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L'Herne
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Cahiers d'anthropologie sociale Tome 20 : Claude Lévis-Strauss, penser le monde autrement
Collectif
- L'Herne
- Cahiers D'anthropologie Sociale
- 5 Octobre 2022
- 9791031903545
Comment la pensée humaine appréhende-t-elle la diversité des mondes et la discontinuité de l'expérience sensible ? Dans un univers où le lointain est devenu étrangement proche, où la nature se voit démystifiée ou menacée, les leçons lévi-straussiennes évoquent un pari qui n'a jamais cessé d'être moderne, celui de la condition humaine. Ce volume d'hommage à Claude Lévi-Strauss, explore les voies multiples frayées par le fondateur de l'anthropologie dans le domaine de la mythologie, des échanges au fondement des sociétés humaines, de la cuisine ou de la poétique. Anthropologues et historiens y dévoilent comment, dans l'arc-en-ciel des cultures humaines, de l'Amazonie à l'Amérique du Nord en passant par le Mexique, l'Europe ou la Grèce ancienne, il est possible de penser le monde «autre-ment» en ordonnant de façon singulière les données de l'expérience sensible. La mythologie comparée, monument de l'oeuvre colossale de Claude Lévi-Strauss, cède la place à une pratique moderne de la comparaison en anthropologie, faisant surgir les variations entre les manières d'être-au-monde, de sentir, de croire, par-delà les frontières culturelles ou biologiques. Ce volume témoigne de la vitalité de la pensée de Claude Lévi-Strauss et de l'influence que celle-ci continue d'exercer sur les sciences humaines au XXIe siècle.
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Cahiers d'anthropologie sociale : en nomadisant
Collectif
- L'Herne
- Cahiers D'anthropologie Sociale
- 11 Octobre 2023
- 9791031904160
Ce numéro des cahiers d'anthropologie sociale entend mettre l'accent non tant sur la question de l'identité nomade que sur l'analyse des pratiques effectives et actuelles de nomadisation. Constatant l'extension et la labilité du concept de nomadisme, deux articles appréhendent cette notion de manière contrastée : l'un par la définition des types de nomadisme et de sédentarisation, l'autre par la conception d'un espace mobile. Deux autres textes s'intéressent à l'étude des traces laissées par les nomades, dans des perspectives également très différentes, montrant l'ambivalence des déchets et de leur traitement dans la steppe mongole, ou rapportant les enseignements qu'une archéologue peut tirer d'une expérience de terrain ethnographique menée parmi les Bakhtiari en Iran. Si le nomadisme est souvent associé au pastoralisme pour des raisons d'exploitation optimale des ressources, la mobilité des pasteurs, en Géorgie comme au Tchad, peut aussi être motivée par des raisons sociales d'échange du bétail. Les multiples obstacles qui entravent le nomadisme dans le monde actuel trouvent un paroxysme dans le Kurdistan irakien : conflits guerriers, litiges fonciers, concurrence des légitimités autochtones et critiques d'ordre écologique. Ailleurs, ils l'ont conduit à se métamorphoser depuis un siècle, bafoué par l'Etat, et à se réinventer, que ce soit parmi les minorités toungouses et mongoles du nord de la Chine ou chez les Touaregs du Sahel. Et même quand on ne nomadise plus, la sédentarisation laisse persister certains usages du nomadisme
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Cahiers d'anthropologie sociale Tome 15 : la peur de l'inceste
Collectif
- L'Herne
- Cahiers D'anthropologie Sociale
- 27 Septembre 2017
- 9782851973856
Des études de cas sur l'inceste. Les contributions analysent les différentes réactions face à cette pratique, dans les sociétés où elle est acceptée et dans les pays où, au contraire, elle est prohibée. Les auteurs présentent notamment l'inceste royal chez les Incas, la situation actuelle dans le droit pénal français ou la prohibition dans le Gobi moyen en Mongolie.
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Cahiers d'anthropologie sociale Tome 2 : la guerre en tête
Collectif
- L'Herne
- Cahiers D'anthropologie Sociale
- 21 Septembre 2006
- 9782851973719
La guerre, avec son pouvoir de destruction et de mort, n'a jamais cessé d'interroger les scientifiques, notamment de nos jours où elle risque de provoquer la disparition définitive de l'homme.
Parmi les différentes approches de ce phénomène, les articles réunis dans ce volume ont choisi de mettre en regard deux séries de données et de modèles d'analyse a priori très hétérogènes, relatives d'une part au Nouveau Monde (Mésoamérique, Andes, Amazonie, Chaco), d'autre part au Monde Antique (Mésopotamie, Syrie, Grèce, Rome). La comparaison est centrée sur une dimension jusqu'ici peu abordée des pratiques guerrières, à savoir les régimes de traitement du corps - celui des meurtriers comme celui des victimes - qui leur sont associés.
