revue lumieres
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Lumières n.2 : Franz Beck ; un musicien des lumières
Revue Lumieres
- Pu De Bordeaux
- Lumieres
- 1 Juin 2004
- 9782867813375
Qui était Franz Beck ? Figure centrale de la vie musicale bordelaise pendant la seconde moitié du 19e siècle, Franz Beck a glissé dans l'oubli dès sa mort en 1809. Ce notable girondin n'a pas seulement été musicien et compositeur, il a participé activement à la vie culturelle de sa ville adoptive où il est devenu maître d'orchestre et inspecteur de chant tout en menant une vie riche en conquêtes féminines et en mondanités. C'est à cette figure contrastée que musicologues et historiens consacrent le volume. D'un point de vue musical, Beck, d'origine allemande, a reçu une formation internationale, marquée profondément par l'influence allemande et italienne. Son Stabat Mater est aujourd'hui encore considéré comme une ¦uvre majeure. D'un point de vue biographique, les auteurs s'attachent à suivre la trajectoire de cette homme brillant, le souvenir qu'il a laissé chez ses contemporains, son lien avec l'époque des Lumières et la lente redécouverte de son ¦uvre chez les Bordelais.
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Lumières n.6 : Lisbonne 1755 ; un tremblement de terre et de ciel
Revue Lumieres
- Pu De Bordeaux
- Lumieres
- 1 Avril 2006
- 9782867813986
"La Providence en a dans le c.. !" s'exclama crûment Voltaire dans un commentaire à chaud de la nouvelle du terrible tremblement de terre de Lisbonne. Si le malheur des humains n'avait pas été aussi considérable et n'interdisait par conséquent d'être mis en balance avec une notion abstraite, on pourrait dire que la première victime du séisme fut en effet la providence. Au-delà de l'insuffisance ou de l'ineptie des interprétations religieuses et /ou confessionnelles, se jouait en effet pour les philosophes la question de la positivité structurelle de l'aventure humaine. Que devenait le meilleur des mondes possibles, l'harmonie préétablie, démontrée, louée par Leibniz et quelques autres ? Ces questions avaient été posées bien avant la catastrophe. Elles avaient déjà fait l'objet de débats et de polémiques enflammés. Et si malgré la fréquence des tremblements de terre enregistrée en Europe, l'on n'était pas préparé malgré tout à une catastrophe de cette ampleur, on était en revanche préparé aux questions qu'elle suscitait. D'où la réponse brutale de Voltaire et le retentissement considérable de son fameux poème sur le désastre de Lisbonne qu'il composa immédiatement et publia en 1756. Et cet écho philosophique transforma le cataclysme, en "événement culturel" de première importance.
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Lumières n.20 : pensez la peine à l'âge des lumières
Revue Lumieres
- Pu De Bordeaux
- Lumieres
- 14 Mars 2013
- 9782867818493
L'image du mouvement intellectuel des Lumières qui remettrait en cause le droit de punir des siècles précédents, doit être nuancée. Philosophie et histoire sont convoquées pour savoir comment on pense la peine au XVIIIe siècle. L'histoire de la justice permet de se pencher sur la diversité des systèmes judiciaires européens et d'observer l'évolution de leur "rigueur" dans les discours normatifs et les pratiques pénales.
Quant à l'histoire de la philosophie, revenant notamment sur Foucault, elle renoncera à présenter la pensée pénale des Lumières comme indistinctement humaniste, et ses adversaires comme unanimement hostiles à des vues utilitaristes. Les questions qui persistent dans la réflexion pénale contemporaine - fondements politiques du droit de punir, finalité rétributive ou dissuasive de la peine, débat sur la légitimité et l'utilité de la peine de mort -, peuvent ainsi être revisitées dans leur genèse historique et conceptuelle.
