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Bord De L'Eau
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Revue Le Festin n.133 : Le temps des métamorphoses
Collectif
- Le Bord de l'eau
- Revue Le Festin
- 13 Mars 2025
- 9782385190910
Rien ne se perd, tout se transforme. Les lieux comme les usages. Le festin emmène ses lecteurs à la découverte de lieux qui se réinventent, édifices transformés, réhabilités, coins de nature renouant avec leur vocation première. Dans ce numéro il sera aussi question de destins inattendus, de femmes et d'hommes ayant transformé la vie des autres ou changé la leur. Bifurcation, reconstruction ou révolution, chaque époque interroge nos manières de faire, de penser et d'habiter.
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Revue Le Festin n.129 : Réparer les vivants
Revue le festin
- Le Bord de l'eau
- Revue Le Festin
- 6 Avril 2024
- 9782385190439
Au printemps, LE FESTIN dédie ses pages à ceux qui ont pris soin de l'autre à travers les siècles.
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Revue Le Festin n.130 : Prendre l'air
Collectif
- Le Bord de l'eau
- Revue Le Festin
- 15 Juin 2024
- 9782385190491
Été 2024 - no 130 Cet été, le festin vous invite à sortir au grand air, à profiter des chemins de traverse comme du plaisir du jeu, qu'il appartienne à l'enfance ou au folklore, qu'il se pratique en dilettante ou soit devenu sport olympique. Déambuler dans les jardins creusois de Gilles Clément et d'Alain Freytet (23), découvrir le haras national de Pompadour (19), ou le théâtre gallo-romain des Bouchauds (16), marcher vers Compostelle à travers la Dordogne (24), s'échauffer sur un fronton de pelote au pied des Pyrénées (64) comme à Conakry, suivre la trajectoire du mythique ketch Joshua du navigateur Bernard Moitessier (17)... Autant d'invitations à reprendre son souffle comme à se mettre en mouvement.
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Revue Le Festin n.132 : Histoires de familles
Collectif
- Le Bord de l'eau
- Revue Le Festin
- 3 Décembre 2024
- 9782385190903
Un numéro centré sur l'histoire des familles de Nouvelle-Aquitaine, entre dynasties de châtelains, sagas industrielles, couples d'artistes, compagnons de combats, histoires de filiation et d'amitié, entre autres.
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Migrations au temps des crises écologiques : ÉCOLOGIE & POLITIQUE N° 70
Collectif
- Le Bord de l'eau
- Revue Ecologie Et Politique
- 7 Mai 2025
- 9782385191351
Dossier coordonné par Michèle Descolonges et Mohamed Larbi Bouguerra Les dévastations climatiques, les territoires qui souffrent de la faim et de la soif, les conflits armés, les reconfigurations mondiales du travail, les atteintes à la liberté d'expression, les violences à l'égard des femmes, engendrent en permanence des migrations contraintes et leurs drames, ceux des humains et des autres vivants. Les transmigrants sont ainsi souvent sommés de « s'intégrer » quand ils arrivent en Europe. Mais quelles appartenances leur propose-t-on, voire leur impose-t-on ? Il s'agit ici d'explorer le monde des migrations souvent contraintes par le contexte du changement climatique, pour témoigner ce faisant de l'expression de projets de transformation politique radicale.
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L'ombre de l'IA Ravages, déshumanisation et servitude
Mathias Lefevre, Jacques Luzi
- Le Bord de l'eau
- Revue Écologie Et Politique
- 15 Novembre 2024
- 9782385190859
La plupart des discours sur l'« intelligence artificielle » (IA) tendent à diriger notre attention surtout sur ses prouesses, ses réussites et ses promesses parfois fantasmatiques, certainement pour la rendre plus acceptable. Ils ne disent rien ou presque de son utilité réelle, de ses coûts, de ses dangers, qui sont ainsi minimisés ou voilés, et donc laissés dans l'ombre. C'est sur cette ombre que les textes réunis ici visent à répandre un peu de lumière. En effet, en tant que moyen de renforcement et de complexification du système industriel, l'IA accentue à la fois la déshumanisation, les ravages environnementaux et l'hétéronomie que ce système engendre nécessairement. L'IA réellement existante aggrave dès aujourd'hui la crise écologique et sert à perfectionner des logiques d'accumulation et des technologies de guerre et de contrôle social déjà présentes. Elle est l'outil d'un cybertotalitarisme en marche, qui va se heurter au chaos que provoque son déploiement.
