" Pendant une saison, le foyer d'une famille pékinoise fut pour moi le centre du monde, mon berceau, le lieu de ma naissance à la Chine. " Se laver, manger, se déplacer, prendre des bains dans la glace, donner des rendez-vous, flâner entre hutong et gratte-ciel, fêter le nouvel an chinois, jouer au Mah-jong, suivre les feuilletons télé... En un mot, vivre à Pékin: c'est autre chose que de le craindre ou d'en rêver. Maja Raphaël nous offre ici plus qu'un regard. Une proposition de partage - et de compréhension - de la vie quotidienne au sein d'une unité d'habitation pékinoise, à partir de ses notes tenues au jour le jour. Mieux qu'un guide, une clé pour comprendre un autre monde.
Pour mieux connaître et comprendre la nouvelle grande région des Hauts-de-France : plongez au coeur du territoire, sillonnez ses villes et ses campagnes, sondez les coeurs et les esprits de ses habitants, sans perdre le fil de l'Histoire. De Bray-Dunes à la baie de Somme, d'Ault à Château-Thierry, de Soissons à Bouvines et de Lille à Amiens, quatre grandes étapes mettent à jour les nouvelles frontières de la grande région et soulignent ses caractéristiques les plus significatives.
Quelles sont les réalités de ses habitants, leurs valeurs communes, différences, atouts, espoirs ?
Quels souvenirs à partager et quel avenir à construire ensemble ?
Ce voyage foisonnant dans l'espace et le temps, abondamment illustré, en ouvre les perspectives.
« En 1936, au moment du Front populaire, les travailleurs ne demandaient pas les congés payés qui leur furent accordés : ils voulaient la semaine de quarante heures ! Aujourd'hui, l'institution des vacances nous est si naturelle que nous nous interrogeons rarement sur leurs origines, leurs paradoxes, leurs conséquences. L'intérêt du livre de Jean Viard vient dès lors de la découverte, par une approche constamment double de l'histoire et du social, des fonctions et des résonances du "temps vacant" dans nos sociétés. L'auteur montre comment ce temps nouveau bouleverse nos idées et notre usage de l'espace. Il apporte en deux cents pages, par un effet kaléidoscopique, de nouvelles interprétations d'une institution que l'on croyait de l'ordre strict de la conséquence sociale. Bref, il invite, pour les "penser", à sortir les vacances du musée Grévin de la lutte des classes. » Hubert Nyssen (reprise de la 1re édition).
« Terre inachevée jusqu'à la perfection / Nature à l'état brut toujours en gestation / Se façonnant au rythme des colères du vent / Le Sahara se surprend à rêver / qu'il fut un jour une immense mer » Ourida Nekkache « Tu cours sur la dune, éperdue et radieuse, silhouette sombre nimbée de lumière. / Tu lèves les bras et, dans cet envol, dans un flot de lumière rouge et crissant, tu viens à moi / toi ma folie dansante, toi ma solitaire et toute nue venant à moi [...] » Maïssa Bey Poésie, images, vertige des mots et des sens, fusion des êtres et des éléments, Sahara, mon amour est une superbe déclaration de deux femmes à l'une de leurs puissantes certitudes, ce désert qui bruisse de vie et qui, sans cesse, change au gré de sa minérale éternité.
« Le projet d'un livre d'entretiens entre un président de région et un sociologue est une idée que nous avions depuis longtemps. Car il nous semblait utile de mener une réflexion sur la transformation du territoire français depuis la mise en place de la décentralisation. Nous voulions faire un «point d'étape» des réussites, comme des échecs, et ouvrir des pistes de transformations à nos yeux nécessaires.