Elle explore la façon dont toutes les cultures, à leur manière, chargent le corps de signifiés symboliques mettant en correspondance l'univers des passions avec les pratiques belliqueuses ; un corps envisagé dans son intégrité, dans la relation entre les parties qui le composent, dans le démembrement que les mythes, les rites et les pratiques guerrières lui font subir. On se demande en effet pourquoi, presque partout dans le monde, on coupe, entre autres, la tête de l'ennemi.
Qu'est-ce qui pousse à en faire un trophée ou à la réduire symboliquement à un foetus ? Quelle valeur est attribuée au regard ou aux cheveux ? L'idée est de confronter, autour de ces questions et de la problématique générale de la guerre, des contributions d'antiquisants et d'américanistes, pour susciter un dialogue entre des champs disciplinaires qui ne se côtoient guère et renouer avec une tradition comparative jadis illustrée par le père jésuite Jean-François Lafitau et d'autres penseurs des Lumières.
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Cahiers d'anthropologie sociale Tome 19 : reconfigurer le vivant
Marie Mauze, Perig Pitrou
- L'Herne
- Cahiers D'anthropologie Sociale
- 8 Septembre 2021
- 9791031903187
Ce volume des Cahiers d'anthropologie sociale présente les résultats d'une journée d'étude organisée le 22 novembre 2018 au Collège de France pour engager une réflexion collective sur la manière dont les êtres vivants sont utilisés pour fabriquer des artefacts - ce qui implique aussi de se pencher sur des situations dans lesquelles les organismes sont eux-mêmes traités comme le sont des objets. En choisissant d'inviter des chercheurs réfléchissant à la question de la figuration, nous proposions d'appréhender un double niveau d'intervention. Il importe d'abord d'être attentif à la transformation des éléments provenant d'êtres vivants, afin de scruter comment des processus techniques les font passer d'un état à l'autre, leur conférant in fine de nouveaux statuts.
Un des enjeux est alors de déterminer ce que les éléments transformés maintiennent de la source de vitalité d'où ils sont extraits ou s'ils font l'objet d'un changement radical. La compréhension de ces chaînes opératoires implique, ensuite, d'éclairer les relations qui s'établissent entre les éléments qui composent les artefacts, autant qu'avec ce qui les environne.
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Cahiers d'anthropologie sociale Tome 10 : l'image rituelle
Collectif
- L'Herne
- Cahiers D'anthropologie Sociale
- 3 Septembre 2014
- 9782851973801
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Cahiers d'anthropologie sociale Tome 8 : des hommes malades des animaux
Frédéric Keck, Noëlie Vialles
- L'Herne
- Cahiers D'Anthropologie Sociale
- 4 Mai 2012
- 9782851973788
Les crises sanitaires liées aux maladies animales transmissibles aux humains (zoonoses) se sont multipliées au cours des dernières années : « vache folle », « grippe aviaire », « grippe porcine ». Ces crises révèlent des transformations à la fois de nos rapports aux animaux (de rente et de compagnie) et des dispositifs sanitaires qui leur sont appliqués (abattage, vaccination, surveillance, etc.).
L'anthropologie sociale doit se combiner avec l'histoire des savoirs médicaux pour analyser la signification de ces crises dans leurs variations temporelles et géographiques. À cet effet, ce numéro des Cahiers d'anthropologie sociale réunit des contributions portant sur des aires culturelles différentes engageant des relations variables entre hommes et animaux à l'occasion des maladies qui les affectent en commun. Un article inédit de Claude Lévi-Strauss ouvre ce volume.
Contributeurs : Claude Lévi-Strauss, Anne-Marie Brisebarre, Barbara Dufour, Matthieu Fintz, Tamara Giles-Vernick, Steve Hinchliffe, Frédéric Keck, Vanessa Manceron, Jean Segata, Charles Stépanoff.
