Le grand roman de l'été 2022 ! Dans un quartier riche et ensoleillé de Los Angeles, tout semble parfait. Mais la perfection n'existe pas, et là où il y a soleil, il y a ombre. Secrets et tragédies se cachent à chaque coin de rue. Dans une veine qui rappelle La Couleur des sentiments ou Desperate Housewives, Un long, si long après-midi est un premier roman époustouflant au coeur d'une Amérique asphyxiée par son sexisme et son racisme ordinaires.
« Hier, j'ai embrassé mon mari pour la dernière fois. Il ne le sait pas, bien sûr. Pas encore ».
Dans sa cuisine baignée de soleil californien, Joyce rêve à sa fenêtre. Elle est blanche, elle est riche. Son horizon de femme au foyer, pourtant, s'arrête aux haies bien taillées de son jardin. Ruby, elle, travaille comme femme de ménage chez Joyce et rêve de changer de vie. Mais en 1959, la société américaine n'a rien à offrir à une jeune fille noire et pauvre. Quand Joyce disparaît, le vernis des faux-semblants du rêve américain se craquelle. La lutte pour l'égalité des femmes et des afro-américains n'en est qu'à ses débuts, mais ces deux héroïnes bouleversantes font déjà entendre leur cri. Celui d'un espoir brûlant de liberté.
Cornelia est le genre de femme qui dérange, dans le sud des États-Unis des années 1930.
Tenancière d'un hôtel peuplé de vagabonds et de bons à rien, elle doit fuir son village, la vengeance au corps. Elle le sait, elle reviendra, plus forte. « Et ils paieront pour ce qu'ils ont fait. » Quarante ans plus tard, en 1970, sa petite fille est une hippie déboussolée. Une mort suspecte survient, qu'elle sait liée au secret de la disparition de sa grand-mère dans les montagnes entourant Boldville, en 1934.
Des femmes que tout oppose, des générations dont les mystères se font écho, la liberté que la ville et ses habitants, la société américaine dans son ensemble, veulent à tout prix leur refuser : voilà le coeur du merveilleux nouveau roman d'Inga Vesper.
On a tous chez soi une vieille boîte à chaussures remplie de nos lettres des années lycée.
Imaginez que vous ouvriez cette boîte.
Imaginez que vous n'ayez aucun souvenir des amis qui vous ont écrit, ni de votre premier amour.
Un trou noir.
Imaginez qu'une des lettres qui vous était adressée se finisse par ces mots :
Florence dit que tu es un monstre, qu'elle t'a vue faire, elle jure qu'elle a entendu les cris. Je ne veux pas la croire.
Partiriez-vous, comme Alice, près de trente ans plus tard, à la recherche de votre mémoire blessée ? Même au prix de tout ce que vous avez de plus cher ?
Un roman remarquable de maîtrise et d'acuité sur les secrets de famille et leur impact sur nos vies. À la façon d'une Ruth Rendell française, Vanessa Caffin déploie une intrigue virtuose et haletante.
Découvrez 140 aphorismes impertinents, fausses couvertures de livres et autres fantaisies littéraires - dont de nombreux inédits - de L'Indéprimeuse. Tombées dans l'encre à la naissance, les soeurs Davina Sammarcelli et Felicia Sammarcelli, qui forment le duo derrière L'Indéprimeuse, pratiquent autant les belles lettres et la typographie que le clin d'oeil féministe, avec un goût incontestable pour l'absurde ou le dadaïsme. Leur devise : voir la vie en magenta, le rose de l'imprimerie !
Maudite anne´e 1798 pour la Pa^queline ! D'abord le proce`s de son fils Victor, qui lui vaut une re´putation ignominieuse. Et maintenant l'incendie de sa maison ! Re´fugie´e chez son rejeton, qui a fait fortune de son me´tier d'embaumeur et de trafics d'organes, exaspe´re´e, elle accouche d'une ide´e diabolique : elle va lui jeter au visage les secrets dramatiques de son enfance, en couvrant les murs de ses e´critures. Et ira jusqu'a` le de´pouiller de ses richesses...
