Monsieur Edmond habite une toute petite île.
Tous les matins, il regarde l'océan. Il pêche aussi. Pas du poisson mais de bonnes idées, des créations poétiques, des inventions fabuleuses. Un jour, le ciel se gâte...
Une nouvelle élève est arrivée dans l'école de Jeannette. Elle s'appelle Iliana, elle est réfugiée.
Les deux petites filles se lient d'amitié autour de leur passion commune, l'astronomie.
Elles dessinent des rêves et des étoiles, parlent de sciences et de migration, mangent des pâtisseries, bien à l'abri dans une cabane en haut d'un arbre.
Dans le village tout file droit, même la pluie ! Alors débarque une fillette dont la joie de vivre est comunicative. Une enfant du voyage, de la musique, du rêve... Avec sa drôle de vie et ses caravanes, cette petite fille bouscule les habitudes de ses camarades de classe. Pierre, Paul, Jacques et Marie-Madeleine, ne pourront plus être tout à fait les mêmes. Le village commence alors à se laisser aller à la gaîté et à la bonne humeur.
Après deux ans, un mois et seize jours d'absence, Amos et Sarah retrouvent leur père. L'auteure décrit les réactions différentes entre les membres de la famille. La volonté secrète et obstinée d'Amos pour rentrer en contact avec ce père énigmatique, pour comprendre ce qui se passe. Par petites touches, l'auteure installe le contexte historique, le retour de camp de concentration, la fin de la guerre. La fin de l'album est d'une grande délicatesse.
C'est Simon, le père, qui va apporter la solution. On comprend alors que pendant ce long silence, il a observé, écouté, suivi son fils.
Gianni et son ami, le narrateur se retrouvent l'été, désoeuvrés. Leur ville Selpan n'est pas très accueillante. Ce récit poétique et moderne nous plonge au coeur d'un dialogue entre deux enfants qui tentent d'échapper par le rêve à la pollution et l'insalubrité de leur quartier de Naples. Derrière ce petit jeu apparaît un réel enjeu écologique, car malgré la capacité des enfants à se projeter dans une forêt verdoyante, l'histoire s'achève dans un Naples aux couleurs bien réelles, dont nos deux héros s'accommodent avec humour.
Chronique douce-amère de la vie villageoise en France pendant la première guerre mondiale, sans jamais la voir. L'album évoque l'utilisation de l'école pour accepter l'idée de la guerre à la population. L'absence du père est aussi un thème fort. Le front est devenu le lieu de tous les fantasmes cristallisant le doute, l'attente, l'horreur dans le reste de la population. On est témoin de l'évolution de la vision de « l'allemand » (du boche décrit comme le loup du « Petit Chaperon Rouge » aux victimes de la barbarie de la guerre), du soldat (du déserteur amoureux de la paix, fusillé pour l'honneur au brigadier qui revient vivant certes mais manchot) . Les illustrations en crayonné soulignent cette vision écolière.
En 1914, la narrateur a 9 ans. Son maître Gustin Leroux lui fait sa première leçon sur les «boches». C'est ainsi que vont s'écouler quatre années, entrecoupées des départs des pères en décembre, du retour de certains et du deuil d'autres camarades, la vie à l'école va changer, les points de vue aussi. Le récit est entrecoupé d'échanges épistolaires venus du front.
Quand tu dors... le monde ne s'arrête pas de tourner. Bien au contraire, il se passe une multitude de choses un peu partout sur les continents, au gré des fuseaux horaires : le yogi fait sa séance de yoga en Inde, un petit élève chinois se prépare pour aller à l'école, un ours au Canada se réveille... Bref, quand tu dors, la Terre tourne toujours et ses habitants vivent à leur rythme.
Imaginons un monde où les gens vivent paisiblement. Jusqu'au jour où l'on découvre l'or noir et ses infinies possibilités. Que deviendrait ce monde si ce trésor venait un jour à disparaître ?
Un texte sous forme de parabole, des illustrations légères pour ouvrir à la discussion.
Le narrateur a une maman extraordinaire : elle sait faire de multiples choses. Mais surtout elle connaît un secret : la signification des panneaux de signalisation. Il paraîtrait qu'ils ont été installés là par les extraterrestres, les premiers à s'être installés sur Terre. Et pour eux, chaque panneau a une règle particulière qui leur permet de passer inaperçus parmi les Terriens. Maman décode pour nous...
Ulysse est un chien artiste : tour à tour photographe, écrivain, acteur, chanteur...
Il possède de nombreux talents. C'est bien connu, il est difficile de bien vivre de son art. Il vivote donc de ses créations mais ce n'est pas un SDF. Il préférerait gagner mieux sa vie. En attendant, Ulysse mange donc des patates...
Tous les jours... Ce qui ne l'empêche pas d'être heureux car l'essentiel n'est pas là...
Arthus avait une langue mal élevée. Quand il voulait dire certains mots, elle se tordait ou se bloquait, dérapait, postillonnait Il n'arrivait jamais à les prononcer. Le pire, c'était le mot qui désignait le métier de son père... et son futur métier, puisque son père en avait décidé ainsi.
Adrian veut être couturier ; il passe son temps à dessiner, coudre... Mais son rêve paraît un peu inaccessible, d'autant que tout cela n'est pas vu d'un très bon oeil par son entourage. Pourtant sa détermination finira par l'emporter grâce aussi à une rencontre peu banale.
Une bande de trois amis se rend chez le Président de la République. Ils vont défendre leur idée : la création d'un ministère un peu spécial mais tellement indispensable. Leurs arguments sont affutés...