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Cahiers d'anthropologie sociale Tome 3 : gouverner la nature
Collectif
- L'Herne
- Cahiers D'anthropologie Sociale
- 1 Mars 2007
- 9782851973733
le déséquilibre qui s'est instauré dans les rapports entre les humains et leur milieu naturel est sans doute une des préoccupations majeures de ces dernières décennies, qui ont vu l'essor d'une politique concertée, d'ampleur internationale, cherchant à minimiser les impacts négatifs des activités humaines sur l'environnement au moyen d'outils régulateurs de tous ordres.
la multiplication des aires protégées et des parcs naturels, dans toutes les régions du globe, peut être tenue pour une des réalisations les plus tangibles de cette volonté générale de gouverner la nature en lui accordant le statut d'un bien à protéger. dans une perspective anthropologique, il apparaît cependant que les effets de ces instruments institutionnels vont bien au-delà de leur intention première.
en effet, dans la plupart des cas, les parcs sont implantés dans des régions depuis longtemps habitées par des populations qui ne partagent pas la même conception de la " nature ", et qui ne se plient pas aisément aux rapports de forces générés par la création de zones protégées. c'est à l'étude de cette interface que ce volume est consacré, à un gouvernement de la nature où la question centrale devient : qui entend protéger quoi, comment, et à quel titre oe
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Cahiers d'anthropologie sociale Tome 5 : paroles en actes
Collectif
- L'Herne
- Cahiers D'anthropologie Sociale
- 3 Décembre 2009
- 9782851973757
Une parole est un acte socialement efficace. Cet aspect pragmatique du langage, relevé depuis longtemps, ne cesse pourtant de poser problème. Pour les linguistes, la pragmatique se limite à l'étude de tout ce qui est explicitement formulé à travers des moyens appartenant à la langue. Pour les anthropologues, l'analyse des enjeux sociaux de l'énonciation semble suivre une logique largement indépendante de l'étude technique du langage. En somme, ce qui paraît analysable d'un point de vue linguistique émerge comme un résidu de l'analyse des anthropologues, et vice versa. Cet ouvrage vise à définir un nouvel espace de travail commun entre linguistes et anthropologues. Comment imaginer un style d'analyse capable d'inclure les acquis techniques des linguistes, mais aussi de tenir pleinement compte de l'apport des moyens de communication non linguistiques, comme par exemple l'image et le geste ? Comment articuler une approche fondée sur l'identification des indices linguistiques du contexte et une approche centrée sur l'étude des modalités sociales de l'interaction ? Peut-on à partir de cette perspective croisée jeter un regard nouveau sur la communication rituelle ? Les articles réunis dans ce volume abordent ces questions à partir d'une série d'études de cas portant aussi bien sur la Grèce ancienne que sur des terrains africains, océaniens et amérindiens, ou encore sur les sociétés occidentales contemporaines. Rites funéraires et discours chamaniques, rituels de conciliation et discours cérémoniels, circulation de la rumeur et même conversation ordinaire, apparaissent comme autant d'occasions d'exercice de la parole efficace. De ce nouveau dialogue entre anthropologie et pragmatique émerge ainsi un nouvel objet d'analyse : la parole en actes.
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Cahiers d'anthropologie sociale Tome 6 : poils et sang
Dimitri Karadimos
- L'Herne
- Cahiers D'anthropologie Sociale
- 6 Novembre 2010
- 9782851973764
Depuis l'article, classique, d'E. Leach « Magical Hair » sur la pilosité et les cheveux, la thématique a faiblement mobilisé l'anthropologie, sans pour autant se faire oublier de l'ethnographie. La plupart des monographies possèdent quelques lignes, parfois plus, sur les pratiques et l'imaginaire liés à la pilosité en générale, à la chevelure et, surtout, aux poils (distinction catégorielle qui, soulignons-le, n'existe pas dans toutes les langues, loin de là).
Dans ces travaux, les questions ayant trait à la pilosité sont souvent redoublées par celles liées aux interdits concernant les humeurs corporelles et, plus particulièrement, au sang : ni vraiment humeurs et pas encore véritablement chair, la pilosité reste la partie la plus facilement détachable et transportable du corps sans, toutefois, qu'elle ne se corrompe.
Les dix contributions qui constituent ce volume se proposent d'aborder le sujet de la pilosité suivant, d'une part, une approche comparative liée aux pratiques, notamment celles portant sur les humeurs corporelles - en particulier le sang - et, de l'autre, à l'imaginaire que les deux catégories entretiennent avec cette notion plus générale, mais aussi plus vague, qu'est la vitalité.
Sauvagerie, sexualité et vitalité d'un côté, comportement policé, retenue et abstinence de l'autre ; tels seraient les deux extrêmes du balancier conceptuel que parcourraient la pilosité et le sang dans les pratiques et l'imaginaire humains.
Objets de pratiques et de croyances multiples, ces deux productions corporelles, parfois polarisées sexuellement, sont souvent les signes d'une vitalité fantasmée. De nombreux exemples ethnographiques viendront illustrer ces rapprochements au sein d' une réflexion anthropologique plus large visant à formuler des propositions générales sur l'humain... ce « singe nu mais chevelu ».
