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Reliefs Editions
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À mon frère le paysan
Elysée Reclus, Clément Vuillier
- Reliefs Éditions
- Bibliotheque Illustree
- 8 Novembre 2024
- 9782380362008
La Bibliothèque illustrée de Reliefs accueille une nouvelle collection de titres engagés :
- Un ouvrage illustré, préfacé et réalisé avec soin
- Un texte court et percutant montrant la persistance des enjeux de l'écologie politique
Après Histoire d'une montagne, retrouvez un nouveau titre d'Élisée Reclus, illustré par Clément Vuillier et préfacé par Johann Chapoutot.
Brochure publiée en 1899 par le journal anarchiste Les Temps nouveaux, À mon frère le paysan est un cri de colère et d'alarme du géographe Élisée Reclus. Après avoir dénoncé la propriété des héritiers et des spéculateurs, il invoque le droit de tous à la terre, s'opposant à son « exploitation scientifique », et conclut par un appel à la solidarité. Un manifeste visionnaire aux échos contemporains. -
Dossier Deltas : un article sur les relations entre les humains et les deltas par la géographe Magali Reghezza-Zitt, un article sur le mode de
fonctionnement des deltas par la géographe Delphine Gramond, un
article sur les impacts du changement climatique dans les zones deltaïques par la géophysicienne Mélanie Becker, un entretien avec Gaël
Hemery sur le delta du Rhône, extraits littéraires illustrés, infographies,
conseils de lectures, de films, de musiques...
Hors dossier : correspondance, atlas, cartes anciennes, héros et héroïnes d'hier et aujourd'hui, entretien avec Christine Rollard sur les
araignées, portfolios de Mark Ruwedel, Taiyo Onorato et Nico Krebs,
aparté avec Stephen Rostain, histoire des légumineuses d'Afrique par
Éric Birlouez, portrait d'Henry David Thoreau par Valérie Chansigaud,
trésors photographiques, récit et poème illustrés, agenda culturel. -
Walden ou la vie dans les bois
Henry D. Thoreau, Clément Thoby
- Reliefs Éditions
- Bibliotheque Illustree
- 8 Novembre 2024
- 9782380362022
Découvrez un nouveau titre de la Bibliothèque illustrée de Reliefs :
- Un ouvrage dans l'univers de Reliefs, explorant le rapport entre l'homme et la nature.
- Un beau livre, richement illustré par Clément Thoby et réalisé avec soin.
- Un texte fondateur du nature writing, préfacé par Sandra Laugier.
Walden ou la vie dans les bois relate le séjour de deux ans d'Henry David Thoreau au bord de l'étang de Walden, près de Concord, dans le Massachussetts. Tout à la fois essai, roman, autobiographie et pamphlet, ce texte interroge les conditions et les modalités de l'expérience du monde. L'auteur pose les conditions matérielles d'un itinéraire spirituel et philosophique marqué par le transcendantalisme. La recherche de sens s'opère donc dans l'usage et l'expérience. -
Dossier « DÉSERTS » : Une approche transversale par des articles au long cours : La longue marche des déserts (Gilles Ramstein) - Déserts : la grande traversée (Bruno Doucey) - Vent de crises sur le Sahara (Bruno Lecoquierre) - Des mirages à 360° (entretien avec Philippe Frey) - Extraits littéraires illustrés : Isabelle Eberhardt, Annemarie Schwarzenbach, Flora Tristan - Infographies : espèces en danger ; plus grands déserts du monde ; reliefs du désert, Chibam et ténébrion du désert - Conseils de lecture, de films, de musique...
Hors dossier : Atlas des comètes - Cartes géographiques anciennes - Héros et héroïnes d'hier et d'aujourd'hui - Entretien avec François Couplan (ethnobotaniste et écrivain) - Aparté avec Baptiste Morizot (philosophe) - Portfolios de Lee Friedlander et Thomas Ruff - Une histoire de l'anarchisme et de l'écologie (Valérie Chansigaud) - Une petite histoire du piment (Éric Birlouez) - Des planches naturalistes : Nids et oeufs des oiseaux de l'Ohio (Genevieve Jones et Eliza Shulze) - Trésors photographiques de George Shiras III - Portrait d'Alexander von Humboldt (Bertrand Guest) - Agenda culturel - Textes littéraires illustrés : correspondance de Savinien de Cyrano de Bergerac, poème de Jean-Joseph Rabearivelo et récit de Camille Flammarion...