Montesquieu et Beccaria sont pris ici comme figures classiques de la philosophie pénale des Lumières, mais le propos de ce volume est aussi d'ouvrir le questionnement à des auteurs peu connus en France, comme Francesco Mario Pagano (1748-1799) et Gaetano Filangieri (1753-1788), ainsi qu'à des contextes européens peu balisés, comme les espaces helvétique et roumain. -
Lumières n.19 : les lumières de Jürgen Habermas
Revue Lumieres
- Pu De Bordeaux
- Lumieres
- 2 Novembre 2012
- 9782867818226
Le dialogue avec les Lumières est un fil conducteur dans l'ensemble de la philosophie de Jürgen Habermas et représente selon lui un outil opératoire pour s'opposer aux « nouvelles mythologies » et à une « société anonyme sans sujet ». Si l'on reconnaît encore aujourd'hui que Habermas est resté fidèle au projet d'émancipation des Lumières, historiens comme philosophes ont tendance à mettre l'accent sur les déficits historiographiques de sa lecture des Lumières et sur les incohérences de la théorie institutionnelle qu'il en tire. Il est par conséquent opportun de dresser un bilan de la manière dont Habermas conçoit cette entreprise intellectuelle et dont il s'inscrit dans le sillage de cette démarche pour la poursuivre voire la renouveler.
Le retour sur les Lumières de Jürgen Habermas que les contributions rassemblées dans ce numéro de Lumières proposent comprend deux volets complémentaires : un examen critique de la lecture qu'il fait de certains auteurs essentiels des Lumières et une mise en perspective de la philosophie politique de Habermas sous l'angle des rapports de continuité et de rupture qu'elle entretient avec le projet d'émancipation du XVIIIe siècle. Cela constitue à la fois une réflexion sur le devenir des Lumières, sur leur impact dans la société contemporaine, et un éclairage inédit en France sur les enjeux actuels de la pensée philosophique allemande. -
Lumières n.26 : retours sur l'émancipation des juifs en Europe au XVIIIe siècle
Revue Lumieres
- Pu De Bordeaux
- Lumieres
- 13 Avril 2017
- 9782867819889
Ce numéro de Lumières présente un aperçu des recherches actuelles concernant l'émancipation des Juifs d'Europe, et plus particulièrement d'Europe du Nord au XVIIIe siècle. En effet, les recherches historiques et sociologiques les plus récentes ont remis en cause l'interprétation qui prévalait jusqu'alors concernant l'histoire des Juifs d'Europe, la faisant reposer essentiellement sur une dialectique entre tradition et modernité.
Or, l'opposition entre une tradition (représentée par les instances juives, et notamment les rabbins) et une modernité (représentée, elle, par les tenants d'un discours "éclairé") ne coïncide ni avec la multiplicité des interprétations individuelles de l'une et l'autre ni avec l'hétérogénéité effective des modes d'accès au monde européen moderne. Surtout, cette interprétation ne permet pas de rendre compte de manière satisfaisante de la circulation des idées à laquelle il est fait une large place dans ce numéro.
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Lumières n.14 : l'invention et la représentation des races au XVIII siècle
Revue Lumieres
- Pu De Bordeaux
- Lumieres
- 9 Septembre 2010
- 9782867816710
Étudier la représentation des races dans l'Europe des Lumières, c'est se confronter a des discours complexes et parfois contradictoires. Si l'on trouve des références à des sources antérieures ou postérieures au siècle des Lumière proprement dit dans les études présentées ici, toutes sont centrées sur un "long dix-huitième siècle" au cours duquel l'emploi au terme "races" au pluriel, comme synonyme des "variétés" humaines, fut débattu avant de laisser peu à peu la place à un usage singulier. Les représentations textuelles et iconographiques analysées montrent que dans le cadre d'une conception largement monogéniste, ancrée dans une vision chrétienne, des tendances polygénistes émergent sans être formalisées en système.
Ce volume se situe à l'articulation de plusieurs disciplines puisqu'il rassemble des articles de spécialistes français et britanniques d'anthropologie, de philosophie, d'histoire et d'histoire de l'art afin d'interroger le pouvoir des représentations matérielles et mentales sur la "fabrique symbolique de l'humain".