Mais quelle est cette femme, qui suscite le de´gou^t autant que l'e´clat de rire et l'e´motion ? Et quel est donc ce roman extraordinaire, qui marie finesse et outrance, me´chancete´ et tendresse, e´rudition et imagination - jusqu'a` l'apothe´ose finale ? Un chef-d'oeuvre e´tonnant et dro^le, qui porte la patte d'un tre`s grand e´crivain, assure´ment.
Apre`s le succe`s de L'Embaumeur, prix Saint-Maur en poche et prix de la ville de Bayeux, Isabelle Duquesnoy nous livre le portrait d'une me`re abominable, qu'on se surprendra e´trangement a` aimer, e´crit dans une langue e´poustouflante, entre pre´ciosite´ du XVIIIe sie`cle et de´mesure rabelaisienne. Un e´crivain inclassable et majeur de ce de´but du XXIe sie`cle.
Que peut la plume de l'écrivain face aux pires atrocités de notre époque ? C'est habité par cette question que Mario Vargas Llosa s'est rendu en Irak en juin 2003, au tout début d'une guerre qui durera huit ans. Pendant douze jours, il confrontera ses convictions à la réalité du conflit.
Interroger les civils à cette époque-là et dans ce lieu-là, c'est interroger tous les civils de toutes les guerres - c'est rendre leur parole aux femmes et aux hommes que les intérêts géopolitiques étouffent.
À partir des témoignages recueillis, Mario Vargas Llosa a rédigé une magnifique série de reportages, réunis aujourd'hui intégralement dans ce livre. Il interroge la difficulté à penser la guerre au moment où elle se produit et confronte la réalité vécue par les populations à l'idéal démocratique occidental qui commande certains conflits.
Mario Vargas Llosa, né en 1936 au Pérou, a vécu notamment à Madrid, Paris, Londres ou Barcelone. Prix Nobel de Littérature en 2010, il est l'une des figures les plus reconnues de la littérature mondiale. Romancier, dramaturge et essayiste, ses oeuvres ont été couronnées par les plus prestigieux des prix littéraires. Il a été élu membre de l'Académie française en 2021.
Traduit de l'espagnol par Annie Vignal
Un attentat dans un cinéma : la vie de Fabrice explose. Sa compagne est tuée par les terroristes, lui en réchappe. Le sens de sa vie gît quelque part, criblé de balles. C'est sur cette crête, entre folie et possible résilience, que Fabrice avance désormais. L'amour d'une autre femme, comme une pulsion de vie, suffit un temps à calmer le trauma. Mais quand cette dernière disparaît à son tour, Fabrice est accusé et le mal en lui se réveille. Tout bascule. Il est un fugitif, un survivant - quoi qu'il en coûte.
Un roman humaniste sur la part d'ombre et de lumière qui existe en chacun de nous.
Lorsque son père part vivre sa retraite au Maroc, épouse une femme aussi jeune qu'elle, se convertit à l'islam et annonce qu'il la déshérite, Carina, la « fille préférée » sombre dans la douleur. Qui est véritablement ce père ? Quelles colères enfouies est-il en train de faire ressurgir ?
Il est des romans écrits par urgence vitale. Tempêtes et brouillards est de ceux-là. Hanté par la figure du Roi Lear, entremêlant souvenirs à vifs, conversations, réflexions sur l'héritage, l'amour filial, les gestes post-coloniaux qui s'ignorent, l'écriture et le pardon, il traverse la noirceur et la brûlure vers la réappropriation de soi. Porté par une écriture incantatoire, un suspense intime, il signe la profession de foi d'une écrivaine.
« Pute borgnesse ! » Victor Renard n'eut jamais de chance avec les femmes. À commencer par sa mère, l'épouvantable Pâqueline, qui lui reprochait d'être venu au monde en étranglant son frère jumeau de son cordon ombilical. Puis ce fut Angélique, la prostituée, qui se moquait des déclarations enflammées de Victor et de sa difformité, comme de sa « demi-molle ».