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Cahiers d'anthropologie sociale Tome 1 : dire le savoir-faire
Collectif
- L'Herne
- Cahiers D'anthropologie Sociale
- 16 Février 2006
- 9782851973702
Nous vivons dans une époque de mutation anthropologique provoquée, dans une large mesure, par la séparation entre les hommes et leurs outils.
Cette véritable " catastrophe anthropologique ", dont nous sommes tous en même temps responsables et victimes, s'accompagne de la désintégration qu'ont produite dans les sciences sociales les notions réductrices d'Homo oeconomicus, d'Homo religiosus, ludens, ou videns. Cette désintégration est illustrée aussi bien par la création de clones que de nouveaux individus capables de tout consommer, depuis les produits transgéniques jusqu'à la viande d'animaux que nous avons transformés en " cannibales ".
Etudier le savoir-faire dans les sociétés traditionnelles peut donc devenir une vraie ressource, puisqu'on fait alors appel à des modèles qui peuvent montrer à plusieurs niveaux la relativité des idéologies dominantes. Ce programme apparaît d'autant plus intéressant que nous vivons dans une civilisation capable de constituer des archives très sophistiquées de la mémoire sociale, alors même qu'elle est en train de vider l'humanité des appareils symboliques et conceptuels élaborés tout au long de son histoire.
Dans diverses sociétés, les savoir-faire s'expriment par des concepts et des mots dont la valeur sémantique dépasse souvent le cadre des gestes techniques, tâches ou contextes d'utilisation. Et quoique dans certaines cultures le savoir-faire puisse être très développé sans avoir pour autant d'expression linguistique, il existe néanmoins, couramment, une relation étroite entre l'investissement corporel et les catégories stylistiques auxquelles appartiennent les objets.
Les articles qui composent ce numéro explorent ces questions dans des sociétés fort éloignées dans le temps et dans l'espace et relancent le débat autour des pratiques techniques et de leurs modes de transmission.
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Cahiers d'anthropologie sociale Tome 4 : Walter Benjamin
Collectif
- L'Herne
- Cahiers D'anthropologie Sociale
- 17 Avril 2008
- 9782851973740
L'oeuvre de Walter Benjamin fait aujourd'hui l'objet d'une réception qui déborde largement de son domaine d'origine (la critique littéraire) pour investir différents champs du savoir (philosophie, urbanisme, cultural studies). Cependant, rares sont les ethnologues, les historiens ou les sociologues qui s'y réfèrent véritablement. La place marginale, pour ne pas dire inexistante, qu'occupe Benjamin au sein des sciences humaines et sociales, du moins en France, est d'autant plus troublante que ses analyses sur le développement de la culture de masse, la transformation des régimes de communication ou la critique du progrès historique se situent à la croisée de ces disciplines. Ce volume constitue la première tentative pour mettre en regard des contributions d'historiens, d'ethnologues et de sociologues qui ont en commun de porter une grande attention à la singularité de la pensée benjaminienne. Se refusant à l'exercice de l'exégèse, il montre de quelle façon il est aujourd'hui possible de travailler à partir de Benjamin sur des thématiques et des objets extrêmement divers (la conquête de l'Amérique latine, les récits biographiques ou l'anthropologie politique du contemporain). A travers chacun des textes, les concepts, les opérations de pensée et les modes d'écriture propres à Benjamin retrouvent leur force critique initiale, bousculant les lignes de partage des savoirs et renouvelant nos pratiques disciplinaires.
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Cahiers d'anthropologie sociale Tome 7 : désastres
Collectif
- L'Herne
- Cahiers D'anthropologie Sociale
- 11 Septembre 2011
- 9782851973771
Pensée du désastre, penser le désastre, que pourrait être la tâche de l'anthropologie en ce lieu déraisonnable ? Les contributions rassemblées dans ce volume interrogent chacune les plis d'une rupture, la présence constante d'une déchirure, tenant ensemble simultanément l'épuisement du désastre et la création nécessaire à la survie, à la possibilité d'une vie en commun.
Certaines d'entre elles concernent plus spécifiquement la question du savoir et de ses modalités de connaissance : Quelle place a pris ou devrait prendre le désastre dans la construction du savoir anthropologique ? Quelle anthropologie peut émerger des polyphonies propres aux victimes, aux persécuteurs et aux observateurs du désastre ? Que ce soit pour penser les formes de résistance aux désastres naturels, sociaux ou politiques, l'après shoah, les coulées de boue au Venezuela et les inondations en France, ou la question du viol, notamment en Inde.
