lecteur, en lui dévoilant comment la société réveille le loup sauvage qu'est l'homme en puissance.
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Allemagne, début XIX e siècle. En route vers Dassau, Hans, énigmatique traducteur nomade, fait arrêter sa calèche à Wandenbourg pour y passer la nuit. Le lendemain, en se promenant, il s'égare dans les rues labyrinthiques de cette ville étrange où les bâtiments semblent constamment changer de place. Une rencontre avec un vieux joueur d'orgue de barbarie fournit à Hans un premier motif pour repousser son départ. Une forte amitié se noue entre eux. Hans rend visite quotidiennement à ce vieux sage qui vit dans une grotte avec son chien Franz. Peu après, Hans fait la connaissance de M. Gottlieb, qui appartient à la bourgeoisie locale. Il rencontre surtout Sophie, la fille de celui-ci. D'un raffinement exquis et d'une vive intelligence, aussi délicate que non conformiste, il en tombe très vite amoureux. Une partie du roman se passe dans la maison des Gottlieb et, plus précisément, dans le salon littéraire que tient Sophie chaque vendredi et où ont lieu des débats enflammés autour d'un large éventail de sujets allant du rôle de l'écrivain dans la société à la construction de l'union européenne. Jetant un pont entre l'Europe de la Restauration et celle du XXI e siècle, ce roman met en évidence la pérennité des grandes questions de notre époque : multiculturalisme, multilinguisme, émancipation des femmes, statut de l'étranger, cloisonnement social.
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Miguel Mármol naît en 1905 de mère célibataire, dans la petite ville d'Ilopango au Salvador. Enfant, il tente d'échapper à la misère en faisant le ménage dans une caserne où il se trouve confronté à la brutalité des soldats, puis devient cordonnier - métier qu'il exercera une grande partie de sa vie. Il mène en parallèle une activité syndicale intense qui le conduit à participer à la fondation du Parti Communiste Salvadorien (PCS) en 1930. S'ensuit un voyage en URSS où il affine ses connaissances idéologiques.
De retour au Salvador, il prend part au soulèvement contre le Général Martínez aux côtés du dirigeant du PCS, Farabundo Martí. Emprisonné et fusillé, il survit miraculeusement. Cet épisode est à l'image de ce que sera désormais toute sa vie : une vie passée à revendiquer la liberté et la justice sociale, faite de luttes contre dictateurs et propriétaires terriens entre menaces, réclusions et tortures. Dix autres fois Miguel Mármol s'est retrouvé face à face avec la mort, il en a échappé et a recommencé a se battre.
Les Douze Naissances de Miguel Mármol est le fruit de presque dix années de recherches autour du révolutionnaire salvadorien. Pour rendre compte de son destin mouvementé, Dani Fano s'est plongé dans les écrits d'Eduardo Galeano et les poèmes de Roque Dalton et s'est également rendu sur place. Un travail d'orfèvre qui lui permet de livrer un album sous forme d'hommage, à la fois poétique et passionné, évoquant à travers l'émancipation d'un homme les luttes des paysans indigènes, leurs légendes et croyances ancestrales ainsi que la beauté de leurs terres. Allégorie d'une vie qui fait un écho implacable à ce vers de Victor Hugo : « Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent [...]. »
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De José Triana, Alexandra Carrasco, sa traductrice, écrit dans sa préface informée et chaleureuse : « Cette disponibilité à l'autre, cette curiosité sans frontières qui faisait fi des goûts en vogue, d'une quelconque hiérarchie ou de l'échelle des valeurs dictée par l'establishment intellectuel, étaient le reflet d'une liberté d'esprit et d'une capacité d'étonnement qui transparaissent dans son oeuvre ». Elle ajoute : « En toute logique, la recherche du sens incluait chez lui une éthique rigoureuse, et c'est bien en cela aussi qu'il habitait en poète sur la terre. » Les poèmes de Voltes du miroir, traduits avec justesse et implication, se font l'écho de cette conduite, si rare aujourd'hui. Convoquant mythologie, rêves, souvenirs, enjeux de l'existence..., ils interrogent et disent avec lyrisme « le métier de vivre », sans complaisance ni lamentation.
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À tout juste dix ans, Maria Aparecida est d'une beauté rare, et il émane d'elle une joie de vivre contagieuse qui séduit tous ceux qui la rencontrent. Fille noire de la campagne, sa mère est prêtresse du cuIte candomblé dans un petit village et décède des suites d'une épilepsie mal soignée. Elle et son frère n'ont plus que leur père, désemparé et alcoolique. Ils déménagent à Bahia, dans une favela, et arpentent les rues de la ville pour gagner leur pain en vendant des cacahuètes et en cirant des chaussures. Maria Aparecida doit prendre en charge la famille jusqu'au jour où son père la viole. Elle s'enfuit et fait alors la connaissance de Betinho, jeune homosexuel à peine plus âgé qu'elle, qui se cache après avoir été passé à tabac par des trafiquants de drogue. Lui aussi a été sacrément cabossé par la vie. Betinho sera le frère, l'ami, le protecteur, l'allié de la petite fille, et ensemble ils trouvent refuge dans le cinéma Roma, vieille bâtisse abandonnée où ils vivront les premiers moments de bonheur de leur vie. Le jour où un flic véreux décide que Maria Aparecida est en âge de se prostituer pour des touristes étrangers friands d'enfants, les deux gamins doivent s'enfuir.