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Lumières n.4 : regards sur l'optique de Newton, 1704-2004
Revue Lumieres
- Pu De Bordeaux
- Lumieres
- 2 Mai 2005
- 9782867813658
À l'occasion du tricentenaire (1704-2004) de la première édition de l'Optique d'Isaac Newton, il a paru opportun de revenir sur cet ouvrage majeur, et de proposer un dossier qui, à la manière d'un prisme, révèle les composantes diverses de la théorie newtonienne de la lumière et des couleurs. L'ouvrage de Newton se présente d'abord comme un traité de science expérimentale : à ce titre le volume s'intéresse aux enjeux proprement théoriques que soulève sa lecture, selon une perspective soucieuse de lui donner sa place exacte dans l'histoire des sciences, ce que montrent des études ici regroupées. Pour autant, il est désormais difficile d'étudier la science newtonienne sans tenir compte des importants progrès que connaît depuis une vingtaine d'années la connaissance des autres facettes de l'auteur des Principia. Les recherches de Newton sur l'optique sont inséparables de ses préoccupations théologiques, ainsi que le montrent plusieurs réflexions. Enfin, la postérité du traité newtonien des couleurs ne s'est pas limitée au seul domaine scientifique, ni à l'Angleterre. Des philosophes, tels que l'Irlandais George Berkeley, ou des poètes, comme l'Ecossais James Thomson, se sont emparés des découvertes de Newton pour alimenter leur propre réflexion ou y puiser leur inspiration. Ces deux figures majeures du dix-huitième siècle britannique font ainsi l'objet de plusieurs réflexions.
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Lumières n.5 : esthétique et poétique de l'objet au 18e siècle
Revue Lumieres
- Pu De Bordeaux
- Lumieres
- 1 Novembre 2005
- 9782867813856
Que le Siècle des lumières ait été à la fois celui d'une promotion (philosophique, morale...) de l'objet et d'un foisonnement d'objets de toutes sortes, il suffit d'ouvrir L'encyclopédie pour s'en convaincre. Mais on a longtemps voulu croire que la découverte littéraire de l'objet ne datait, elle, que du 19e siècle. Le volume met justement en lumière les inflexions nouvelles et les modalités singulières de la présence des objets dans les ¦uvres littéraires et artistiques du 18 siècle. Avec le brouillage des distinctions entre objets bas et objets nobles - corollaire d'une contestation de la hiérarchie des genres - et le refus (ou parfois le détournement) d'un usage essentiellement symbolique ou allégorique de l'objet, c'est peut-être une certaine opacité qui, au 18e siècle, caractérise l'objet en quelques-unes de ses représentations littéraires et picturales les plus significatives. Il s'agit en somme de s'interroger sur la fascination que le Siècle des lumières semble avoir éprouvé pour les objets et pour le pouvoir infini qui leur est propre : celui de donner à penser et à rêver.
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Lumières n.15 : modernités de Rousseau
Revue Lumieres
- Pu De Bordeaux
- Lumieres
- 9 Décembre 2010
- 9782867816819
Au moment où le libéralisme, victorieux du marxisme, est lui-même sur la sellette, la philosophie politique contemporaine semble opérer un véritable « retour » à Rousseau. À l'échelle internationale, les études sur sa réception sont légion. Le propos de ce numéro est un peu différent : il interroge la présence de Rousseau dans les constellations philosophiques et politiques dominantes depuis la Révolution française. Son ambition est de faire droit à certains moments historiques fondamentaux dans la fortune du rousseauisme politique (le moment républicain, le moment marxiste, le moment rawlsien et ses critiques, le moment habermassien). Loin de prétendre à l'exhaustivité, il offre un échantillon des réactualisations contemporaines les plus fécondes.
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Lumières n.10 : Hobbes : nouvelles lectures
Revue Lumieres
- Pu De Bordeaux
- Lumieres
- 21 Avril 2008
- 9782867814815
Ce numéro présente un aperçu des nouvelles recherches sur Hobbes, entreprises en France ces dernières années. Elles portent sur l'ensemble de la pensée de Hobbes, qu'il s'agisse de sa biographie intellectuelle (Jean Terrel), de sa philosophie de la connaissance (Arnaud Milanese) et du langage (Martine Pécharman), de sa critique du naturel (Éric Marquer), de son ontologie (Dominique Weber), de son approche de la question théologico-politique (Philippe Crignon), de sa politique (Christophe Miqueu), de son activité d'historien (Nicolas Dubos), de sa réflexion sur les problèmes de l'équité (Christophe Béal), du droit (Jauffrey Berthier) et de la justice (Luc Foisneau). Cette publication est la première manifestation publique du « Groupe Hobbes », rattaché au centre de recherches de l'Université Michel de Montaigne Bordeaux 3, Lumières, Nature et Société (LNS).