Tirage offert : « Sialia sialis : Eastern bluebird (merlebleu de l'Est). Nid de brins d'herbe, de petits
morceaux de chaume et de tiges bâti dans des cavités, des arbres ou des souches », tiré de Nids et oeufs des oiseaux de l'Ohio (1879), par Genevieve E. Jones et Eliza J. Shulze.
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La forêt de Fontainebleau
George Sand, Louise Collet
- Reliefs éditions
- Bibliotheque Illustree
- 25 Octobre 2024
- 9782380362015
La Bibliothèque illustrée de Reliefs accueille une nouvelle collection de titres engagés :
- Un ouvrage dans l'univers de Reliefs, illustré par Louise Collet, préfacé et réalisé avec soin
- Un texte court et percutant montrant la persistance des enjeux de l'écologie politique
La forêt de Fontainebleau, écrit en 1872, est un texte de soutien de George Sand à une pétition du comité de protection artistique de la forêt de Fontainebleau appelant à l'« assimil[er] aux monuments nationaux et historiques ». Refusant l'élitisme des nantis, des artistes et des penseurs, George Sand insiste sur l'universalité du besoin de nature. Elle poursuit ainsi le combat des peintres de l'école de Barbizon, menés par Théodore Rousseau, offrant un exemple de désobéissance civile avant la lettre. -
« L'eau source de vie » n'est pas seulement un slogan publicitaire, c'est une réalité indiscutable. Aucun être vivant sur Terre, animal, végétal ou microbien, ne peut survivre sans eau. La vie est apparue dans l'océan primitif, il y a trois milliards d'années, sous forme de micro-organismes unicellulaires qui se sont développés, diversifiés et complexifiés pendant plus de deux milliards d'années pour donner des être vivants pluricellulaires, nos lointains ancêtres. Il y a 400 millions d'années, la terre ferme a été colonisée par des êtres vivants qui ne se sont pas pour autant affranchis de l'eau. « L'eau n'est pas nécessaire à la vie, elle est la vie » (Antoine de Saint-Exupéry). Rappelons enfin que les milieux aquatiques et les zones humides en bon état stockent 30 % du carbone terrestre et atténuent les inondations, et qu'une partie du cycle vital de 40 % des espèces animales et végétales se déroule dans l'eau.
« L'eau source de mort » est une réalité aussi indiscutable : selon l'ONU, 1,1 milliard d'êtres humains n'ont pas accès à l'eau potable et 2,6 milliards vivent sans système d'assainissement adapté. L'eau contaminée tue 2,6 millions de personnes chaque année. Sa contamination microbiologique est à l'origine de la transmission de maladies potentiellement mortelles : diarrhée, dysenterie, choléra, fièvre typhoïde et poliomyélite. Un enfant meurt d'une maladie liée à la pollution de l'eau toutes les huit secondes, et selon l'OMS « la bonne qualité de l'eau de boisson fait davantage pour la santé publique que n'importe quel vaccin ou médicament ». En France, les ARS (Agences régionales de santé) rapportent qu'en 2021 12 millions de nos concitoyens, soit 20 % de la population nationale (43 % en Bretagne), ont bu une eau non conforme aux critères de qualité, essentiellement du fait de la présence de pesticides d'origine agricole.
En raison du progrès des connaissances et de l'évolution des techniques, on pouvait espérer que cette situation catastrophique s'améliore. Il n'en est rien. En 2000, 500 millions de personnes ne disposaient pas du minimum vital en eau ; en 2025, 2,5 milliards subiront cette pénurie.
La dégradation de la situation planétaire de l'eau est cependant à resituer dans un contexte plus large : nous vivons désormais dans l'anthropocène, une nouvelle ère dans laquelle ce sont les activités humaines, et non plus les forces dites « naturelles », qui guident les transformations majeures de l'environnement. Elles sont à l'origine du dérèglement climatique, de l'effondrement dramatique de la biodiversité, de la pollution généralisée, des prélèvements excessifs des ressources naturelles, de l'artificialisation du cycle de l'eau, etc., autant de changements globaux qui affectent gravement le fonctionnement de notre planète et la vie de ses habitants.