Ils sont déjà l'un pour l'autre tout ce que la vie semble prête à leur concéder.
La petite reine de Bahia est un magnifique mélodrame inspiré d'une histoire vraie. C'est le récit âpre et dur d'existences régies par l'argent, la violence et la dépravation. Et, au milieu de tout ce chaos, une amitié indestructible entre deux enfants affamés de liberté et d'innocence. Ces oubliés de la vie qui transitent dans les bas-fonds de Bahia incarnent ce Brésil mystérieux, sensuel, dangereux, si pauvre et si joyeux à la fois, loin des clichés de football-carnaval-samba, le tout raconté dans une langue colorée et riche, agrémentée d'un argot brésilien brillamment traduit par Alexandra Carrasco.
Grand format 22.50 €Indisponible
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« Ce pays est divisé en deux : ceux qui ont peur et ceux qui ont la rage. » José et Marina n'auraient jamais dû se rencontrer : le premier est prisonnier, coupable d'avoir tué son père et d'être en lien avec les narcos du nord du Mexique ; la deuxième, danseuse professionnelle, mène une existence bourgeoise et bien rangée.
Mais lorsque Marina est invitée à présenter une chorégraphie à la maison d'arrêt Oriente, le charisme et l'intelligence du colosse incarcéré ont raison de son coeur. Si cette passion improbable ravive ses désirs de femme et ses ambitions d'artiste, elle la plonge aussi dans un monde brutal et inconnu. Jusqu'où sera-t-elle prête à aller ?
Avec ce grand roman polyphonique au rythme effréné, Guillermo Arriaga nous entraîne dans l'escalade de violence qui ravage le Mexique. Il brosse par la même occasion un tableau criant de vérité du fossé qui sépare l'élite du pays des classes les plus précaires.
Traduit de l'espagnol (Mexique) par Alexandra Carrasco PRIX ALFAGUARA 2020 -
La Havane, 1948. Chico, jeune pianiste de génie, rêve de se faire une place parmi les grands du jazz. Rita, à la voix sans pareille, fascine tous ceux qui l'entendent et la voient. Au rythme du Cubop, le be-bop sauce Cuba, l'inévitable idylle se noue. Et se complique tandis que leurs carrières s'envolent et que les malices du destin les égarent sur les sentiers de la gloire. De leur île à Manhattan, de Las Vegas à Paris et Hollywood, ils se connaîtront, se reconnaîtront, se perdront de vue, se retrouveront dans un tourbillon d'afro-jazz, la bande-son de ce boléro amoureux couvrant un demi-siècle de chagrins, de luttes et de triomphes...
Sous ses airs dansants, lumineux et sexy, Chico & Rita, le roman graphique de Mariscal et Trueba, fidèle écho de leur film animé qui connaît le succès dans le monde entier, aborde des thèmes graves, l'âpreté de la réussite, l'aveuglement des sentiments, les conflits de race, de classe, politiques...
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Un road trip funèbre cocasse et furieux qui interroge la mémoire officielle de la dictature chilienne à travers les séquelles des enfants des "héros", les héritiers du désastre.
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La célébrité est une déesse capricieuse, elle échappe à ceux qui la poursuivent et s'offre à ceux qui ne la désirent pas. Ruth, fillette fragile de trente-trois ans, yeux verts et chevelure rougeoyante, est une icône médiatique. Happée par le monde de l'image, cette jeune réalisatrice fait grimper les ventes de la presse people. Dans ce monde fébrile et truqué du show-business espagnol, elle rencontre Juan, jeune écrivain provincial en quête de notoriété. Entre ces deux êtres que tout sépare naît un amour sauvage et possessif.
« Lucía Etxebarría, auteur d'Amour, Prozac et autres curiosités, nous entraîne dans une fresque flamboyante qui mêle tragédie amoureuse et comédie. Un roman attachant comme un film de Pedro Almodóvar. » Fémina « Un saisissant portrait de femme, d'une beauté dénuée d'artifices, à l'image de cette héroïne atypique.» Valeurs Actuelles
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Armando déteste le travail, les vendredis, et surtout les autres. Rien de plus normal, en somme. Cette existence vouée à la misanthropie bascule soudainement le jour où, à la supérette du coin, il tombe sur un homme en pleine transe catatonique, en train de psalmodier une unique et mystérieuse phrase. Ensorcelé par ces mots, Armando se lance dans la quête effrénée et bientôt obsessionnelle de leur signification.