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Aux fondements de l'écologie politique
Jean-paul Deléage
- Le Bord de l'eau
- Revue Ecologie Et Politique
- 17 Mai 2018
- 9782356875785
Notre espèce est devenue mortelle à échéance pensable à partir du jour où a été construite l'arme nucléaire. Il nous faut donc apprendre à penser, en des termes neufs, non seulement notre appartenance à la nature, mais encore les rapports sociaux injustes et les régulations politiques archaïques qui pèsent sur les humains. Pour cela, il importe de reconsidérer les fondements de l'écologie politique. L'écologie politique est d'abord la pensée critique du culte de la productivité, mantra des temps modernes. Cette dernière, longtemps promesse d'abondance, s'est inversée en machine d'exclusion des humains et se trouve à la source de ravages mortifères de la nature. La critique écologique ne saurait par ailleurs se cantonner aux frontières nationales et la politique écologique sera transnationale ou ne sera pas. Enfin, l'universalisation de la marchandise ne peut être que celle de la crise sociale, écologique et morale dont souffre l'humanité.
Aussi s'agit-il ici de revenir sur les fondements de cette liaison tumultueuse entre écologie et politique en donnant à lire quelques textes incontournables dans des domaines aussi différents que ceux de l'histoire, du droit, de l'économie, de la philosophie ou encore de l'anthropologie.
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L'université face au désastre écologique : Réflexions depuis les atecopols
Revue écologie et politique
- Le Bord de l'eau
- Revue Ecologie Et Politique
- 3 Novembre 2023
- 9782356879851
Quelles sciences et quel enseignement supérieur dans un monde confronté aux ravages écologiques et qui devrait connaître des transformations radicales d'imaginaires et d'organisations sociales ?
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Extractivisme : logiques d'un système d'accaparement
Fabrice Flipo
- Le Bord de l'eau
- Revue Ecologie Et Politique
- 22 Novembre 2019
- 9782356876720
Le développement économique mondial de la société thermo-industrielle repose sur une réalité physique que l'on a longtemps eu du mal à saisir et qui peut être résumée à une accélération vertigineuse des flux de matières utilisées pour alimenter l'activité humaine.
L'extractivisme décrit cette logique de prélèvement massif de ressources venant alimenter la machine économique.
Utilisé de manière critique au tournant du XXIe siècle par des chercheurs et des militants d'Amérique du Sud pour décrire le phénomène d'exploitation intensive et généralisée de la nature dont ils étaient témoins sur leurs territoires, le terme d'extractivisme tend par la suite à se généraliser à l'ensemble des projets d'exploitation industrielle de la nature. Projets qui ignorent aussi bien l'épuisement des ressources que les impacts destructeurs d'un point de vue social et environnemental. Cette logique d'extraction de valeur à des fins d'accaparement ou de dépossession, peut s'appliquer à l'exploitation de ressources sous toutes ses formes : force de travail, savoirs (data mining), connaissances autochtones (biopiraterie), etc.
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Dans les filons de la transition : Energie, minerais et réproduction du capitalisme
Doris Buu-Sao, Leny Patinaux
- Le Bord de l'eau
- Revue Ecologie Et Politique
- 19 Avril 2024
- 9782385190293
Quelles sont les transformations contemporaines des systèmes productifs dans un contexte de renouveau extractif favorisé par l'impératif de transition énergétique et les promesses de modernisation écologique qui l'accompagnent?? Il s'agit ici d'interroger le verdissement de l'extraction des ressources fossiles, ainsi que le développement de nouvelles sources d'approvisionnement énergétique pour montrer que les deux domaines ne sont pas toujours distincts.