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Lumières n.17/18 : les lumières dans leur siècle
Revue Lumieres
- Pu De Bordeaux
- Lumieres
- 5 Janvier 2012
- 9782867817656
Qu'est-ce que les Lumières ? La réponse, devenue célèbre, de Kant à cette question n'a pas suffi à faire cesser les interrogations.
Trop souvent les réponses ont confondu le temps des Lumières avec les définitions multiples qu'en donnèrent ultérieurement les acteurs immergés dans l'histoire et les théoriciens confrontés aux problèmes spécifiques du moment. On s'est efforcé ici de saisir un paradoxe : au moment même où, à partir des années 80, les hommes du dix-huitième siècle prennent conscience en Europe de vivre un moment singulier et historique, perceptible dans la mutation des esprits et des pensées survenue dans leur temps, lorsque les médiations, les réseaux et les points de contact se multiplient dans l'espace européen et transatlantique, les diversités et les tensions s'accentuent, tandis que surgissent des interférences entre ceux qu'on situe traditionnellement du côté des Lumières et leurs adversaires.
C'est sur le temps de ces échanges transfrontaliers et de la prise de conscience de ces diversités que se concentrent les contributions de ce numéro de Lumières.
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Lumières n.16 : Foucault, lecteur de Kant : le champ anthropologique
Revue Lumieres
- Pu De Bordeaux
- Lumieres
- 3 Mars 2011
- 9782867816826
Plutôt que la fameuse " boîte à outils " foucaldienne, c'est le trésor enfoui de la Thèse complémentaire de Michel Foucault que ce travail se propose d'exhumer.
Récemment publiée aux éditions Vrin, l'Introduction à l'Anthropologie de Kant permet à Foucault de problématiser ce qu'il appelle le " champ " - ou le " chantier " - anthropologique. Loin d'être cantonné à un simple commentaire du texte de Kant, ce thème du champ anthropologique participe de l'entreprise foucaldienne d'archéologie de la modernité dans son ensemble. La question kantienne " Qu'est-ce que l'homme ? " n'est peut-être pas la paisible synthèse unificatrice qu'on a souvent voulu y trouver ; Foucault nous invite plutôt à y voir une complication du projet critique, consistant moins à fonder qu'à inquiéter les savoirs sur l'homme.
Est-ce à dire que penser avec Kant, c'est en même temps penser contre lui, en le recontextualisant dans le champ anthropologique, ou en faisant jouer l'Anthropologie contre les trois Critiques ? Qu'en est-il alors, dans le jeu des discours anthropologiques, du caractère normatif de la figure de l'homme ? Qu'en est-il, dans ce que l'homme fait de lui-même, de l'unité de sa réalité mentale, de la cohérence de ses pratiques, de l'intelligibilité de son histoire ? C'est à l'ensemble de ces questions qu'est consacré ce dossier de Lumières, dans le sillage du numéro 8 de la revue dont le thème était précisément " Foucault et les Lumières ".
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Lumières n.13 : lumières radicales ; radicalisme des lumières
Revue Lumieres
- Pu De Bordeaux
- Lumieres
- 4 Février 2010
- 9782867816086
Lumières radicales : sur ce sujet, il fallait interroger les deux auteurs qui ont le plus contribué à l'émergence et à la fortune de ce syntagme.
C'est ce qui a été fait. Margaret C. Jacob et Jonathan I. Israel ont non seulement répondu aux mêmes questions qui leur ont été posées, mais ils ont en outre commenté leurs réponses. Ainsi s'est développée une véritable " disputatio " électronique et transatlantique, vivante et approfondie sur le sujet si controversé des Lumières radicales. Jusque-là on avait considéré qu'il y avait des Lumières avec des séquences chronologiques plus ou moins bien définies situées entre " la crise de la conscience européenne " diagnostiquée par Paul Hazard et un aboutissement radical la Révolution française.
La notion de Lumières radicales renverse les perspectives, situe les Lumières radicales à l'origine des Lumières et distingue ensuite des Lumières modérées voire conservatrices. Mais peut-on délimiter aussi aisément des blocs radicaux ou modérés et la réalité n'est-elle pas plus complexe et le nuancier des colorations politiques et philosophiques plus progressif? Et que faire d'auteurs tels que Hobbes, Montesquieu, Locke ou Voltaire? Autant de questions auxquelles ce numéro de Lumières tente d'apporter quelques réponses.