Mais le fond de ce livre a été modifié par la sortie du rapport du comité Balladur. L'aspect innovant de certaines de ses propositions, les onze métropoles en particulier, devait être pris en compte. Par contre, sa méconnaissance profonde de la France non urbaine et sa volonté d'économies bien légitime, mais sans chiffrage des économies que l'État lui-même pourrait faire en libérant le territoire de ses multiples doublons, devaient être dénoncées.?Enfin, la fusion des élus des départements et des régions est pour nous une recentralisation masquée. Il fallait la combattre. Au final, ce livre est une analyse d'une France jacobine qui a commencé à changer, et une réponse au rapport du comité Balladur. » Alain Rousset et Jean Viard.
Revenu du sacro-saint principe de "distance", en ethnologie, Pascal Dibie fait de son propre village un terrain d'étude. À travers son expérience de la vie rurale et de ses voyages en Amérique, il nous livre une analyse à la fois empirique et documentée du milieu paysan des années 1980 face à l'avancée de la ville.
Si le narrateur est présent à chaque page, c'est cette partie de l'Asie constituée essentiellement par l'Inde, mais aussi le Népal et le Tibet, qui est l'héroïne absolue de ce merveilleux récit. Avec sa nourriture immangeable pour le vulgum pecus coréen (et nous alors ?), ses pickpockets, son incommensurable crasse, ses vaches sacrées, ses grands Sages, son absence de papier Q, ses auberges improbables et surtout son extraordinaire fatalisme - qui m'a fait souvent hurler de rire, avant même d'essayer d'en comprendre la leçon - ce monde si lointain, dans tous les sens du terme, nous touche droit au coeur et remet parfois solidement en cause nos valeurs tellement occidentales.
Le Gers fascine: l'on pourrait s'interroger sur les raisons profondes de cet attachement. " Il se dégage quelque chose. " Est-ce l'air et le climat, la nature, les paysages ou les mentalités. On y revient, on n'arrive pas à s'en détacher. Et souvent pour des raisons mystérieuses. Les auteurs nous dévoilent ces mystères en nous faisant partager leur amour du Gers et les bonnes raisons qu'ils ont d'y revenir sans cesse.
Partout les territoires s'imbriquent de plus en plus étroitement et s'organisent en intercommunalités diverses avec la participation active des composantes de la société. A Rennes cela s'est traduit par la transformation du District en communauté d'Agglomération, la naissance d'un pays et la création d'un conseil de développement. C'est l'histoire de ces transformations que raconte ce livre en quadrichromie, très illustré (50 cartes et photos) pour comprendre comment en 30 ans une ville se transforme en pôle de développement et devient une des villes préférées des Français pour sa qualité de vie.
L'intercommunalité rennaise née en 1970 a plus de trente ans d'histoire. Quoique sa naissance ait été difficile, elle est aujourd'hui souvent reconnue comme un modèle.
Son premier objectif dans les années 70 a été l'organisation de l'espace, car, comme dans les autres agglomérations, les prévisions indiquaient une croissance exponentielle de la population : il fallait donc s'y préparer. Dans les années 80, les élus élargissent leurs réflexions à l'ensemble du champs du développement local : habitat, économie, emploi-formation. Il s'agit alors de susciter et de planifier le développement résidentiel et économique. Après 1989 les compétences sont étendues aux transports et aux déchets, la solidarité intercommunalité en matière d'impôts et d'équipements devient réalité. Un nouveau pas est franchi fin 1999 avec la création du pays de Rennes et de l'agglomération " Rennes Métropole ". C'est parce qu'elle a accompagné chacune des étapes de ce développement que l'Audiar était la mieux placée pour raconter cette histoire à la fois administrative, politique et surtout humaine.
L'Audiar (agence d'urbanisme et de développement intercommunal de l'agglomération rennaise) s'est associée à l'université Rennes 2 pour écrire l'histoire de l'intercommunalité à Rennes.