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Penser les effondrements : critiques d'un récit dominant
Jean-paul Deléage, Michèle Descolonges
- Le Bord de l'eau
- Revue Ecologie Et Politique
- 15 Avril 2022
- 9782356878472
Ous la dénomination apparemment politique et scientifique de collapsologie, l'effondrement de la société thermo-industrielle est conçu comme la baisse rapide et irréversible de certains services de base fournis à l'ensemble de la population et (parfois) garantis par la loi : air respirable, eau potable, alimentation, énergie, ramassage et traitement des déchets, sécurité, télécommunications, mobilité, etc. Dans ce dossier, il s'agit d'étudier la réalité et les composantes des courants effondristes et de comprendre pourquoi ils ont une audience. Est en cause une tension entre, d'une part, le besoin de « rendre le monde disponible », c'est-à-dire d'en contrôler toutes les dimensions, de recourir à des moyens de ce contrôle pouvant aller jusqu'au transhumanisme, autrement dit jusqu'à la construction de l'homme-machine, avec le risque corollaire, celui d'une perte de capacité de renouvellement de la pensée. Et, d'autre part, le constat de pouvoirs globaux, insaisissables, ce dont « l'incertitude », l'effondrement des « règles » de protection seraient une traduction - d'où l'obsession de la sécurité et la haine de « l'étranger parmi nous ». Simultanément, des références à Kropotkine, et plus près de nous à Alexandre Grothendieck et au mouvement Survivre et Vivre, reprennent de la vigueur et trouvent de nouvelles filiations. Un paradoxe nous est posé : les collapsologues occupent dans la Cité la fonction traditionnelle de prophètes de malheur, dégagée de référence religieuse explicite ; mais cette fonction reste essentielle. C'est ainsi que l'écologie politique est confrontée à son rôle en matière de pensée critique. Quelle en est l'actualité ? Telle est la question essentielle que pose ce dossier.
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Cultiver la terre avec des algorithmes ?
Revue écologie et politique
- Le Bord de l'eau
- Revue Ecologie Et Politique
- 21 Avril 2023
- 9782356879295
L'agriculture numérique - présentée comme la dernière phase de l'industrialisation de l'agriculture - constitue aujourd'hui, pour un certain nombre d'acteurs, la voie privilégiée pour aborder la transition écologique qui s'impose en particulier dans les sociétés industrialisées. Présentée souvent comme la « solution » à tous les problèmes provoqués par l'industrialisation de l'agriculture, elle repose pourtant elle-même sur la logique industrielle qui prévaut depuis un siècle et demi dans les pays industrialisés. Elle présente par elle-même un coût environnemental non négligeable, qui n'est presque jamais interrogé.
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Dans ce numéro, la revue Illusio engage une réflexion sur les thématiques du corps, de la santé et de la médecine en réunissant les contributions de sociologues, psychanalystes, anthropologues, philosophes et professionnels des soins. L'orientation principale de ce travail sera d'interroger la manière dont la santé est, aujourd'hui, produite dans une société où prédominent la marchandise, le spectacle et la vitesse.
Dans un premier temps, le savoir lié à la santé et à la médecine a été questionné. En effet, au coeur des débats médiatiques, des enjeux politiques et des préoccupations internationales, la santé est partout présente. Mais qu'est-ce vraiment que la santé ? Pour répondre à cette interrogation, cette santé sera interprétée par des auteurs qui analysent la médecine et l'éducation qu'elle produit dans la formation de l'esprit et du corps médical. Comment ce corps médical a-t-il été dominant sur la santé en Occident et comment est-il, aujourd'hui, démuni, voire en souffrance, face à l'industrialisation massive de la santé ? Ce sont bien là les catégories du normal et du pathologique qui seront radicalement réinterrogées.