L'urgence à agir... Pour promouvoir une transition écologique et solidaire vers un développement durable et responsable, un changement de paradigme s'impose à nos sociétés. Il concerne d'abord notre mode d'agriculture chimique et intensive, qui a un impact négatif déterminant sur la qualité et la quantité de la ressource en eau.
Hélas, les pouvoirs publics n'ont pas le courage de mettre en place cette transition d'intérêt général et préfèrent criminaliser les écologistes qui attirent l'attention sur la gravité de ces dégradations. Traiter d'« éco-terroristes » des jeunes gens qui grimpent dans les arbres pour empêcher leur abattage est totalement irresponsable et ne repose sur aucune base juridique. Ces écologistes n'ont tué personne et ces propos, inacceptables en démocratie, sont une insulte aux victimes du vrai terrorisme. De même, l'expression « écologie punitive », employée à satiété par tous ceux qui souhaitent que rien ne change, est particulièrement insupportable. C'est l'absence d'écologie qui est punitive, notamment pour les plus précaires, exposés à une mauvaise alimentation et aux passoires thermiques.
En France, nous avons la chance d'avoir une loi, de 2006, qui définit l'eau comme « bien commun de la nation » et qui énumère les usages prioritaires de cette ressource naturelle. Il serait grand temps que nos dirigeants aient le courage d'accomplir leur mission, c'est-à-dire de faire appliquer la loi. -
Nouvelle édition actualisée d'un numéro épuisé avec un tirage 18 × 24 cm sur papier d'art 300 g offert
Dossier « LACS » Une approche transversale par des articles au long cours : Physiologie et pathologie des lacs (Gilles Boeuf) - Vivre autour des lacs (Magali Reghezza-Zitt) - Lac Tchad (Christian Seignobos) - Histoire des lacs-maars (Michel Meybeck) - Entretien avec Laurent Touchart - Extraits littéraires illustrés : Walter Scott, James Fenimore Cooper, Charles Darwin - Infographies : espèces en danger ; plus grands lacs du monde ; cités lacustres et flamants roses - Conseils de lecture, de films, de musique...
Hors dossier Atlas du Soleil - Cartes géographiques anciennes - Héros d'hier et d'aujourd'hui - Entretien avec Valérie Masson-Delmotte (paléoclimatologue) - Aparté avec Marie-Monique Robin (documentariste) - Portfolios de Frank Gohlke et Stephen Gill - Un article sur la surpêche (Didier Gascuel) - Une petite histoire de la tomate (Éric Birlouez) - Planches naturalistes : Herbier de la France (Pierre Bulliard) - Trésors photographiques : Photochromes de Suisse - Portrait de Rachel Carson (Fabrice Nicolino) - Agenda culturel - Textes littéraires illustrés : correspondance de Goethe, poème de Schiller et récit d'Ausone...
Tirage offert « La Pomme d'amour », illustration d'Étienne Denisse tirée de Flore d'Amérique, dessinée d'après nature sur les lieux (1846) -
Les Trente-six Vues du mont Fuji, réalisées par Katsushika Hokusai entre 1831 et 1834, comportent 36 estampes, plus dix planches supplémentaires, au format oban de 24 × 37 cm. Leur maîtrise du bleu de Prusse, introduit au Japon en 1829, est si spectaculaire que l'éditeur Nishimuraya Yohachi décide de les publier d'abord en aizuri-e (« images imprimées en bleu »). Le Fuji est leur sujet unique, totem naturel national et axe permanent, proche ou lointain, autour duquel s'organisent paysages, éléments, saisons, vivant et humains. Les compositions jouent avec un art subtil des traditions du paysage japonais et des principes de la perspective occidentale. Et la variété des thèmes s'allie avec la minutie des traits, qui privilégient souvent les contrastes entre les plans.