Sur son chemin, des bizarreries : romans russes, hectolitres de bière, thèses conspirationnistes, doutes métaphysiques ou encore apparitions de totems à base de chewing-gum goût fraise. En fin de course, une révélation : l'important n'est pas de savoir ce qu'est " le sang des autres ", mais comment continuer à vivre après l'avoir découvert. Sergi Puyol, dans une ambiance digne de The Twilight Zone, livre un thriller aux multiples rebondissements, entre réalisme et fantastique.
L'occasion de mener une réflexion pertinente sur l'emprise hypnotique des mots et l'intensité de nos obsessions.
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Quittant allégrement les utopies planifiées de La Havane, l'insatiable Daniela s'envole vers Paris, où son père, ambassadeur, compte bien lui faire jouer le rôle de la jeune fille modèle. Malheureusement pour lui, la "sous-développée" ne l'entend pas de cette oreille. Dès le décollage de son avion, elle croque le diamant que lui offre le baron Mauve, personnage mythique, audacieux pirate du ciel parisien, et gentleman-cambrioleur à ses heures. C'est en sa compagnie que, dans la ville gorgée de richesses, elle jouira de sa liberté nouvelle, perdra le peu qui reste de sa vertu, et goûtera aux fastes provocants du capitalisme fin de siècle.
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A la croisée de 3 courants - policier, métalittéraire et historique -, ce roman célèbre les zones d'ombres où se joue la vérité de toute histoire puisque "Tous les hommes sont menteurs", de l'auteur au lecteur.
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Ça fait dix ans que Mike Demon se coltine les déserts de Californie, du Nevada et de l'Arizona pour vendre des polices d'assurances agricoles. Ce jour-là, il en a encore une à fourguer avant de rentrer chez lui à Los Angeles. C'est l'anniversaire de la mort du King, il fait quarante-cinq degrés, on a retrouvé deux vieux grillés dans leur voiture et le moteur de la vieille Taurus commence à fondre.
Demon prend la première sortie. Bienvenue à Las Vegas.
Au garage, on lui annonce deux jours de réparation, mais pour Demon ça veut surtout dire deux jours à rester coincé dans le temple de la perdition. Et quand on est le fils d'un puritain qui s'est ruiné au jeu avant de se suicider, ça fait deux jours de trop. Alors quand les pièces de la Taurus tardent à arriver, Demon cède à son tour aux sirènes de la Grande Tentatrice et entre dans une frénésie de jeu, d'alcool et de sexe. Des lumières aveuglantes des salles de jeu climatisées aux chambres d'hôtel où la Bible côtoie le bottin des prostituées, Demon plonge lentement dans un enfer dont Las Vegas n'est peut-être que l'antichambre.
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Se mettre au service des autres, voilà le vrai pouvoir
Pape François
- Fayard
- 16 Avril 2014
- 9782213681252
« Je ne suis pas venu pour être servi, mais pour servir et donner ma vie pour les autres. » C´est par cette déclaration que le pape François entamait son pontificat, prenant exemple sur les enseignements de Jésus, lors de sa messe inaugurale place Saint-Pierre en mars 2013.Dans ce livre qui réunit textes inédits et homélies exemplaires, on retrouve l´essence de sa vision du monde dans une réflexion claire et pénétrante qui brille par son intelligence et remue l´âme. S´adressant à tous, le pape François livre avec ferveur le message de l´Évangile tel qu´il vibre dans son coeur : faire de tout le monde son prochain, créer un nouveau chemin, ouvrir le dialogue, ne laisser personne au bord de la route.Conscient de la fragilité de notre époque dans bien des domaines, dans notre vie personnelle, au sein de notre famille, de notre travail, de notre société, le pape François invite les hommes et les femmes de bonne volonté à créer une nouvelle citoyenneté, à construire ensemble un foyer où les portes soient ouvertes à tous. Pour aller à la rencontre de son prochain.
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« Un tremblement de terre fracture le présent, brise la perspective, remue les plaques de la mémoire. ».
C'est ainsi que Yoshie Watanabe, un retraité japonais, décrit les premières secousses du tremblement de terre de 2011 qui causa la catastrophe nucléaire de Fukushima. Dans les jours qui suivent le désastre, Yoshie Watanabe se retourne sur sa vie, celle d'un des rares citoyens japonais à avoir déjà connu Hiroshima et Nagasaki.
Comme on recollerait un vase brisé, quatre femmes, à Paris, New York, Buenos Aires et Madrid, font le récit fragmentaire de cette vie rythmée par les catastrophes, les fractures, les pertes et la beauté qui peut naître de ces fêlures.