Dans un deuxième temps, se pose la question des enjeux de cette santé contemporaine au regard des personnes confrontées à la maladie, à la précarité et à l'altérité que provoque quotidiennement la souffrance. Différentes analyses seront proposées permettant d'expliciter la réalité de personnes dépendantes d'institutions médicales et ainsi, enchaînées à l'idéologie d'un corps qui devrait être parfait. Pourtant, dans certaines situations, ce corps ne peut pas l'être ! Ici seront présentées des réflexions sur la situation des personnes en fin de vie, des personnes sans abri, des personnes sous addictions, des femmes et de l'épuisement au travail, des corps modifiés par la place accordée au génétique, des artistes et de leur rapport à la maladie dans la création.
Enfin, l'idéologie d'un corps parfait sera analysée par le biais du corps performant, c'est-à-dire d'un corps qui testera, sans limites et de manière pathologique, les frontières de la vie et de la mort. L'étude du corps sportif sera donc au coeoeur de ce dernier volet en présentant une réflexion sur le dopage, l'eugénisme et le sport, l'éducation des corps sportifs et plus particulièrement, la place de la médecine du sport dans ce système. En fait, comment fabrique-t-on par le sport une surhumanité avec toutes les perversités que cela peut engendrer ?
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De l'enfance au temps de l'humanité superflue
Collectif
- Le Bord de l'eau
- Revue Illusio
- 19 Octobre 2018
- 9782356875860
Dans ce numéro, le cOllectif illusiO invite les auteurs à penser les transformations contemporaines du statut et du temps de l'enfance. Ce premier volume (il y en aura deux) est composé de textes d'horizons disciplinaires et théoriques multiples. Il s'organise en trois parties :
Émancipation - Éducation - Aliénation.
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Les enfants de la machine
Mathias Lefevre, Jacques Luzi
- Le Bord de l'eau
- Revue Écologie Et Politique
- 4 Novembre 2022
- 9782356878922
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Sur les traces de la santé environnementale
Collectif
- Le Bord de l'eau
- Revue Écologie Et Politique
- 12 Avril 2019
- 9782356876324
En prenant acte du recours croissant à la notion de santé environnementale dans les politiques publiques depuis une quinzaine d'années, il s'agit d'interroger la plasticité de cette notion à travers son histoire et à travers les forces sociales qui participent à la façonner. Un regard distancié sur cette notion est nécessaire, la santé dite environnementale pouvant ne constituer que le dernier avatar d'une préoccupation ancienne : celle de la relation entre la santé des êtres humains et les écosystèmes qu'ils habitent. L'émergence de cette notion, au tournant du XXIe siècle, s'inscrit dans un contexte d'incertitudes et de crise de la biomédecine :
Après l'ère des « victoires spectaculaires » sur les maladies infectieuses, les dernières décennies voient naître des incertitudes quant aux effets sanitaires de certains choix de développement (agriculture intensive fondée sur le recours aux pesticides, usage du diesel, nanoparticules, etc.). Pour mieux caractériser ce moment de structuration de politiques publiques autour de la santé environnementale, en l'inscrivant dans une perspective historique, les regards d'historiens et de sociologues spécialistes des questions de santé, ainsi que ceux de géographes et de membres des professions médicales, permettent d'éclairer la manière dont l'action publique et les pratiques de santé peuvent être transformées lorsqu'une attention plus soutenue est portée à l'altération des écosystèmes dans lesquels évoluent les sociétés humaines.
Ils révèlent aussi comment la notion de santé environnementale peut être utilisée pour renforcer les frontières socialement construites entre la santé publique et la santé au travail, en ignorant la question des risques industriels.