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Un semainier sur 12 mois de janvier à décembre, des pages de notes et croquis, un calendrier d'ensemble sur deux années, les phases lunaires et les jours fériés, mais aussi des extraits littéraires et des illustrations autour d'un thème annuel.
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Dédiée à la nature, à l'aventure et à l'exploration, Reliefs invite des chercheurs, géographes, philosophes, biologistes, artistes ou historiens à nous raconter les mondes d'hier et de demain. Face à la crise écologique, chaque numéro propose une réflexion pluridisciplinaire sur nos relations à la Terre et aux autres êtres vivants.
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Ces « Paysages bretons » (une cinquantaine en tout) ont été gravés entre 1890 et 1914 par Henri Rivière (1864-1951). « Baie de la Fresnaye », « Bois de pins à Kermarie », « Départ des sardiniers à Tréboul », « Enterrement à Trestraou », « Gabarres devant l'île à Bois », « L'heure du pain à la Ville-Hue », « Le Pardon de Sainte-Anne-la-Palud »... ces lithographies choisissent de montrer la Bretagne, alors en processus de modernisation agricole, économique et culturelle, sous ses aspects les plus traditionnels et pittoresques. Elles rendent aussi hommage manifeste, par le choix des cadrages, la justesse de l'observation, la douceur des couleurs, l'efficace simplicité du dessin et même la présence de cartouches, à l'art japonais très en vogue de l'ukiyo-e (« images du monde flottant »).
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Avez-vous déjà vu un glacier de près ? Senti l'air fraîchir à son approche ? Chaussé des crampons acérés pour le parcourir à pas croustillants ? Caressé à main nue la glace bleue fondant au toucher ? Ressenti au fond de vous la vibration profonde produite par un pan de glace qui se décroche et tombe dans l'océan ? Les glaciers ont quelque chose de magique. Quelque chose qui nous dépasse, nous hypnotise, nous interroge. Depuis toute petite, enfant dans les Alpes, je suis obnubilée par ces paysages grandioses. Il n'a pas fallu beaucoup me pousser pour que j'entreprenne des études en glaciologie et que j'enchaîne les expéditions partout dans le monde. Je suis devenue glaciologue pour m'aventurer là où si peu avaient posé leur regard. Mais comme nous le montre Gilles Ramstein, être glaciologue c'est essayer de reconstruire le passé de notre planète tout en étudiant l'instant présent pour mieux définir ce qui composera notre futur. Lequel est intimement lié à l'avenir des glaciers.
Étudiante, j'ai appris que les glaciers sont parmi les meilleurs baromètres du climat. Favorables lorsqu'il fait froid et neigeux, misérables lorsqu'il fait chaud, sec ou pluvieux, ils ont le superpouvoir de « rendre visible l'invisible » : nous ne voyons pas augmenter les concentrations de gaz à effet de serre, mais en observant ce qu'il reste de la Mer de Glace à Chamonix, nous comprenons tous que le climat change. Les glaciers ne sont pas que passifs, ils entretiennent des écosystèmes uniques et constituent de véritables piliers de l'économie dans de nombreux pays. Châteaux d'eau naturels, ils permettent à 2 milliards de personnes d'avoir accès à l'eau douce et d'irriguer des cultures, produire de l'énergie, refroidir des centrales nucléaires. Bref, nous sommes tous concernés par la santé des glaciers, comme le constatent implacablement Étienne Berthier et Romain Millan.
Si les glaciers de montagne disparaissaient entièrement, le niveau des océans augmenterait de 30 cm environ. Cela peut paraître peu, sauf pour les nations insulaires du Pacifique. Les calottes polaires, glaciers géants du Groenland et de l'Antarctique, 33 changent la donne : si elles fondent, le niveau des océans pourrait s'élever de 65 m. Or, 700 millions d'entre nous habitent sur des littoraux, entre 0 et 10 m d'altitude. D'où l'urgence d'étudier glaciers et calottes polaires...