On trouvera donc dans ce numéro, outre les interviews croisées de M. Jacob et J. Israel, des prises de position qui contredisent ou retouchent la thèse des Lumières radicales, permettent d'en mieux voir l'intérêt et peut-être aussi les limites.
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Lumières n.11 : la gourmandise entre péché et plaisir
Revue Lumieres
- Pu De Bordeaux
- Lumieres
- 8 Janvier 2009
- 9782867815270
Considérée pendant longtemps par la morale et l'Église comme un excès de nourriture condamnable, la gourmandise se libère peu à peu en France au cours du18e siècle pour se rapprocher du plaisir des sens. Cette valorisation nouvelle invite à s'interroger au rapport des hommes à leur nourriture, aux réflexions des philosophes sur le goût ou aux formes d'expression de cette gourmandise. Le 18e siècle propose-t-il un nouveau regard et un nouveau jugement sur les plaisirs culinaires ? Ouvre-t-il la voie à la naissance de la gastronomie ?
Les contributions réunies dans ce numéro montrent que la gourmandise s'inscrit dans la célébration du sensualisme et la place nouvelle donnée au sens du goût par les Lumières tout en conservant une part d'ambiguïté. L'Église continue à dénoncer les excès alimentaires dans ses sermons, mais fait aussi preuve de tolérance face aux plaisirs gustatifs. Représentations et pratiques de la gourmandise sont abordées à travers des études sur les sources littéraires, la table de Voltaire, les repas de Louis XV à Choisy ou l'imaginaire gourmand des provinces françaises en train de se construire. Le sens et le contenu donnés à la gourmandise dans l'Europe des Lumières ne sont pas partout identiques comme en Angleterre où les plaisirs de la table restent partagés entre le souci d'économie et celui de l'élégance. Ce dossier de la revue Lumières sur la gourmandise entre péché et plaisir révèle que l'hédonisme et la morale chrétienne cohabitent autour de la table des Lumières. En France, la valorisation du goût entraîne une tolérance plus grande vis-à-vis des plaisirs de la chère et le développement d'une cuisine raffinée, modèle ou contre-modèle des élites européennes.
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Lumières n.1 : stoïcisme antique et droit naturel moderne
Revue Lumieres
- Pu De Bordeaux
- Lumieres
- 1 Avril 2003
- 9782867813139
Émanation d'un centre de recherche bordelais, cette nouvelle revue à visée internationale se consacre à l'époque des Lumières. Livrée deux fois par an, elle revue se compose de deux parties, l'une dédiée à l'étude d'un thème particulier - tel celui du volume -, l'autre à un forum de discussions. La revue encourage l'expression de points de vue disciplinaires différents mais pas de manière systématique ; elle souhaite questionner les méthodes d'analyse, s'interroger sur les enjeux de la recherche et en renouveler les objets.
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Lumières n.3 : l'esclavage et la traite sous le regard des Lumières
Revue Lumieres
- Pu De Bordeaux
- Lumieres
- 2 Novembre 2004
- 9782867813504
Qu'ont véritablement pensé et écrit Montesquieu, Raynal et quelques autres de la traite et de l'esclavage ? Le fait que l'une et l'autre - ces deux faces distinctes mais également insoutenables d'une même pratique d'exploitation et d'asservissement - aient encore eu droit de cité jusqu'à la toute fin du siècle dit des Lumières - et au-delà - a parfois conduit à étendre injustement à la philosophie et aux idées de ce siècle l'opprobre justifié jeté sur ces pratiques. Des spécialistes relisent les grands textes produit au cours de cette période puis analysent la traite à Bordeaux, et notamment le rapport des " élites " à ces pratiques honteuses mais lucratives.