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Les mises en Economie de l'environnement
Collectif
- Le Bord de l'eau
- Revue Ecologie Et Politique
- 20 Avril 2016
- 9782356874559
En ce début de XXIe siècle, de nombreux acteurs politiques et économiques, y compris des ONG environnementalistes, promeuvent une politique de préservation de l'environnement qui soit compatible avec les logiques de croissance économique, voire qui s'appuie sur des stratégies de marché. Dans ce cadre, depuis une trentaine d'années, nous assistons à une fl oraison d'instruments économiques et de tentatives de construction de marchés spécifi ques à l'environnement comme les permis de pollution, les banques de compensation ou les services écosystémiques. Ces politiques, dénoncées par de nombreux militants altermondialistes comme une marchandisation de la nature, sont souvent présentées comme le résultat du tournant néolibéral de la fi n des années 1980.
Il s'agit de proposer ici une analyse originale des diff érentes tentatives d'intégration de l'environnement dans l'économie en mettant l'accent sur diff érents aspects peu développés dans les réfl exions contemporaines. En partant d'une analyse de longue durée qui montre que la volonté de mettre en économie l'environnement précède largement le tournant néolibéral des années 1980, c'est la pluralité des formes de mises en économie de l'environnement qui est donnée à voir. Cette pluralité répond à des logiques diff érentes qu'il est essentiel de distinguer dans un souci d'analyse ou d'action. Par ailleurs, il s'agit de ne pas prendre pour acquis l'existence eff ective d'un marché de l'environnement comme le proclament les tenants du marché de la biodiversité et parfois leurs adversaires. Il semble au contraire nécessaire de pointer les nombreux tâtonnements et diffi cultés de l'évaluation monétaire, malgré les eff orts répétés ainsi que les échecs déjà perceptibles de la construction de ce type de marchés comme celui des services écosystémiques. Finalement, les instruments et politiques de mise en économie de l'environnement sont, dans bien des cas, des opérations incantatoires, destinées à modeler les signifi cations et les représentations pour faire du marché le seul horizon politique possible. Comment, dans ce contexte, construire une politique critique qui ne prenne pas pour acquis ce projet idéologique ?
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REVUE TETE-A-TETE n.2 : témoigner
Collectif
- Le Bord de l'eau
- Revue Tete-A-Tete
- 22 Novembre 2011
- 9782356871497
« Témoigner » pose la question de la médiation vers autrui de ce qui a été vu, entendu, vécu, donc nécessairement passé au crible de la parole, de l'image ou du texte.
Les transformations, les écarts, même infimes, que suppose toute adaptation au médium choisi semblent faire de l'erreur et du mensonge des données consubstantielles à l'acte de témoigner. Autant qu'à celui qui témoigne, on pourra s'intéresser à la valeur de l'acte, perçu et jaugé à l'aune des preuves avancées et de leur mise en forme. Entre ce qui relèverait du devoir de mémoire institutionnalisé et d'un voyeurisme garantissant les petits succès d'audience, s'ouvre un large spectre où l'indécence et la vertu ne sont pas forcément là où on les attend.
Le témoin, c'est aussi l'objet que l'on se passe de main en main pour écrire l'histoire. Si le documentaire a toujours soigné ses effets de véracité, la fiction n'a pas manqué de les exploiter dans une esthétique du témoignage qui vise la mise en place d'un régime de croyance. Cependant, ce sont aujourd'hui certaines images « low tech » qui semblent investies d'une nouvelle crédibilité. À l'instar de ces « pocket-films » tournés sur téléphone portable dans les rues du Caire ou de Benghazi, de nouveaux médias privilégient le témoignage comme relation directe, « im-médiate », entre la source de l'information et son public.
Ces clichés, films et textes circulant sur la toile nourrissent l'illusion d'une mondialisation du vrai, d'une image enfin « juste », libérée des grands groupes de presse et des États, mais aussi de toute mise en forme. La vérité des caméras de surveillance en somme. Mais qui est le témoin ? Celui qui est filmé, ou celui qui filme ? Celui qui raconte ou celui qui est raconté ? Comment les récits et les oeuvres issus d'un matériau brut transformé, peuvent-ils encore nous dire quelque chose du monde alors que ce même monde entre déjà dans nos maisons sans filtre ?