Les dernières publications scientifiques montrent qu'à partir de 1,5 °C d'augmentation de température sur Terre par rapport à l'ère préindustrielle, nous risquons de déclencher des mécanismes irréversibles sur des centaines, des milliers, voire des dizaines de milliers d'années. Ainsi, le point de bascule de la calotte polaire du Groenland - qui contient assez de glace pour augmenter le niveau des océans de 6 à 7 m - semble se trouver autour de 1,5 °C. Une fois ce seuil franchi, la calotte connaîtra une déstabilisation inarrêtable. Et le seuil semble le même pour l'ouest de l'Antarctique, la banquise de la mer de Barents et le pergélisol de l'hémisphère Nord.
Nous sommes entrés dans une phase de disparition des glaces de montagne et de grande déstabilisation des calottes polaires. À force de brûler des énergies fossiles, nos glaciers fondent, se retirent, certains sont déjà déclarés « morts ». Même si nous savons que l'avenir des glaciers tropicaux, des glaciers pyrénéens et d'une grande partie des glaciers alpins est sérieusement compromis, il est encore temps de sauver ce qui peut l'être. À nous de décider ce que nous voulons léguer aux générations futures : un monde avec ou sans glace. Un monde où les montagnes nous abreuvent, où l'océan ne grignote pas nos traits de côtes, ou bien un monde qui pousse nos capacités d'adaptation à leurs limites.
La bonne nouvelle, c'est que nous ne sommes pas encore parvenus à ces fameux + 1,5 °C. Pour continuer à écrire l'histoire humaine des glaciers et permettre à nos enfants et à leurs enfants d'entendre leurs pas croustiller sur la glace, de s'émerveiller de ce monde étrange et de profiter d'une planète au climat stable, j'espère qu'à la lecture de ce Reliefs, chacun.e se posera une question simple, et pourtant si glaçante : « Que puis-je faire, maintenant que je sais tout ça ? » -
Ces Vues des sites célèbres des soixante et quelques provinces du Japon ont été publiées de 1853 à 1856. Faute de visiter chacune des 68 provinces, leur auteur s'est inspiré des meisho zue (« livres de vues célèbres ») alors populaires. Utagawa Hiroshige est l'un des derniers grands noms de l'ukiyo-e (« images du monde flottant ») qu'il a pratiqué massivement (plus de 8 000 oeuvres) en parcourant le Japon et en le transfigurant par son art, célébré depuis Cinquante-trois relais du Tokaidô (1834). Ses gravures sur bois polychromes, complexes et détaillées, attestent de sa maîtrise du bokashi (technique d'encrage gradué), mais surtout de sa recréation vive et délicate de la nature changeante et de l'humanité affairée, qui inspirera le « japonisme », l'impressionnisme et Van Gogh.
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La Table des longueurs des principaux fleuves du monde à l'échelle 1:11 115 000, tirée du Thomson's New General Atlas publié à Edimbourg entre 1814 et 1821, est étonnante à plus d'un titre. Vus à distance, monts et volcans stylisés dessinent un grand M d'où coulent et zigzaguent de plus ou moins longs filaments d'eau jusqu'à des embouchures cernées de falaises, ouvrant sur un océan très calme sillonné par des voiliers alanguis. De plus près, on distingue les longueurs en chiffres ronds de fleuves européens, asiatiques, américains et africains, tous privés de leurs méandres et détours pour être figurés en fils à plomb parallèles. La Tamise est l'étalon dont les autres cours d'eau constituent des multiples.
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Dossier « FLEUVES » Approche transversale par des articles au long cours : environnement et biodiversité avec Gilles Boeuf, géopolitique avec Alexandre Thaite, historico-géographique avec Magali Reghezza-Zitt - Entretien avec Erik Orsenna, président d'Initiatives pour l'Avenir des Grands Fleuves - Extraits littéraires illustrés : Élisée Reclus, George Eliot - Infographies : espèces en danger ; barrages remarquables ; plus longs fleuves du monde - Conseils de lecture, de films, de musique...
Hors dossier Atlas de la Lune - Cartes géographiques anciennes (Coupe géologique 1893 ; Vue d'oiseau d'Heligoland 1890 ; Plan de Kyoto 1863) - Héros d'hier et d'aujourd'hui (Carolyn Porco, Arundhati Roy, Phyllis Omido, Berta Càceres, Wei Dongying, poème de Louise-Victorine Ackermann et récit d'Henry David Thoreau illustrés... -
Le nouveau numéro de la revue Reliefs sort le 26 mai en librairie. Son dossier central est consacré aux BANQUISES. Des articles au long cours, des entretiens et portraits, des cartes et infographies ainsi que des extraits littéraires explorent les banquises du monde entier sous des angles à la fois historiques, scientifiques, artistiques, écologiques, poétiques et politiques.