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Lumières n.7 : franc-maçonnerie et politique au siècle des Lumières ; Europe-Amériques
Revue Lumieres
- Pu De Bordeaux
- Lumieres
- 4 Septembre 2006
- 9782867814082
Les Lumières ont permis l'éclosion d'une société nouvelle, en modifiant profondément les rapports sociaux et les structures politiques. Si les loges et Grandes Loges se sont rarement impliquées de façon institutionnelle dans les révolutions, elles ont cependant offert à leurs membres un cadre privilégié, une structure à l'abri des regards des curieux, propice à l'échange d'idées et à la prise de parole, les incitant ainsi à prendre une part active à la vie de la Cité. Justement parce qu'elles apparurent dans le sillage des Lumières, les loges attirèrent des hommes épris de progrès social et de tolérance religieuse. Pour traiter de l'engagement politique de la franc-maçonnerie à l'époque des Lumières, il fallait à la fois tenter une vision panoramique et braquer la caméra sur quelques personnalités marquantes, ainsi que sur certaines loges en particulier. Le lecteur est invité à parcourir le Monde maçonnique, en passant par l'Angleterre, la France, l'Italie, la Belgique, la Suède, la Bavière, la Russie pour gagner les rives américaines du temps de Franklin et rejoindre le Saint Domingue de Toussaint l'Ouverture. Les thèses du complot, souvent évoquées, sont ici revisitées. Ni religion, ni politique ? On savait que la religion n'avait jamais laissé les francs-maçons indifférents, on soupçonnait qu'il en allait de même en politique. Nous en avons désormais la preuve.
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Lumières n.9 : échecs et réussites du joséphisme
Revue Lumieres
- Pu De Bordeaux
- Lumieres
- 4 Février 2008
- 9782867814754
La décennie joséphiste (1780-1790) continue de fasciner et d'interroger. Dix ans avant la Révolution, l'empereur Joseph II tente une grande politique de réformes qui semble mettre en pratique une partie de la philosophie des Lumières. Ce n'est pas un gouvernement éclairé, c'est le gouvernement des Lumières. Bien sûr, les désillusions ne tarderont pas, mais cette tentative plus de deux siècles après retient encore l'attention et passionne au-delà de l'objet historiographique. Assurément, il faut se garder d'isoler ces dix années et songer aux continuités qui trament la longue durée. Et il est des réformes qui transcendent la décennie joséphiste et relèvent du processus de modernisation des administrations et des sociétés à l'oeuvre dans toute l'Europe. Mais on ne doit pas oublier non plus le vécu certes divers mais dans l'ensemble convergent des contemporains de ces réformes qui eurent le sentiment d'une rupture et d'une nouvelle ère.
C'est l'examen d'un certain nombre des réformes lancées pendant cette décennie que propose ce numéro de Lumières.
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Lumières n.30 : la circulation des textes politiques de Rousseau en Asie et dans les mondes arabe et turc
Revue Lumieres
- Pu De Bordeaux
- Lumieres
- 24 Mai 2018
- 9791030001945
À l'heure où les idées démocratiques sont contestées dans plusieurs parties du monde, il n'est pas inutile de s'interroger sur la manière dont celles-ci se sont diffusées. Cette question, qui est sous-tendue par celle de la traduction des textes de la philosophie politique moderne, est un champ largement inexploré en Asie, notamment au sujet de Jean-Jacques Rousseau. Le présent numéro entend explorer la circulation des textes politiques du Citoyen de Genève dans une Asie comprise au sens le plus large, comprenant aussi bien la Chine et le Japon que les mondes arabe et turc, en passant par le Vietnam.Dans tous les cas, l'objectif a été d'analyser la présence des textes politiques de Rousseau non pas comme le produit d'une réception, dans lequel la traduction serait un phénomène évident et mécanique, où les Asiatiques ne joueraient aucun rôle, mais bien comme celui d'une circulation, dans laquelle les intéressés prennent l'initiative et utilisent les textes dans des buts que le décalage entre texte original et traduction contribue à révéler. Ainsi, la circulation des textes politiques de Rousseau s'inscrit dans le phénomène de « transfert culturel », avec l'objectif de démocratisation.