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Écologies politiques depuis les Outre-mer
Ecologie Et Politique
- Le Bord de l'eau
- Revue Ecologie Et Politique
- 3 Décembre 2021
- 9782356878229
Aux frontières de l'imaginaire politique de la nation, les Outre-mer et leurs habitants sont aussi aux marges des conceptualisations des enjeux écologiques globaux depuis la France. Cette marginalisation est surprenante tant au regard de leurs écosystèmes, abritant 80 % de la biodiversité nationale dont une forêt primaire en Guyane, 20 % des atolls de la planète en Polynésie et la plus grande barrière récifale au monde en Nouvelle-Calédonie, qu'au regard de leurs luttes. Des manifestations contre les pesticides aux Antilles à la quête de justice à la suite des essais nucléaires en Polynésie en passant par les oppositions à l'extractivisme minier en Guyane ou aux politiques de déchets à La Réunion, les habitants des Outre-mer ont produit des conceptualisations de la crise écologique à partir de leurs situations postcoloniales. En collaboration avec l'Observatoire Terre-Monde, ce dossier propose de penser ces écologies politiques depuis les Outre-mer.
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Vers de nouvelles écologies populaires ?
Revue écologie et politique
- Le Bord de l'eau
- Revue Écologie Et Politique
- 9 Avril 2021
- 9782356877710
Dans les années 1950, la France bascule dans une société de consommation. Cela ne se fait pas sans résistances. Bien que rarement motivées par l'« écologie » en tant que science de la biosphère, les résistances cherchent à préserver un « monde vécu » (André Gorz) contre l'envahissement de logiques extérieures et mal maîtrisées, cependant non sans un désir d'obtenir une juste part de la production, désir sur lequel s'appuiera le socialisme.
Quelques décennies plus tard, sondages et enquêtes montrent qu'une large part de la population a conscience des enjeux écologiques au sens très général du terme, sans pour autant disposer d'une intelligibilité fine qui lui permettrait de se repérer avec suffisamment de certitude entre les causes et les conséquences des problèmes. De puissants intérêts s'opposent à une telle évolution des consciences, perçue comme pouvant menacer la bonne conduite des affaires. De fait, la pression consumériste demeure, comme en témoignent les travaux sur les usages d'Internet dans les classes populaires. Dans ce contexte, la réaction des Gilets jaunes face à la taxe carbone a pu être interprétée comme une contestation de ce qui était présenté comme une « mesure pour sauver la planète ». Et si les classes populaires investissaient l'écologie autrement que les écologistes attitrés ou les mouvements constitués ? Les enquêtes proposées ici montrent d'autres voies, d'autres rêves, plus proches de la maîtrise cégétiste low-tech de l'outil de production que de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.
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À contre-fil de la technologie : mesure et autonomie
Mathias Lefevre, Jacques Luzi
- Le Bord de l'eau
- Revue Ecologie Et Politique
- 20 Novembre 2020
- 9782356877420
Les sociétés industrielles sont des (im)mondes technologiques.
Les technologies y sont omniprésentes dans toutes les dimensions de l'existence et cette dépendance aux artéfacts ne cesse de s'accentuer avec l'expansion des nouvelles technologies, servant la pseudo- transition énergétique et numérique. La neutralité de cette accélération technologique, comme de sa capacité à surmonter les nuisances industrielles, est un leurre. Ne pas y succomber suppose au contraire de s'interroger sur ses conséquences environnementales et humaines, culturelles et politiques, et, plus généralement, sur la place qu'occupent les techniques dans les rapports villes-campagnes, en fonction du sens donné à la liberté, à la « vie bonne » et à la démocratie.