Le dossier s'ouvre avec une tribune de Jean Jouzel dans laquelle le célèbre paléoclimatologue français revient sur les menaces engendrées par la fonte de la banquise. Le géophysicien Jérôme Weiss décrit ensuite la formation et les mouvements de la banquise ainsi que l'influence de leur fonte sur le climat.
Puis Christophe Barbraud, directeur de recherche au CNRS, nous renseigne sur les espèces qui vivent sur et sous les banquises et les menaces que fait peser sur elles le réchauffement climatique. Enfin, l'écrivain et explorateur Emmanuel Hussenet nous emmène à la découverte des récits entre mythe et réalité entourant les banquises, embarquant dans son sillage Mary Shelley, Jules Verne ou Edgar Poe. À ces éclairages succède un entretien avec Emanuelle Périé-Bardout, dans lequel la plongeuse et cofondatrice des expéditions Under the Pole nous décrit sa vie à bord du voilier The Sky et ses plongées sous la glace. Le dossier se prolonge avec trois extraits littéraires (À travers le Groenland de Fridtjof Nansen, Premier hivernage en Antarctique d'Adrien de Gerlache de Gomery et Le Grand Silence blanc de Louis-Frédéric Rouquette) et se clôt par des infographies sur les espèces en danger, l'évolution récente de la fonte de glace de mer en Arctique, la banquise côtière et la banquise de mer, la mer de Dewell et enfin des suggestions de livres, de films et de musiques. -
Ces images sont tirées de British Fresh-Water Algae (« algues d'eau douce britanniques »), traité en deux volumes et 130 illustrations publié en 1882-1884 par Williams and Norgate, maison londonienne spécialisée dans la littérature éducative et scientifique. Son auteur, Mordecai Cubitt Cooke (1825-1914), natif du Norfolk, le destine aux « Microscopistes désireux de connaître davantage les organismes rencontrés au cours de leurs excursions dans les étangs et les fossés ». Il propose une classification « pratique », et distingue les Chlorophyllophyceae (algues vertes), les Phycochromophyceae (algues bleu-vert), les Melanophyceae (algues brunes ou noirâtres), les Rhodophyceae (algues roses et rouges) et les Diatomophyceae (algues à squelette siliceux).
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Carnet : recueil de divers oiseaux
Mark Catesby, George Edwards, Johann Michael Seligmann
- Reliefs Editions
- Eau
- 17 Mai 2024
- 9782380361643
Ces images sont extraites du Recueil des divers oiseaux étrangers et peu connus qui se trouvent dans les ouvrages de Messieurs Edwards et Catesby représentés en taille douce et exactement coloriés par Jean Michel Seligmann, publié en neuf volumes entre 1768 et 1776. Le voyageur et graveur Mark Catesby (1683-1749) a édité à partir de 1731 sa très grande Natural History of Carolina, Florida and the Bahama islands : 220 planches de 54 cm de hauteur représentant des animaux, des oiseaux pour la plupart, accompagnés de plantes. George Edwards (1694-1773), naturaliste et « père de l'ornithologie britannique », a diffusé à partir de 1843 A Natural History of Uncommon Birds, quatre volumes illustrés de 317 eaux-fortes coloriées de sa main. Voyant le succès commercial de ces merveilles, Johann Michael Seligmann (1720-1762), marchand d'art et illustrateur à Nuremberg, regrave et recolorie la totalité des planches et les accompagne d'un texte allemand - opération reproduite ensuite en français et en néerlandais.