Victor échappe pourtant à sa condition misérable : il devient embaumeur. Avec les cadavres, au moins, le voilà reconnu. Et en ces temps troublés, quelle meilleure situation ? Les morts, après la Révolution, ne manquent pas dans Paris...
Mais le sort le rattrape et l'épingle, comme le papillon sur l'étaloir. Face à ses juges et à la menace de la guillotine, Victor révèle tout : ses penchants amoureux, les pratiques millénaires de la médecine des morts, le commerce des organes et les secrets de sa fortune.
Où l'on découvrira que certains tableaux de nos musées sont peints avec le sang des rois de France...
Auteur d'ouvrages historiques, Isabelle Duquesnoy a consacré dix ans de sa vie à ce roman, sans se soucier de savoir s'il serait publié. Elle a fait de cette obsession son chef-d'oeuvre.
« Ma rue raconte l'histoire du monde avec une odeur de poubelles. Elle s'appelle rue Le´on, un nom de bon Franc¸ais avec que des me´te`ques et des visages bruns dedans ».
Abad, treize ans, vit dans le quartier de Barbe`s, la Goutte d'Or, Paris XVIIIe. C'est l'a^ge des possibles : la se`ve coule, le coeur est plein de ronces, l'amour et le sexe torturent la te^te. Pour arracher ses de´sirs au destin, Abad devra briser les re`gles. A` la manie`re d'un Antoine Doinel, qui veut re´aliser ses 400 coups a` lui.
Rhapsodie des oublie´s raconte sans concession le quotidien d'un quartier et l'odysse´e de ses habitants. Derrie`re les cliche´s, le crack, les putes, la violence, le de´sir de vie, l'amour et l'enfance ne sont jamais loin.
Dans une langue explosive, influence´e par le roman noir, la litte´rature naturaliste, le hip-hop et la soul music, Sofia Aouine nous livre un premier roman e´blouissant.
« Elles étaient au nombre de douze. Douze méduses qui plongèrent parmi les bulles éclairées au néon dans l'aquarium. Leurs tentacules flottant comme des fourreaux de fantômes ».
Dans les rues serpentines du Vieux-Nice, Rosa déambule au bras de son fils, Lino. Ensemble ils rêvent de posséder un hôtel dans lequel un immense aquarium accueillerait des méduses. A peine dix-neuf ans d'écart, ils forment un duo inséparable. Jusqu'au jour où Lino est arrêté et emprisonné pour le meurtre d'un enfant.
Pour Rosa, l'innocence de son fils est incontestable. Dans un ballet d'images charnelles, poétiques, la mater dolorosa se lance dans une quête sublime et dévorante. Mais jusqu'où l'amour maternel peut-il conduire ?
« Et vous, avez-vous commencé à vivre ? » Charlot, 9 ans.
Maryse est une éminente neuropédiatre, une femme belle et intelligente, affreusement narcissique et persuadée d'avoir toujours raison. Elle est aussi la mère de Charlot, fils singulier, qui l'émerveille et l'exaspère à la fois. C'est que Charlot, Petit Prince désarmant de vérité, la confronte à des questions philosophiques. Quel sens donner à sa vie lorsqu'on traverse des épreuves ? Où se cache l'amour lorsqu'on fait face à l'intimidation, la bêtise, la peur de l'autre ? Et surtout, qu'est-ce que l'ego, cette chose dont tout le monde semble souffrir ?
Animé d'un courage fou, d'une humanité à fleur de peau, Charlot va apprendre à sa mère, et à beaucoup d'autres, qu'en se dépouillant de ses certitudes, en cessant de se regarder le nombril, on peut enfin accéder à la vraie joie, celle du lâcher prise et de l'intelligence du coeur. Et surtout : apprendre à s'aimer pour de vrai.
Une extraordinaire leçon de vie, profonde et lumineuse, dont on sort bouleversé d'émotion.
Wolfgang Amadeus Mozart était un génie.