La critique du progrès technologique porté par l'imaginaire de la maîtrise a donc pour corollaire le soutien aux projets cherchant à développer des techniques dont la finalité serait le progrès de l'autonomie d'humanités réaffirmant leur appartenance à la Terre.
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Retour sur terre ; pour une éthique de l'appartenance
Collectif
- Le Bord de l'eau
- Revue Ecologie Et Politique
- 21 Novembre 2018
- 9782356876119
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REVUE TETE-A-TETE : pirates
Collectif
- Le Bord de l'eau
- Revue Tete-A-Tete
- 24 Novembre 2015
- 9782356873910
Bandit de grands chemins, des mers ou de l'internet, le pirate fait fi gure de voleur patenté qui peut commettre le pire pour servir son propre intérêt. Ces spoliations violentes peuvent pourtant tenir de l'héroïsme quand elles visent le détournement ou la mise en faillite des systèmes aux fi ns d'une redistribution des savoirs et des biens. La lutte contre certains dispositifs jugés liberticides peut aussi bien mener les pirates à recouvrer leurs droits qu'à laisser place au libéralisme sauvage le plus dommageable pour une démocratie tenue par ses lois. Vulgaires criminels de droit commun ou véritables résistants, fi gures littéraires et cinématographiques ou héros cachés d'une organisation souterraine, les pirates, avec ou sans code d'honneur, hantent ainsi les revers du monde, qu'ils proposent des alternatives de survie, d'authentiques plateformes pour contourner les lois ou qu'ils organisent des raids informatiques à l'instar de certains collectifs qui défraient la chronique.
Mobile et opportuniste, prompt à investir les zones de non-droit et les terres franches, le pirate est doué d'une habileté, d'un savoir-faire : celle du faussaire, du passe-muraille qui se glisse dans les brèches pour infi ltrer et défi er les tenants d'un ordre qu'il veut déjouer au risque d'être assimilé au terroriste qu'il n'est pas toujours. Cette ambivalence de la fi gure du pirate est aux fondements de certains positionnements esthétiques qui animent les domaines de la création artistique. S'émanciper des standards et des monopoles qui conditionnent tant la production, la diff usion que la commercialisation des oeuvres apparaît alors comme l'un des enjeux possibles d'une piraterie contemporaine. Se réapproprier des espaces, réinventer leur défi nition pour les restituer dans des usages plus diff érenciés et plus spontanés tient aussi de cette ambition.
La veille active des organisations pirates, qu'elle soit anonyme ou non, clandestine ou revendiquée, silencieuse ou tapageuse, échappe aux catégories habituelles du droit et interroge les principes de la propriété intellectuelle, de la circulation des biens et des idées mais aussi la légitimité des gouvernances. Parti pirate ou punk attitude, roman d'aventures ou essai insurrectionnel, activisme forcené ou performances dans l'espace public, défense des libertés fondamentales ou plateforme criminelle : autant d'enjeux socio-politiques et esthétiques dont les artistes et penseurs de ce numéro explorent les trésors et les profondeurs.
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Théorie critique de la crise Tome 3 ; capitalisme, corps et réification
Revue Illusio
- Le Bord de l'eau
- Revue Illusio
- 9 Février 2016
- 9782356874184
Ce troisième volume consacré à l'actualisation de la Th éorie critique porte, essentiellement, sur la thématique du corps au sens large. Ce numéro aborde les sujets de la marchandisation du désir, de l'amour et de la sexualité, des pulsions de vie et de mort, ainsi qu'une critique radicale du sport comme analyseur déterminant de la réifi cation contemporaine.
Ces thématiques sont développées dans une démarche transdisciplinaire (psychanalyse, philosophie, anthropologie, sociologie, science politique), par des auteurs français et étrangers parmi lesquels Angela Davis, Christophe Dejours, Axel Honneth, Eva Illouz, Anselm Jappe, Herbert Marcuse, Gérard Rabinovitch, Roswitha Scholz, etc.