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Ce « nouveau plan de l'Égypte montrant les embouchures du Nil, etc., établi d'après les plus récentes autorités », édité en 1799 à Londres, est une sorte de carte d'état-major triomphante à destination du public britannique. Il détaille la campagne d'Égypte tout juste menée par le général Bonaparte pour barrer la route des Indes au Royaume-Uni, et conclue par le désastre d'Aboukir le 1er août 1798 face à la Royal Navy de l'amiral Nelson. Outre un état précis de l'hydrographie et de la géographie de la Basse-Égypte appuyé sur les meilleurs égyptologues, l'Anglais Richard Pococke ou le jésuite français Claude Sicard, il offre des notations pittoresques sur l'Égypte et les opérations des armées françaises.
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Carnet les trente-six vues de la tour Eiffel
Henri Rivière
- Reliefs Editions
- 22 Mars 2024
- 9782380361506
Achevée en 1902 à partir de gravures sur bois réalisées pendant la construction de la tour Eiffel, exécutée en lithographie avec cinq matrices, cette série d'estampes en douze couleurs est inspirée des Trente-six vues du mont Fuji d'Hokusai (1760-1849). Henri Rivière (1865-1951), peintre, graveur, illustrateur et ancien directeur artistique du théâtre d'ombres du Chat noir, à Montmartre, y déploie sa passion japonisante et sa maestria technique en multipliant cadrages, angles de vue et atmosphères. La réalisation de cet élégant in-quarto oblong est l'oeuvre conjointe de l'imprimeur Eugène Verneau (1853-1913), du graphiste et poète George Auriol (1863-1938) et du critique d'art Arsène Alexandre (1859-1937), qui qualifie la tour Eiffel de « grande baguette à suspendre les kakémonos ».
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La nature en haute montagne
Levi Walter Yaggy
- Reliefs éditions
- Altitudes
- 8 Novembre 2018
- 9791096554690
Cette chromolithographie de Levi Walter Yaggy est extraite de son Geographical Portfolio, publié à des fins pédagogiques. Elle compare les sommets majeurs de chaque continent (à l'exception de l'Antarctique), depuis les Andes boliviennes et péruviennes jusqu'aux sommets asiatiques, en passant par l'océanie.
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Carte géologique des environs de Marseille
Gabriel Gourret
- Reliefs Éditions
- Eau
- 8 Novembre 2024
- 9782380361889
La carte tachiste dont il est précisé que « la partie topographique est empruntée au Dépôt de la Guerre », bureau de cartographie militaire fondé sous Louis XIV et supprimé en 1887, doit beaucoup à la première représentation géologique de Marseille, publiée en 1880 par les grands géologues Marcel Bertrand et Charles Depéret. Aujourd'hui, les chercheurs et le BRGM ont largement amélioré les connaissances et les datations sur la lithosphère régionale, mais les termes géologiques utilisés, aux accents étrangement poétiques, sont restés les mêmes. Sénonien, Turonien, Cénomanien, Néocomien, Bajocien et autres temps géologiques ont été pour la plupart baptisés ainsi par Alcide Dessalines d'Orbigny, naturaliste, explorateur et fondateur de la micropaléontologie et de la biostratigraphie.
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Manifeste du museum : justice environnementale
Collectif
- Reliefs Editions
- 30 Novembre 2023
- 9782380361421
Les changements environnementaux auxquels nous faisons face sont devenus plus rapides et brutaux. Qu'il s'agisse du changement climatique et du déclin de la biodiversité, des nuisances liées à l'activité humaine (pollutions, bruit) ou de l'accès aux aménités d'un environnement désirable, tous les humains n'ont ni la même exposition aux nuisances et aux risques, ni la même vulnérabilité, ni les mêmes possibilités d'être écoutés. Globalement, les plus démunis sont ceux qui polluent le moins, à qui on demande le plus grand effort lors de la mise en oeuvre des politiques environnementales et qui participent le moins aux décisions. Crise environnementale et inégalités sociales se renforcent l'une l'autre.
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Publié en 1905, ce planisphère éducatif consacré au « Relief du Sol [et aux] Cours d'Eau » déborde de beaucoup son intitulé. Outre l'orographie terrestre, le tracé des grands fleuves et de leurs bassins-versants, il synthétise au profit des collégiens et lycéens du temps l'essentiel des connaissances sur les climats de la planète, les mouvements généraux des courants dans les océans, et la fascinante géographie des pôles qui sont alors en passe d'être conquis.