Au Ve siècle av. J.-C., Sun Zi proclame que « la guerre, c'est l'art de duper ». Depuis, son Art de la guerre, dont est tirée cette célèbre maxime, est devenu un incontournable de la tradition militaire et de la pensée stratégique contemporaine, en Asie comme en Occident. En treize articles, Sun Zi expose les tactiques qui, tout en excluant l'usage de la force brute, mènent pourtant à la victoire la plus honorable : celle qui s'obtient par la ruse, sans affrontement direct des armées. Politologue spécialiste de la Chine et de l'Asie, chercheuse en géopolitique, Valérie Niquet est la première à avoir traduit Sun Zi directement du chinois en français moderne. Sa traduction, publiée ici dans une édition commentée, s'accompagne d'une sélection d'estampes, de tableaux, de photographies, de kakemonos ou d'objets d'art décoratif. Une promenade poétique et sensible qui vient éclairer d'un jour nouveau les propos de Sun Zi.
Parler de racisme, c'est parler d'une histoire-monde, celle de la xénophobie, de l'antisémitisme, des préjugés, de l'esclavage ou celle de la ségrégation. Mais c'est aussi parler d'images : la caricature, les objets, l'affiche politique ou de propagande, la publicité ou le tract, la photographie ou la peinture... Nombreux sont les supports qui ont véhiculé la représentation de l'« autre » comme un être inférieur, stigmatisé dans sa différence, que celle-ci soit ethnique, religieuse, culturelle ou sexuelle. Ils relèvent d'une culture visuelle qui a contribué pendant des siècles à façonner des relations tronquées, marquées par une violence pouvant aller jusqu'à l'extermination ou au génocide. En analysant près de 250 images, l'historien Pascal Blanchard et l'anthropobiologiste Gilles Boëtsch décryptent les différentes strates de cette haine de l'autre dans une perspective à la fois historique, culturelle et thématique. Car comprendre la construction de ce discours racial sur le temps long, c'est participer à sa déconstruction. Les auteurs donnent aussi la parole à une quinzaine de personnalités : chacune livre ici un éclairage à hauteur de sa propre expérience, de ses convictions et de ses engagements. Une saisissante histoire visuelle et mondiale du racisme pour en maîtriser désormais tous les codes et représentations.
L'empire colonial français se développe au XIXe siècle et devient le deuxième empire le plus vaste du monde, après celui du Royaume-Uni. Les contestations se multiplient dès l'entre-deux-guerres. Mais les bouleversements liés à la Seconde Guerre Mondiale accentuent la remise en question de la domination française. Commence dès lors un long processus de décolonisation, qui est aussi le plus long conflit de la France au XXe siècle, depuis les premiers soulèvements en 1943 jusqu'aux dernières indépendances au milieu des années 1970.
Pascal Blanchard, Nicolas Bancel et Sandrine Lemaire évoquent toutes les facettes et les contradictions de ce processus, tantôt marqué par des épisodes d'une violence inouïe, tantôt accompagné de réformes et d'accords bilatéraux maintenant, des décennies plus tard, une forte dépendance des pays décolonisés vis-à-vis de la France. À travers près de 250 photographies, documents de presse ou affiches, ils décryptent l'un des plus grands basculements de l'histoire récente, et posent un regard renouvelé sur les deux faces du miroir colonial.
L'enseignement de Jacques Lacan a eu lieu en Séminaires de 1951 à 1980. " Je n'aurais manqué un Séminaire pour rien au monde " a déclaré Philippe Sollers. Pour que tous, ceux qui y étaient eux aussi comme ceux qui n'y étaient pas, nous puissions profiter de la parole du grand psychanalyste, Jacques-Alain Miller s'emploie à faire revivre cette voix en détordant et éclairant la phrase de Lacan. Cela devra donner existence à 25 livres dont 15 ont jusqu'ici été publiés aux Éditions du Seuil. Voilà le seizième, le Séminaire 6 qui correspond à l'année 1958-1959 ; " Nous allons parler cette année du désir et de son interprétation " ainsi débute ce livre. Le Séminaire, livre VI est composé de vingt-sept chapitres, eux-mêmes répartis en quatre parties que sont : " Du désir dans le rêve ", " Sur un rêve analysé par Ella Sharpe ", " Sept leçons sur Hamlet " et " La dialectique du désir ".
