L'agroalimentaire, premier destructeur de biodiversité arrive en tête des activités émettrices de gaz à effet de serre. En cause, un modèle productiviste fondé sur l'hyperconsommation et la rentabilité, responsable d'une perte de valeur écologique, sanitaire et sociale. Un système perdant-perdant qu'il est urgent de réformer. Le bio et son cahier des charges excluant pesticides chimiques et OGM, respectueux de la biodiversité et du bien-être animal, semble offrir un modèle alternatif. Pourtant, les entreprises respectueuses de l'environnement, du consommateur ou producteur et centrées sur le local butent sur un plafond de verre. Cette inertie n'a pourtant rien d'une fatalité, comme l'illustre l'aventure « Biocoop », ouvrant la voie d'un modèle vertueux susceptible de devenir majoritaire. Pierrick De Ronne est le président de l'entreprise "Biocoop" depuis 2019.
«?On a encore le temps?», c'est ce que sous-entendent ceux qui négligent le sujet du climat. Les mêmes affirment souvent que l'humanité trouvera les solutions technologiques pour stabiliser le climat. D'autres, au contraire, considèrent qu'il est «?déjà trop tard?». Ces deux raisonnements opposés aboutissent à un même malentendu... Vu du citoyen, le double message, soit «?on a le temps?», soit «?c'est trop tard?», fait croire qu'il n'y a pas, ou plus, de vraie urgence. Dans cet ouvrage, l'auteur prend la hauteur nécessaire pour sortir de ces postures contre-productives et dresser un juste bilan de la situation?: nous sommes entrés dans un contexte pré-révolutionnaire, une phase préalable à un basculement obligatoire vers un autre modèle de société et de développement. Un livre pédagogique et puissant pour sonner la mobilisation générale.Géraud Guibertest président de La Fabrique Écologique, fondation pluraliste.
Cet ouvrage rassemble les différentes contributions de Christophe André à l'hebdo Le 1, depuis 2018. Qu'il évoque notre incapacité à la patience, notre difficulté à supporter l'incertitude, ce qu'il appelle notre "inertie climatique" ou encore notre rapport au changement, chaque fois, le psychiatre fait mouche et nous aide à prendre un peu de recul sur nos attitudes, individuelles et collectives. Passionnant.
Ce livre de Karel Capek, paru à Prague en 1929, est une véritable petite merveille, et non un "pensum" d'horticulture comme son titre pourrait le faire croire. En effet, il suffit de regarder les quelques dessins de Josef Capek - le frère de Karel - qui font partie intégrante de l'oeuvre, pour saisir tout l'humour, la tendresse et l'originalité de l'ouvrage.
Fleurs et plantes sont bien présentées avec la rigueur du spécialiste, mais un spécialiste qui est aussi poète : et qui mieux que le poète peut nous faire sentir les fleurs, humer la terre et respirer la beauté d'un jardin ? Mois par mois, tel un almanach, Karel Capek nous propose de saisir notre jardin à pleines mains, pour en faire notre paradis !
Pour la première fois, ce texte est édité en belle édition cartonnée.
«?J'ai fait du combat contre la "malbouffe" le fil de mon engagement de député, pour une raison simple?: derrière cette question du bien-manger, il y a tout à la fois la vraie vie des vraies gens, mais aussi, plus fondamentalement, celle de notre identité, de notre culture et de notre art de vivre, alors que s'est développée sous nos yeux une alimentation à deux vitesses, aussi dangereuse pour la santé des individus que pour la cohésion de notre société. Je fais donc de ce combat pour le bien-manger une guerre de civilisation, un vrai projet politique pensé "par en bas", par le concret et le quotidien. Changer notre alimentation pour changer la vie?? Ce livre est conçu comme un antidote à l'inaction et à la lâcheté du politique, trop souvent courbé devant tant d'intérêts si puissamment défendus. Notre citoyenneté est aussi dans notre assiette. Alors, il est temps de passer à table.?» Richard Ramos «?Si nous dérangeons, c'est que nous contribuons à faire changer les choses et c'est ce pour quoi nous nous levons le matin.?» Julie Chapon, cofondatrice de Yuka Richard Ramos est député (Modem) du Loiret et chroni¬queur gastronomique, auteur en 2021 d'un rapport parlementaire remarqué sur les nitrites dans la charcuterie.