D'autres s'attachent à un problème d'articulation, de la pensée du désastre et de la pensée conservatrice, du bouleversement radical et de son assise sociale ; articulation qui entraîne vers une désarticulation, vers cette rationalité au plus près de la déraison, opposée à la raison commune. Les ressorts créatifs des productions testimoniales, quelles que soient leurs formes, font émerger de nouvelles praxis : communauté de lépreux en Inde ou encore théâtre d'usagers psychiatriques au Brésil, etc.
Les extraits du journal de l'écrivain Elisabeth Inandiak nous plongent au coeur des remous sociaux et de la réinvention quotidienne des sinistrés des nuées ardentes du volcan Merapi, à Java en 2010.
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Cahiers d'anthropologie sociale Tome 12 : l'art en transfert
Collectif
- L'Herne
- Cahiers D'anthropologie Sociale
- 14 Octobre 2015
- 9782851973825
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Cahiers d'anthropologie sociale Tome 13 : autour du crime
Collectif
- L'Herne
- Cahiers D'anthropologie Sociale
- 4 Mai 2016
- 9782851973832
S'intéresser aux manières dont le crime est défini d'une société à l'autre, aux criminels et à leurs discours, si ce n'est à leurs pratiques, aux victimes ou à celles qui sont qualifiées comme telles : voici le projet ayant animé les anthropologues qui ont contribué à ce numéro. Issus de plusieurs traditions théoriques, spécialistes de différentes aires géographiques (du Maroc à l'Inde, de l'Italie à l'Afrique du Sud), attentifs à des contextes politiques et juridiques hybridant parfois normes coutumières et justice libérale, ces chercheurs ont exploré une palette de questions « autour du crime ». Ce thème central de l'anthropologie a été plutôt négligé, alors qu'il engage des notions cruciales comme la vengeance, l'honneur, l'omerta, les régimes de parole et d'action qui y sont associés, la justice, la vérité et les modalités de les prouver sur la scène judiciaire ou sur d'autres arènes. Choisir d'observer l'acte criminel dans son rapport à l'intentionnalité a permis de questionner les modèles d'agentivité disponibles dans les sciences sociales et cognitives. C'est dire la prégnance de la thématique choisie pour enrichir non seulement l'anthropologie juridique, mais aussi l'anthropologie générale dans son rapport avec d'autres disciplines comme le droit ou la philosophie, en fournissant les instruments théoriques aptes à interroger cet impensé de l'action sociale qu'est le crime.
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Cahiers d'anthropologie sociale Tome 14 : guérir, tuer
Collectif
- L'Herne
- Cahiers D'anthropologie Sociale
- 12 Avril 2017
- 9782851973849
Réflexion anthropologique sur deux notions soeurs : remède et poison. En convoquant sociétés humaines et animales par le biais de la médecine, l'ethnopharmacologie, la botanique, la linguistique ou l'histoire, les contributions étudient les processus qui impliquent la transformation, la guérison ou l'intoxication des corps.
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Cahiers d'anthropologie sociale Tome 11 : montrer, occulter
Collectif
- L'Herne
- Cahiers D'anthropologie Sociale
- 11 Mars 2015
- 9782851973818
Un colloque intitulé « Montrer/occulter. Les dispositifs de modifications de la visibilité dans des contextes rituels. Approches comparatives » a été organisé à Paris par le Laboratoire d'anthropologie sociale et le musée du Quai Branly les 3 et 4 mars 2011. L'intérêt suscité par ce thème tout autant que la fécondité du dialogue comparatiste engagé lors de cette réunion nous incitent à prolonger la réflexion collective sous la forme d'un numéro des Cahiers d'anthropologie sociale. Pour mener à bien une telle recherche comparatiste, il a été décidé que le numéro se composerait de trois types de contribution. Dans la mesure où le choix du thème de recherche est apparu dans le cadre du projet « Ontologie des images, figuration et relations rituelles » (Instituto de Investigación Historicas - UNAM / MQB), le numéro comporte trois articles, anthropologiques et ethnohistoriques, rédigés par des spécialistes du Mexique. Trois autres contributions visent, quant à elles, à étudier des matériaux provenant d'autres aires culturelles (Amérique du Nord, Afrique, Océanie). Enfin, pour compléter l'approche dans la synchronie, des réflexions relevant de l'anthropologie historique et de l'histoire de l'art sont intégrées. La pluralité des approches vise moins à couvrir un champ qu'à esquisser des propositions générales qui puissent, par-delà les lieux et les époques, se faire écho ou être confrontées.