Que se passe-t-il dans le lit des Français ? C'est pour coller au plus près de la réalité que la sociologue Janine Mossuz-Lavau a enquêté sur le terrain pendant un an. Au cours de longues heures d'entretien, elle a recueilli les témoignages de femmes et d'hommes, jeunes et moins jeunes, de tous les milieux et de toutes les orientations sexuelles. Enfance, première fois, sites de rencontres, sodomie, polygamie compensatoire : tous se sont racontés, confiés. Donnant ainsi à voir ce qu'habituellement on ne voit pas, rendant audibles les paroles murmurées sur l'oreiller (ou ailleurs). Les tabous ont disparu. Sauf un : ces couples qui ne font plus l'amour.
À travers ces expériences de vie, Janine Mossuz-Lavau démonte les idées reçues et nous livre une enquête inédite sur la sexualité et l'amour en France.
Conquérant insatiable, stratège de génie et grand réformateur, Napoléon Bonaparte (1769-1821) a profondément marqué de son empreinte l'histoire française et internationale. Riche de 70 cartes détaillées et de nombreuses infographies, cet ouvrage propose une approche inédite du parcours de Napoléon. De son enfance corse à son exil à Sainte-Hélène, ce livre retrace ses campagnes militaires décisives, les transformations administratives et sociales qu'il a menées, sans oublier de poser un regard historique sur la société française de l'époque ou l'impact de l'Empire napoléonien en Europe et dans le reste du monde.
Adjugé, vendu ! Harold Hessel, expert intervenant dans l'émission télévisée Affaire conclue, livre ici ses secrets de commissaire-priseur. À travers 80 objets, il revisite les différents styles décoratifs de l'Ancien Régime au XXe siècle. Mobilier, arts graphiques, bijoux, sculptures, orfèvrerie, vaisselle, jouets... il nous raconte l'histoire de ces objets, leur signification et leur usage. Il nous apprend à reconnaître les caractéristiques de chaque style, à dater les objets, à distinguer le vrai du faux. Pour chacun d'entre eux, il propose des estimations de prix de vente. Un guide richement illustré et fourmillant de conseils pour tous les passionnés et curieux d'objets anciens. Grâce à lui, exercez votre regard et devenez un expert, prêt à dénicher des trésors cachés dans votre grenier ou une pièce rare dans les allées d'une brocante, au détour des puces ou d'une salle des ventes.
Qui ne re^ve pas de de´couvrir une cite´ perdue ? Qui ne ressent pas une certaine me´lancolie devant des vestiges d'une civilisation passe´e ? Comment ne pas fre´mir devant la fragilite´ de notre plane`te face aux changements climatiques en cours ?
Pour ce quatrie`me volume de la collection, Travis Elborough a repris la route en que^te de lieux disparus, e´vanouis, volatilise´s - en tout ou parties. On le suit classiquement a` Alexandrie, Tombouctou ou Venise, mais aussi sur les pentes des glaciers du Montana, sur les rives du Danube, le long de la rivie`re souterraine de Londres, jusqu'aux confins de l'Inde, de la Libye, de la Colombie, de la Chine ou de la Jamai¨que. Chemin faisant, il redonne aux lieux visite´s leur visage d'antan. Photographies et cartes - signe´es Martin Brown - re´ve`lent alors les merveilles du passe´ et les comparent aux vestiges du pre´sent.
A l'occasion du centenaire de sa mort, ce beau livre retrace le parcours exceptionnel d'Albert Ier (1848-1922), prince de Monaco, savant, navigateur et humaniste.