Mort ruiné, enterré sans grande pompe, il aurait pourtant pu sombrer dans l'oubli... Si Constanze Mozart ne l'avait pas adoré au point de sacrifier leurs propres enfants à la gloire de son défunt mari. Si elle ne lui avait pas survécu pendant cinquante-et-un ans, bataillant jour et nuit pour la postérité de son oeuvre. Si elle n'avait pas gratté la terre à mains nues pour retrouver son squelette, ni rebaptisé son jeune fils « Wolfgang Mozart II » pour le produire dans toutes les cours d'Europe...
Le deuil de Constanze révéla une femme d'affaires intransigeante, un caractère hors norme : une veuve redoutable. Voici le destin extraordinaire et romanesque d'une femme d'une grande modernité.
Une publication inédite aux Éditions de La Martinière Littérature à l'occasion de la rentrée littéraire 2022. Le Château des trompe-l'oeil est un hommage aux grands romans gothiques du xixe siècle, écrit avec une plume aussi vénéneuse que sensuelle et enrichi de 9 planches d'illustrations intérieures. Un roman à l'atmosphère unique et fascinante, qui questionne des sujets d'une actualité toujours brûlante.
1837, baie du Mont Saint-Michel. Le jeune Baptiste Rivière est convoqué au château d'Escreuil pour s'y faire dicter les dernières volontés de la propriétaire des lieux. Mais à son arrivée, le personnel se ligue pour lui interdire l'accès à sa chambre : Langlois, diabolique intendant du domaine, le vieux Simon, qui semble plus qu'un ordinaire jardinier, et même Séverine, la femme de chambre dont Baptiste cherche pourtant à se faire une alliée.
Pourquoi la baronne d'Escreuil se cache-t-elle ? Qui est vraiment cette ancienne comédienne, veuve d'un aristocrate guillotiné sous la Terreur ? Bravant les mises en garde, Baptiste s'aventure dans les plus sombres recoins du domaine. Mais les apparences sont trompeuses, et en cherchant la baronne, c'est sa propre vérité que Baptiste va devoir affronter.
Jouant sur les codes du conte gothique, du roman historique et du récit d'apprentissage pour mieux les subvertir, Le Château des trompe-l'oeil offre une plongée vertigineuse et haletante dans les gouffres du passé et de l'âme humaine.
Illustrations de Yohann Propin.
Un roman peut parfois changer une vie.
Qui n'a pas rêvé de voir survenir un petit grain de sel romanesque dans sa vie ? Un peu de merveilleux pour secouer la routine et oublier les ennuis de bureau ? Quand Anne-Lise réserve la chambre 128 de l'hôtel Beau Rivage pour de courtes vacances en Bretagne, elle ne sait pas encore que ce séjour va transformer son existence.
Dans la table de chevet, elle découvre un manuscrit sur lequel figure juste une adresse où elle décide de le réexpédier. Retrouvera-t-elle son auteur ? La réponse, qui lui parvient quelques jours plus tard, la stupéfait...
Au point qu'Anne-Lise va tenter de remonter la trace de tous ceux qui ont eu ce livre entre les mains. Chemin faisant, elle va exhumer histoires d'amour et secrets intimes. Pour finalement peut-être se créer une nouvelle famille...
Audace. Liberté. Franchise.
Savoir reconnaître ses erreurs.
S'en servir pour avancer.
Dresser le bilan d'une vie.
Tendre la main aux nouvelles générations.
Pour la première fois, Yann Arthus-Bertrand, le photographe écologiste et humaniste, auteur du livre culte La Terre vue du ciel, livre le récit intime de sa vie. Le parcours d'un homme, depuis son métier de photographe animalier en Afrique à la création de la fondation GoodPlanet, qui a cherché toute sa vie à agir, sur lui-même, sur le monde qui l'entoure. De la réserve du Masai Mara, au Kenya, aux reportages en hélicoptère pendant le Paris-Dakar en passant par la réalisation de documentaires pour interpeller sur l'état de notre monde, il nous dit cet amour invincible qu'il a pour la planète, pour les hommes. Un héritage universel, qu'il souhaite résolument transmettre.