L'écologie est une donnée fondamentale de la pensée humaniste d'Edgar Morin. Précurseur dans les années 1970 avec un texte intitulé L'an I de l'ère écologique, le philosophe n'a cessé depuis de réfléchir, ajuster, chercher à convaincre d'une nécessaire "écologisation" de la politique française. Pour Edgar Morin, l'écologie politique ne doit pas se cantonner à la défense des animaux, ou uniquement aux effets du réchauffement climatique mais faire un tout concernant l'avenir de l'individu, de la société et de l'espèce humaine : l'Homme a besoin de la Terre qui a besoin de l'Homme. Face au développement techno-scientificoéconomique qui dégrade la biosphère et nous menace, il s'agit désormais de transformer nos vies et nos modes d'organisation. Telle devra être la nature de notre futur.
Alors que l'urgence climatique n'a jamais été aussi forte, l'hydrogène décarboné est de plus en plus perçu par de nombreux États et institutions telles que l'Union européenne comme un moyen d'atteindre nos objectifs climatiques, de sauvegarder la compétitivité de notre industrie et de développer l'emploi. L'hydrogène bénéficie actuellement d'une dynamique politique et commerciale sans précédent, avec un nombre croissant de plans d'action et de projets dans le monde, comme c'est le cas en France. Le moment est venu de développer les technologies et de réduire les coûts pour permettre à l'hydrogène d'être largement utilisé
« Avant de dire comment j'ai été charmé par ces Voyages de l'aubergine, je tenais à évoquer mon admiration ancienne pour son auteure. La lecture de ce festin en paroles n'a fait que l'augmenter en me la rendant plus proche. Comme beaucoup, je tiens la table pour le plus haut lieu de la sociabilité. Grâce à sa mère et à sa belle-mère, grâce aussi à son goût de la recherche, Nina Kehayan sait 162 manières d'accommoder ce légume. Elles viennent de Provence et du Liban, de Chine et de Roumanie, de Grèce et de Turquie, du Viêt-nam et du Pakistan, des Antilles et d'Haïti, d'Indonésie, d'Inde et de Sicile. Entrée, plat ou dessert, l'aubergine se prête à tous les délices. Je ne connais pas de légume plus délicieusement cosmopolite ni de guide mieux susceptible que Nina Kehayan de vous envoyer illico au marché, puis devant vos fourneaux. Ne tardez pas. » Philippe Meyer, Radio France (extrait de la préface)
«?On déguste les paroles de ce passionné qui se nourrit éternellement dans le travail des autres et qui continue de prendre du plaisir en faisant son travail tout en transmettant cette donnée cardinale. Grande leçon.?» La revue des chefs «?Michel Troisgros expose comment le ciment familial, la beauté créatrice, le plaisir de donner du plaisir, forment la plus sûre parade aux tourments qu'impose l'épreuve pandémique.?» Nouvelles gastronomiques «?Une réflexion profonde et engagée, éclairant une vision de la gastronomie très personnelle, en toute humilité.?» Le Chef magazine Michel Troisgros est un restaurateur français réputé et le représentant d'une des maisons gastronomiques les plus célèbres dans le monde. Il répond dans cet ouvrage aux questions de Denis Lafay, journaliste.
La terre, être silencieux dont nous sommes l'une des expressions vivantes, recèle les valeurs permanentes faites de ce qui nous manque le plus : la cadence juste, la saveur des cycles et de la patience, l'espoir qui se renouvelle toujours car les puissances de vie sont infinies....
Avec ce texte, magnifiquement illustré par Pascal Lemaître, Pierre Rabhinous fait partager son amour pour la Terre, pour la nature, et nous appelle à en prendre soin.
Près de 8 Européens sur 10 s'estiment conscients du changement climatique.
Sont-ils pour autant éco-anxieux, solastalgiques ou dans la peur de l'effondrement ?