Prince savant, prince navigateur, prince humaniste : Albert Ier de Monaco (1848-1922) était tout cela à la fois. Esprit curieux, animé par un idéal de paix et de justice, l'homme a parcouru le monde, dirigé des campagnes scientifiques de plus en plus lointaines, en Méditerranée et dans l'Atlantique, consacrant à une science nouvelle, l'océanographie.
Ce bel ouvrage, qui paraît à l'occasion du centenaire de sa disparition, regroupe de nombreuses archives. Correspondances, discours, croquis, cartes, tableaux, photographies et autres documents, parfois inédits, permettent d'apprécier l'étendue de son oeuvre. Grâce notamment aux fonds monégasques et français, mais également à des collections privées, ce livre reconstitue le parcours du prince, la géographie et l'histoire de son époque.
Toute sa vie, le prince Albert Ier portera un regard sensible sur les mers et les mondes qu'il a parcourus, aimés et décrits dans son ouvrage La Carrière d'un navigateur : « je sentais ma vie suspendue entre le passé que remplissaient les luttes, les affections ou les douleurs de la réalité sur la terre ferme, et l'avenir qui s'éclairait sur l'horizon de la mer par l'idéal d'un but élevé ». Son lien étroit avec la nature l'a conduit à chercher à connaître les origines du vivant et à tenter de préserver la biodiversité comme en témoigne son Discours sur l'Océan. Ce dernier, prononcé à la fin de sa vie, résonne avec les défis de notre temps...
Après un premier récit graphique consacré à la Brigade de répression du banditisme, intitulé Enquêtes générales, Titwane et Raynal Pellicer ont obtenu l'autorisation exceptionnelle de suivre les policiers de la Brigade criminelle à Paris. Une immersion de quatre mois au sein des seins, le mythique « 36, quai des Orfèvres ». La « Crim' », l'ancienne Brigade du Chef créée en 1912, est toujours considérée comme le plus prestigieux des services de la Police judiciaire parisienne et liée aux plus grandes affaires criminelles : de Petiot à Guy Georges. Ce livre relate le quotidien de plusieurs groupes d'enquêtes de droit commun et de la Section anti-terroriste et propose un large panorama d'affaires, du crime passionnel aux règlements de comptes liés aux arnaques à la taxe carbone, en passant par les filières syriennes.
Quelques jours avant le début de l'immersion, un ancien flic de la BRB, devenu procédurier à la Brigade criminelle prévenait sur un ton amical : « À la BRB tu as eu affaire à des voleurs de pommes. Mais ici chaque histoire est un drame, ici, tu vas croiser le mal. »
« Je voudrais dire à la jeunesse qu'il faut aimer la vie. Faire ce que l'on aime faire. Il ne faut pas être insouciant, mais être confiant et rester toujours digne. » Ainsi s'exprime Judith Elkán-Hervé, déportée à 18 ans, quand elle raconte à Théa , du même âge, une jeunesse bouleversée par l'horreur des camps.
À l'heure où les voix des rescapés de la déportation s'éteignent, transmettre leur témoignage est une priorité. Karine Sicard Bouvatier, photographe et auteur, a organisé de vibrantes rencontres entre des femmes et des hommes survivants des camps et des jeunes d'aujourd'hui. Au cours de ces entretiens, ils racontent avec des mots simples ce qu'ils ont vécu au même âge et délivrent un précieux témoignage faisant de leur jeune interlocuteur un relai vers l'avenir.
Cet ouvrage, enrichi des photographies de ces rencontres, est le témoin de ce passage de mémoire historique, de cette ultime transmission.
Un ouvrage réalisé avec le soutien de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et de Radio Classique.