Chaque histoire nous offre un aperçu de la société chinoise et reflète tout à la fois le potentiel d'initiative, de défense et de rêve de cette société moderne ; la difficulté pour un Chinois de montrer ses émotions et le prix à payer pour son enrichissement ; la manière chinoise d'aimer, de haïr, de chercher un travail, etc. Il s'agit de textes simples en apparence, mais doués d'une puissance mystérieuse et bénéfique, permettant de lire la Chine ancienne à travers la moderne, et vice-versa. Le tout sous une approche directe, profonde de la manière d'être de la Chine d'aujourd'hui, confrontée à ses rythmes et soucis de pays "usine du monde" et à ses "outils culturels" (ou atavismes) antiques. Quelques exemples de proverbes : Le plaisir est dans la brûlure / Le corbeau vole et le lapin court / Retarder le moment de frapper / Boyaux de pierre et
coeur de fer / Les morts ne sortent pas par la porte...
Les dirigeants chinois ont décidé la construction d'un barrage gigantesque sur le Yangtsé, entraînant le déplacement de plus d'un million de personnes. Wei-Wei part à la rencontre des lieux et des habitants de cette région, voués à la disparition. Elle nous entraîne au coeur d'une Chine où tradition et modernité cohabitent, mêlant les péripéties du voyage aux anecdotes et instantanés sur la beauté des sites. Elle nous fait également partager les inquiétudes des chinois, experts, journalistes ou paysans face aux décisions de Pékin. Ce récit porte l'espoir d'une mobilisation internationale des consciences pour contrer ce projet destructeur d'un patrimoine culturel et
humain unique et également gros, en cas de rupture du barrage, d'un désastre à la dimension de la Chine.
ce livre a un personnage et un seul.
ce personnage est une ville, ce qui n'est pas si fréquent pour un livre : montpellier, ancestrale cité du languedoc, huitième ville française, dynamique pôle méditerranéen, référence scientifique de niveau mondial. [. ] montpellier est allée plus loin et plus vite que ne l'espéraient ceux qui la favorisèrent dans les années 1960. car sa vieille culture de la diversité et de la tolérance, son savoir-lier entreprises et sciences, son cadre architectural et naturel, tout concourt, avec une gestion municipale ambitieuse et portée vers l'avenir, à ce que la cité prenne en main sa propre transformation.
la ville depuis croît en hommes mais aussi en savoir et en capacité à faire rêver. ce livre est écrit pour les jeunes et les moins jeunes, ceux qui sont nés ici, ceux qui viennent d'ailleurs, les arrivants anciens ou récents qui chaque année migrent par milliers. un livre aussi pour les estivants fidèles et les exilés qui voudraient revenir, et peut-être un peu aussi pour les vacanciers, ne serait-ce que les touristes d'une nuit, et pour ce gros tiers de la population française qui prétend vouloir vivre un jour à montpellier, parfois sans même avoir visité une seule fois la ville.
ce livre est écrit pour tous ceux qui aiment montpellier, qu'ils y vivent ou qu'ils en rêvent. il dresse un portrait de la ville, cherche à en saisir l'histoire, le peuplement, la morphologie, les enjeux, mais aussi l'esprit, car je crois qu'on peut parler, ici particulièrement, d'un singulier esprit des lieux. a partir de là, on pourra essayer de saisir une part de l'avenir, si on peut le prévoir. jean viard, sociologue, directeur de recherche cnrs.
« Il n'existe pas de mot pour désigner spécifi quement les personnes qui pratiquent ces échanges de maison ; le mot « échangeur » évoque plutôt l'asphalte d'un échangeur autoroutier ou la tuyauterie d'un échangeur de chaleur. Quant au mot « échangiste », il provoque un sourire égrillard qui ne laisse aucun doute sur l'image mentale formée dans le cerveau de celui qui l'entend.
Je vous propose, faute de mieux, le néologisme « doméchange » pour traduire « home-exchange » et « doméchangeurs » pour nommer ceux qui doméchangent leur domicile. Qu'en pense l'académie ? » Gérard Bousquet présente ce phénomène d'échange d'habitations le temps des vacances. Par le biais d'anecdotes, il dresse le portrait de ce style de vacances pas encore classique, mais qui, surtout en temps de crise, prend tout son sens.