L'Union européenne vise à devenir le continent le plus ambitieux sur le plan de la politique environnementale. Pour ce faire, elle devra amener les gouvernements nationaux à concrétiser des mesures à fort impact social, telle que l'interdiction de la commercialisation de nouvelles voitures thermiques d'ici 2035. Ce qui souligne un enjeu prégnant : quel nouveau contrat social sommes-nous prêts à conclure dans la poursuite de nos engagements environnementaux, alors que des millions d'Européens doivent aujourd'hui faire face aux contraintes de « fin du monde » comme de « fin du mois » ?
Des plateaux du sud de l'Ardèche où depuis cinquante ans il expérimente ses convictions, Pierre Rabhi tend ses mains aux femmes, aux hommes déterminés à conscientiser l'enjeu écologique. Son utopie n'a jamais trouvé autant de résonance. Sans doute parce que son cri est, en premier lieu, d'amour.
Gastronome et gourmet, Alexandre Dumas a parsemé ses romans de scènes de repas qui s'achèvent par de savoureux desserts?: baba au rhum, pain d'épices, gaufres et flans... Découvrez les meilleures recettes sucrées de son Grand dictionnaire de la cuisine et partagez un nougat avec le capitaine Pamphile, des glaces avec les héros de La San Felice ou encore des confitures en compagnie de la Reine Margot?!
"The House We Live In", au départ, c'est une création musicale et documentaire qui évoque les questions globales d'écologie via les points de vue de scientifiques (astrophysique, biologie, agronomie...), d'artistes, de philosophes et d'économistes. Réflexion poétique sur nos liens au monde et à la nature, The House We Live In fait vivre l'épopée de la prise de conscience environnementale à travers les témoignages musicalisés de personnalités internationales et engagées. Le résultat est une proposition nouvelle, une expérience sensorielle et contemplative, et un plaidoyer humaniste pour une relation au monde renouvelée.
Aujourd'hui, l'Aube propose de découvrir ce projet via ce beau-livre avec textes et photographies, intégrant un CD/DVD pour en accompagner la lecture.
"Un changement rapide dans la mauvaise direction n'aidera en rien à faire fleurir l'avenir. Certes, nous avons besoin d'un changement, mais d'un changement conscient qui permette une régénération de nos sociétés. Nous avons besoin d'un changement conscient basé sur l'intérêt commun, d'un changement conscient dont l'objectif est de reprendre possession des biens communs et de les re-dynamiser. Ce n'est pas parce que d'autres détruisent et s'approprient les biens communs qu'il est impossible d'en reprendre possession. C'est là que la vraie démocratie participative a un rôle à jouer, car si je veux qu'on prenne soin de la rivière qui traverse mon village et qu'elle soit reconnue comme un bien commun, je dois participer à sa protection."
Pierre Rabhi cultive bien davantage que l'agroécologie : une conception de l'existence humaine réconciliée avec la nature, c'est à dire une civilisation qui sanctuarise cette même beauté vivante qu'elle a fait le choix, au contraire, de détruire. L'inversion des paradigmes, utopique, à laquelle exhorte cet Ardéchois d'origine algérienne, interroge au-delà du rapport à la Terre : le système économique, la déliquescence des valeurs humaines et les conditions de leur restauration, le champ spirituel, la régénération de l'altruisme et de la solidarité... Pierre Rabhi place chacun face à sa conscience et à ses responsabilités. À sa quête de sens.
À cette humanité "vaniteuse, effroyable, suicidaire", il promet le pire. Mais aussi la rédemption et le "bonheur" si elle s'emploie à métamorphoser un modèle de société "agonisant".
S'il n'est plus possible d'être climatosceptique en restant crédible aujourd'hui, certains doutent encore de l'importance des impacts de l'activité humaine sur la biodiversité. D'autres pensent que la biodiversité s'en remettra. Si le terme que l'on se donne est cinq millions d'années, oui, il est certain que la biodiversité s'en remettra. Durant les six cents millions d'années qui nous précèdent, elle en a vu d'autres. Mais elle se redéploiera sans nous, car l'histoire naturelle nous enseigne qu'une espèce n'est jamais éternelle. Si ce terme est de l'ordre d'un siècle ou deux, nous avons de vraies raisons de nous inquiéter de la biodiversité que nous laisserons à nos arrière-arrière-petits-enfants...