Dominici a-t-il «couvert» un de ses fils? Omar Raddad est-il innocent ou coupable? Qui a tué le petit Grégory? Autant d'énigmes et de drames que la justice s'est efforcée de résoudre, même si elle a tranché en faveur d'une thèse, parfois fragile dès le début de l'affaire ou malmenée par les plaidoiries et les réquisitoires.
Dix-huit «affaires», pour certaines criminelles, sont ici retracées par Emmanuel Pierrat, depuis la découverte des corps jusqu'à, dans certains cas, l'exécution de celui que la justice a désigné comme coupable; en passant par les péripéties de l'enquête et, surtout, les rebondissements de procès à sensation.
Le récit de ces grands procès fait revivre les affres de Dreyfus, l'horreur de l'affaire Troppmann, le scandale de l'affaire Stavisky, les répliques de Landru, les voix de Maurice Garçon et de René Floriot, le mutisme de Gaston Dominici, la mort de Brasillach ou encore les dénégations de Maurice Papon. Chacun est illustré de documents souvent inédits, rassemblés grâce au musée du Barreau de Paris : photos, gravures, dessins de presse, articles de journaux, documents de la Préfecture de police de Paris.
Les années 30 restent dans nos mémoires comme une décennie hors du commun, rythmée par la crise financière de 1929, le populisme et la montée des extrêmes, les tensions internationales et les conflits. Notre présent apparaît comme un fascinant écho de ces années 30. Après le succès électoral de Donald Trump aux États-Unis et la montée des populismes en Europe, en Inde ou au Japon, alors que la guerre s'internationalise en Syrie et que le choc des civilisations est à la mode, ce livre en images propose un saisissant aller-retour entre hier et aujourd'hui.
La biographie d'un génie visionnaire, devenu l'homme le plus influent de la planète.
Le plus secret aussi.
À 18 ans, Zuckerberg refuse une offre de Microsoft qui aurait pu le rendre millionnaire, préférant suivre des études à Harvard. À l'université, il conçoit Facebook et fait mouche. Devenu milliardaire à 24 ans, il rachète WhatsApp, Instagram... des services utilisés par plus de 2 milliards de personnes ! Troisième fortune mondiale en 2018, il compte parmi les donateurs les plus généreux de la planète. On lui prête même l'ambition de devenir président des États-Unis... Une trajectoire supersonique sans équivalent à ce jour.
Oui mais... Derrière les professions de foi humanistes - « un monde ouvert et connecté » - et l'altruisme revendiqué de son P-DG, que cache vraiment le projet Facebook ? Quel rôle a-t-il joué dans l'élection de Donald Trump, l'explosion des fake news ? Que deviennent les données récoltées auprès des utilisateurs ? Zuckerberg se servirait-il de Facebook comme d'un cheval de Troie au coeur de nos démocraties - quand on sait qu'il revendique sans état d'âme « la domination mondiale » ? Ou tel un Frankenstein du XXIe siècle, a-t-il été dépassé par sa créature ?
Quinze ans après son livre culte Les Destins brisés du rock, Bruno de Stabenrath nous livre un ouvrage vibrant sur la vie et la mort de célébrités trop tôt disparues.
Quoi de neuf au Moyen Âge ? Lever le voile sur ce millénaire et battre en brèche les préjugés tenaces qui lui sont accolés, telle est l'ambition de l'exposition temporaire qui ouvre le 11 octobre 2016 à la Cité des sciences et de l'Industrie (Paris). Le livre qui l'accompagne, placé sous la direction d'Isabelle Catteddu, archéologue et commissaire scientifique de l'exposition, et d'Hélène Noizet, maître de conférences en histoire médiévale, fait appel à une équipe d'archéologues et d'historiens reconnus, qui croisent leurs savoirs pour nous offrir une approche renouvelée de la période. S'appuyant sur les résultats des fouilles récentes et sur la recherche historique, chaque chapitre porte un regard sur la vie quotidienne dans les campagnes, l'urbanisation progressive, l'art de la construction, les industries, les savoirs scientifiques, la relation à la mort... Soigneusement illustré, l'ouvrage resitue le monde médiéval européen dans un contexte plus large, en l'articulant avec d'autres fronts commerciaux qui prennent leur essor au même moment en Orient et en Afrique. Il met aussi en lumière les inventions et les innovations qui ont jalonné le Moyen Âge, tant en matière de législation, d'architecture, de techniques, de savoir-faire médicaux, de cartographie et de navigation maritime que d'expressions dont nous avons héritées. En contrepoint, les rubriques « Le Moyen Âge et nous » donnent la parole à des personnes contemporaines de divers horizons (plasticien, agriculteur bio, écolier, ...) qui nous livrent leur perception intime ou professionnelle du Moyen Âge. Autant de traces qui révèlent la pluralité du Moyen Âge, loin de l'obscurantisme auquel on voudrait le réduire.