Pendant un an et demi, Céline et Vincent Treussier ont parcouru les routes, quittant la France pour l'Asie en compagnie de leurs deux jeunes garçons : Émile, 4 ans, et Fernand, 2 ans. Le couple a choisi le vélo comme mode de transport alternatif pour faire une pause et découvrir le monde avec leurs enfants. Ce périple au long cours, ils l'ont minutieusement préparé, de l'itinéraire à la trousse de secours en passant par le matériel photographique, indispensable pour documenter leur expédition, ou encore l'achat de leurs deux vélos, montés de toutes pièces, avec porte-bagages et carriole pour voyager à quatre. Ainsi, d'Annecy à Berlin, de Moscou à Tokyo, de Bangkok à Saint-Brieuc... ils ont parcouru 13 000 kilomètres et traversé 18 pays.
Ce récit de voyage, très richement illustré, retrace leur parcours, pays par pays. Il revient sur leurs rencontres, leurs difficultés, leurs découvertes. Il partage les joies de cette famille au quotidien, mais aussi sa curiosité à vivre au rythme local, en s'imprégnant de l'ambiance et des coutumes de l'endroit. Une invitation à voyager différemment à vélo, en slow travel, pour apprécier le temps long, le plaisir des imprévus et le goût de l'effort physique.
C'est l'histoire d'une jeune fille qui a décidé de ne rien faire comme tout le monde. Elle a rétréci son univers à une malle, qui lui sert à la fois de « lit, d'armoire, de chambre ». Elle néglige son apparence physique à tel point qu'elle en devient repoussante. Sa mère oscille entre plainte - Tu me feras mourir de chagrin ! - et vexation : Tu es sale de corps et d'esprit ! Pourquoi « d'esprit » ? Car la jeune fille ne se contente pas de refuser de vivre en société. Comble de l'obscénité : elle pense ! Ses questionnements sur le sens de l'existence l'absorbent toute entière. Elle repousse jusqu'au dernier jour l'heure où il lui faudra sortir de sa malle et consentir à se livrer au jeu social, à donner son corps en pâture à la société, et aux hommes, pour qui la femme ne représente guère plus qu'un bien qu'on possède.
Arrive pourtant ce moment. On la lave, on la pare, on donne un bal à son honneur. Tout cela pour lui faire épouser un vieil oncle de province, d'une rare stupidité.
Dès lors, nous assistons à sa « vraie naissance », selon les mots de sa mère : dans sa propriété bourgeoise, à la campagne, entourée de domestiques, elle s'applique désormais à devenir une parfaite maîtresse de maison. La Massaia, en italien.
La brume des Vosges cache bien des secrets. Bertille le sait : elle les a fuis. Retranche´e a` Paris dans une vie solitaire, la jeune femme a enterre´ ses souvenirs. Jusqu'au jour ou` sa vie bascule. Quelques pages trouve´es dans le cabas d'un vieil homme la re´veillent d'un coup : il s'agit d'une confession, e´crite par un certain Victor Kessler. Car le 17 novembre 1973, quarante-cinq ans plus to^t, le corps d'un enfant de dix ans a e´te´ repe^che´ dans un lac pre`s de Saintes-Fosses. L'instituteur du village est le coupable ide´al : Victor Kessler, lui-me^me.
Fascine´e par l'affaire, pousse´e par Victor, Bertille part en que^te de la ve´rite´. Mais, a` la recherche des de´mons du vieil homme, ne finira-t-elle pas par croiser les siens, enfouis dans les fore^ts vosgiennes ? Et toujours cette me^me question : parler ou se taire ?
Derrière les grilles du centre psychiatrique Falret, s'épanouissent les hellébores, ces fleurs dont on pensait qu'elles soignaient la folie. Est-ce le secret de Serge, le jardinier taciturne qui veille sur les lieux, pour calmer les crises de Gilles ? Toujours est-il que le petit garçon, autiste de onze ans, s'ouvre au monde en sa présence.
Deux jeunes filles observent leur étrange et tendre manège, loin des grandes leçons des médecins du centre. Anne a dix-huit ans, c'est la nièce du directeur. Fuyant un passé compromettant, elle a coupé tout lien avec ses proches, si ce n'est sa meilleure amie, avec qui elle correspond en cachette.