Il y a un mystère du sommeil. Certes, c'est un sujet banal de discussions : qui, à côté de la machine à café, n'a pas parlé de sa mauvaise nuit à ses collègues de travail ? Quel parent n'a pas évoqué sa fatigue issue de nuits perturbées par les cris du nouveau-né ? Lors du printemps 2020, chacun ne s'est-il pas interrogé sur son repos bouleversé par une vie confinée ? Et pourtant.
Malgré son universalité, le sommeil demeure une « colonne absente » des mondes de la politique comme de la santé. Il est temps que cela change ! Ce livre est là pour jeter un pavé dans la mare et nous offrir quelques clés pour retrouver un plaisir singulier : le goût de la nuit.
Si la Chine verdit, cela impacte le mode de vie de 1.4 milliard de personnes. Si elle réussit sa mue écologique, les effets d'échelle seront tels que cela donne un espoir nouveau pour l'avenir de notre planète. Depuis quelques années, le pays a investi massivement jusqu'à prendre le leadership mondial de la lutte contre les différentes formes de pollution (air, eau, terre) et le changement climatique, tournant de première importance et dont, à l'étranger, on ne prend pas la pleine mesure. Son programme « Civilisation Écologique », validé par le XIXème congrès en octobre 2017, a pour objectif principal de décarboner l'économie chinoise et de répondre aux fortes attentes des citoyens. Ce livre offre un point de vue inédit sur la contribution des Chinois à la relève du défi écologique mondial
Un jour, je découvris dans la galerie parisienne l'oeuvre de Silvia Bächli. Je montrai la reproduction à mon chef pâtissier, et ensemble nous entreprîmes une composition : différentes couches alternant meringue et feuilletage extrêmement fins - au point que le sucre était à peine perceptible - aux tons pastel - afin de respecter les propriétés de l'aquarelle -, entre lesquelles étaient disposées différentes matières (mousses, etc.) qui assuraient à l'ensemble moelleux mais aussi hauteur. Quant à la forme finale, nous optâmes pour celle d'un papillon, que le maître d'hôtel découpait délicatement au centre avec le dos du couteau, faisant alors remonter les extrémités, telles des ailes. L'ensemble, d'une grande légèreté, semblait flotter dans l'air. Tout comme l'oeuvre de Silvia Bächli. Michel Troisgros Ce livre se lit comme la gourmande déclaration d'amour à l'art et à la nature de l'un de nos plus grands chefs.
"L'équilibre entre l'énergie reçue et l'énergie renvoyée est rompu : il fait de plus en plus chaud.
Conséquence, les forêts brûlent, la glace fond, les océans gonflent. les tempêtes se renforcent. Plus l'air est chaud plus il porte de vapeur d'eau. L'évaporation assèche les sols ici, inonde soudain là-bas..." À travers des anecdotes, des souvenirs et le travail d'une vie, Brice Lalonde fait un constat percutant sur un mouvement politique dévoyé, « les écolos », sur les enjeux de l'écologie devenus planétaires et nous donne quelques raisons d'espérer.
Construit de chapitres courts et vifs, le livre de Brice Lalonde nous donne à réfléchir sur nos responsables et nos responsabilités.
La menace climatique prend de court nos façons de vivre, nos connaissances, nos métiers, nos cultures, nos institutions, nos politiques, c'est à dire tout ce qui devrait nous permettre de l'écarter.
L'objet de cet essai de tenter de décrire les biais de représentations de la réalité ; afin de reformuler la menace en termes opérationnels pour la contrer. Puis de proposer une organisation, accompgnée d'outils et desolutions efficaces, massivement reproductibles à l'échelle du temps qui reste.
Les auteurs, économiste du sport et élu municipal, font l'état des lieux du football, entre crise économique, crise sanitaire et faillite du principal diffuseur Mediapro. Ils abordent des thèmes tels que la cadence des matchs, le football féminin ou encore les supporters, et plaident pour une régulation internationale.