La France souffre d'une absence de culture du renseignement. Dans d'autres pays, il est naturel pour un citoyen de collaborer avec les services secrets et, parfois même, d'y faire des passages au cours de sa carrière. Dans notre pays, jusqu'à présent, on parlait d'espionnage en se bouchant le nez, les services eux-mêmes n'étant pas les derniers responsables de cette situation quand ils croyaient se protéger derrière un secret excessif.
Pour la première fois, les dirigeants des services secrets français acceptent de raconter eux-mêmes leur histoire (de 1945 à aujourd'hui).
Ce livre, riche en révélations, met sous le feu des projecteurs plus de soixante-dix ans de renseignement, à travers de nombreux témoignages et des archives totalement inédits. Parmi les intervenants, des hommes de l'ombre et des personnalités politiques majeures ont accepté de parler. Ils livrent comme jamais auparavant leur vision sur de nombreuses affaires. Tels Stéphane Hessel, Michel Rocard, Jacques Vergès, Paul Aussaresses, Jean-Charles Marchiani, Jean-Louis Bruguière, Yves Bonnet, l'amiral Lacoste, le général Jean Heinrich, Alain Juillet, Bernard Bajolet.
C'est le fruit d'une enquête et d'un patient travail d'approche de deux ans menés par le tandem Jean Guisnel et David Korn-Brzoza.
Le livre se structure de façon linéaire autour de cinq grandes parties, avec des focus sur les grandes affaires (de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale racontée par Stéphane Hessel, à l'affaire Clearstream, en passant par l'affaire Farewell.). Chaque partie et chapitre sont introduits par Jean Guisnel. Puis la parole est donnée aux témoins.
Des images populaires d'Épinal aux illustrations d'artistes, tantôt livrets, albums ou cartes postales, les abécédaires ont permis à des générations d'enfants d'acquérir les premiers rudiments de la lecture par l'apprentissage des lettres. À travers 64 abécédaires répartis dans 4 thématiques (les Civilités, la Propagande, les Savoirs et les Petits), ce florilège d'alphabets aussi attrayants que ludiques nous dévoile, sur un siècle, toute la richesse d'un univers qui, au-delà de la représentation du monde de l'enfance, a aussi été le reflet de l'évolution de notre société.
Jean Duvallon fait toute sa carrière à l'Éducation nationale. Grand collectionneur d'alphabets illustrés, il en possède plus de 1 400. Il est l'auteur du livre Les Abécédaires. Mots et merveilles publié par les éditions De Borée.
Historienne de l'art et des images, Ségolène Le Men est professeur à l'Université Paris Ouest, membre de l'Institut universitaire de France. Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages sur les abécédaires ( Les Abécédaires français et illustrés du XIXe siècle, Promodis, 1984) et signe la préface de ce titre.
Comment fonctionne une cour d'appel ? Quel est le rôle du procureur ? La loi est-elle dure mais juste ? Qu'est-ce que la présomption d'innocence ? Voici un livre clé pour aborder sans complexe les sujets les plus difficiles. En 100 infographies, faites le tour d'un sujet de société. Car un bon dessin vaut mieux qu'un long discours. "100 infographies pour..." est une collection de culture générale pour décrypter en un clin d'oeil la complexité de notre société.