Elle se lie d'amitié avec Béatrice, malicieuse jeune fille de treize ans, qui toise son anorexie d'un oeil moqueur, pensant garder le contrôle des choses.
Mais rien ne va se passer comme prévu.
Dans ce roman lumineux et plein d'espérance, les destins de chacun vont se croiser, entre légèreté et mélancolie.
La vie réserve heureusement bien des surprises.
Nelson Mandela dit qu'il faut écrire tous les jours de sa vie. Voici pour la première fois le recueil de ses propres notes et correspondances. La publication mondiale des Conversations avec moi-même, de Nelson Mandela, est un évènement historique. Ce document inédit nous livre la face inconnue, personnelle, de l'un des plus grands héros du 20ème siècle. Madiba - comme l'appellent ses compatriotes - nous ouvre ses carnets tenus pendant les années de la lutte contre l'apartheid au début des années 1960; ses journaux intimes et ses lettres écrites depuis Robben Island et d'autres prisons au cours de ses 27 années d'incarcération; ses carnets de notes de la période de transition post-apartheid; les retranscriptions de ses conversations privées; les brouillons de ses discours et les correspondances écrites sous sa présidence... Présentés sous une forme narrative profonde et intense, ces documents illustrent la vie de Nelson Mandela, depuis son éveil à la conscience politique et jusqu'à son rôle galvanisant sur la scène mondiale.Les Conversations avec moi-même, de Nelson Mandela, sont une véritable leçon de vie.
Paris, au cour de l'île de la Cité, se trouve le siège de la B.R.B : Brigade de répression du banditisme. Chargée de traquer voleurs, escrocs, auteurs de cambriolages, braquages, et autres attaques à main armée en bande organisée, la brigade se veut secrète, scrupuleusement protégée. Cas exceptionnel, Raynal Pellicer a obtenu l'autorisation de suivre quatre mois durant le quotidien d'une équipe d'enquêteurs. L'ouvrage se veut ainsi une immersion sous la forme d'un « carnet de voyage ». Les dessins à l'aquarelle de Titwane, se mêlent aux textes de l'auteur, apportant un regard unique sur l'un des plus prestigieux services de la Police judiciaire.
Jim Dixon, assistant d'origine modeste du département d'Histoire d'une université de province, se distingue dans le microcosme universitaire par son attitude subversive : il est « contre », contre les autorités et leurs soirées musicales imposées, le folklore menteur d'une « Merrie England », la prétention, à tel point que son créateur fut catalogué comme « Jeune homme en colère » ( angry young man ).
Les vingt-cinq chapitres de ce roman racontent les efforts héroï-comiques de Jim pour faire face et sa fuite finale vers un salut qu'il doit à la chance, mais aussi à sa personnalité. En encourageant l'un de ses étudiants à critiquer l'ouvrage rédigé par un disciple du professeur Welch, Jim indispose d'abord celui-là même qui détient la clé de sa situation académique, son « patron ». Avec les autres membres du département, il accumule aussi les impairs. Pris au piège par une collègue suicidaire entreprenante, sa vie sentimentale n'est pas plus brillante. Jim accumule les gaffes et fera scandale au point d'être renvoyé de l'université. Mais tout finira bien malgré tout, car c'est une comédie et que Jim est « lucky ».
Lucky Jim est une comédie à la drôlerie irrésistible qui oppose la condition tragique de l'individu à la condition sociale qui ne serait pas, elle, déterminée. Mais ce premier roman, exprime aussi la profonde désillusion des milieux universitaires de l'époque et préfigure les révoltes des années soixante. À l'instar d'Evelyn Waugh, autre grand romancier britannique s'étant fait connaître pour sa puissance comique, l'âge étouffa chez Kingsley Amis l'exubérance juvénile et suscita chez lui un conservatisme agressif. Voulant interpréter son premier roman comme une réaction, un retour à une littérature raisonnable et accessible à tous plutôt qu'une rébellion, il ne cessa à partir de la fin des années soixante de répéter que « Jim ne voulait pas changer le système (.) ne voulait surtout pas détruire le système. »