En ce jour de fête nationale, le 14 juillet 2016, ils étaient tous réunis sur la promenade des Anglais. Tous sauf Hanane qui regardait le feu d'artifice à Paris. Elle apprendra dans la soirée que sa mère est la première victime du conducteur qui a tué 86 personnes.Musulmane, comme un tiers de ceux qui ont laissé leur vie ce soir-là, Fatima Charrihi était une mère aimée et admirée de son entourage. Elle prônait des valeurs fortes comme l'éducation, le partage et la tolérance.
Hanane raconte cette mère. Comment, originaire du Maroc, paysanne et analphabète, elle a appris, seule, à déchiffrer le français. Comment elle a su transmettre à ses filles l'envie de s'accomplir par elles-mêmes, d'être indépendantes. Et que les hommes qu'elles rencontreraient ne les en respecteraient que davantage.Mais Hanane exprime aussi la confiscation de son chagrin par la surmédiatisation et la haine que sa famille a dû endurer en plein deuil (« On ne veut plus de vous chez nous »).C'est avec sérénité qu'Hanane prend la parole, pour lutter contre les amalgames, pour suivre l'exemple de sa mère. Et lui rendre hommage.
Jacques Chirac figure aujourd'hui parmi les personnalités politiques préférées des Français. Pour autant, que sait-on réellement de la vie de celui qui est parvenu à se hisser jusqu'aux plus hautes fonctions de l'État ? Cet ouvrage ouvre pour la première fois les portes de la maison Chirac. Mêlant confidences, récit journalistique et plus de 250 photographies, on découvre les coulisses du pouvoir pendant un demi-siècle, à la Mairie de Paris, à l'Élysée, et dans l'intimité d'une famille au pouvoir. Jusqu'à l'achèvement d'une présidence de douze ans dont on se souvient aujourd'hui avec nostalgie. La journaliste Laurence Masurel revient sur le parcours politique de cet homme exceptionnel. Elle nous raconte ses combats mais aussi son goût pour les voyages ou les arts premiers. En contrepoint, Éric Lefeuvre, photographe personnel de Jacques Chirac pendant plus de trente ans, nous livre des images émouvantes laissant affleurer la personnalité intime du Président. Ensemble, ils ont réuni souvenirs et photographies afin de réaliser un portrait hors du commun.
Laurence Masurel a rencontré Jacques Chirac pour la première fois en 1972, à 24 ans. Journaliste, éditorialiste politique, ancienne rédactrice en chef de Paris Match en charge du service politique, elle a suivi tous les hommes et femmes politiques qui ont fait l'histoire depuis une trentaine d'années. Auteur de très nombreux articles et livres, elle a récemment publié aux Éditions de La Martinière La France est ingouvernable (2017).
Éric Lefeuvre a réalisé sa première image de Jacques Chirac, à tout juste dix-huit ans, le 1er mai 1984. Nommé photographe du maire de Paris et du mensuel d'information Ville de Paris en 1989, puis photographe privé du chef de l'État en 1995, il a suivi durant trente ans le quotidien de Jacques Chirac, aussi bien en France qu'à l'étranger.
Lutter contre le gaspillage alimentaire comme Disco Soupe, recycler des vêtements comme Hopaal, proposer des produits bio et locaux en épicerie comme Le Local, aider les entrepreneurs sociaux à émerger comme Ticket for Change... autant d'initiatives engagées qui ont eu recours au financement participatif Via KissKissBankBank et ont bénéficié du soutien de La Banque Postale.
Découvrez trente récits, trente projets innovants menés par des hommes et des femmes qui croient en l'engagement citoyen, au respect de l'environnement, à la solidarité. Trente facettes d'une société en mouvement, au service d'un futur durable.