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Lumières n.12 : Christian Wolff et la pensée encyclopédique européenne
Revue Lumieres
- Pu De Bordeaux
- Lumieres
- 5 Mars 2009
- 9782867815386
Le Discours préliminaire sur la philosophie en général compte parmi les oeuvres déterminantes de l'époque des Lumières puisqu'il offre un contenu riche en abordant la totalité des champs disciplinaires de son temps, de même qu'il se pense lui-même comme encyclopédie en définissant la philosophie comme un système. Plus qu'une simple introduction à la logique, cet écrit, qui dresse un panorama complet de la philosophie, n'est pas sans rappeler les réalisations similaires de Bacon ou de d'alembert. Le présent ouvrage est le premier à prendre en considération cet ouvrage-clef de Wolff. il adopte un angle tant historique que systématique pour aborder quatre grandes thématiques permettant de balayer l'oeuvre entier : la théorie de la connaissance ; la méthode et le système ; les sciences, les arts et les techniques ; une philosophie à l'usage de la vie, enfin. L'encyclopédisme wolffien se voit ainsi traité tant pour lui-même qu'en relation avec de grandes figures de la tradition philosophique moderne. De jeunes chercheurs d'horizons différents, qu'ils viennent d'Allemagne, d'Italie ou de France, qu'ils soient germanistes, italianisants ou philosophes, contribuent par leur commentaire à mettre en valeur ce véritable discours de la méthode, qui ouvre une perspective riche et ordonnée sur les Lumières européennes.
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Lumières n.21 : sociabilité et convivialité en Europe et en Amérique aux XVIIe XVIIIe siècles
Revue Lumieres
- Pu De Bordeaux
- Lumieres
- 6 Février 2014
- 9782867819155
Les philosophes du XVIIIe siècle ont tenté de trouver l'origine de la société. Comment expliquer ce vivre ensemble à la fois nécessaire indispensable et en même temps menacé par des luttes et des conflits internes?
C'est l'anthropologie qui a donné la réponse: l'homme est faible seul et ne survit que par et dans la société. D'ailleurs, s'il n'a pas d'organes adaptés au milieu dans lequel il vit, il a en revanche un sens inné de la société dont la parole est le premier et constant instrument. La sociabilité est une donnée naturelle de l'homme. Spontanément il se tourne vers son prochain, condition de sa survie et de son épanouissement. C'était une idée ancienne défendue avec force dans l'encyclopédie et magnifiée par des pratiques sociales renouvelées au cours du siècle - salons, bureaux d'esprits, cafés, clubs, loges maçonniques, sociétés diverses scientifiques de lecture, etc. Dans ces lieux on essaie d'éliminer les facteurs de désordre ou les défauts dans la société. Et là intervient avant même que le mot n'existe une manifestation intensifiée de la sociabilité, la convivialité. Elle est célébration de la sociabilité par la fête et en général des plaisirs. Si on la trouve particulièrement autour d'une bonne table - le mot serait une invention de Brillat- Savarin -, ce n'est pas un lieu exclusif. -
Lumières n.22 : lumières radicales et franc-maçonnerie
Revue Lumieres
- Pu De Bordeaux
- Lumieres
- 3 Juillet 2014
- 9782867818769
L'évaluation du radicalisme de la franc-maçonnerie au 18e siècle est un thème récurrent de la recherche dix-huitièmiste. Koselleck (1923-2006) au siècle dernier, Barruel, Robinson et d'autres peu après l'événement ont tous prétendu que la Révolution s'était préparée dans les loges. Pour les derniers cités il s'agissait d'un véritable complot froidement ourdi, pour le premier en revanche il s'agissait plutôt d'une conséquence trop tard comprise de discours développés dans le secret protecteur des loges, inconscients des périls politiques menaçants. D'un côté, de froids manipulateurs, de l'autre, de doux et naïfs idéalistes.
Aucune des deux hypothèses n'a été retenue par l'historiographie. Beaucoup d'historiens ont même affirmé avec force que la franc-maçonnerie n'avait en tant qu'institution rien à voir avec la Révolution et que seule une certaine historiographie maçonnique pro-révolutionnaire a cru pouvoir associer Révolution et Franc-Maçonnerie et ont affecté d'un signe positif les élucubrations complotistes. -
Lumières n.24 : la condition des femmes dans l'Europe du XVIIIe siècle
Revue Lumieres
- Pu De Bordeaux
- Lumieres
- 24 Septembre 2015
- 9782867819575
Dans la continuité du numéro précédent consacré à la cause des femmes, ce nouveau volume de Lumières se propose de revenir sur les réalités et les représentations de la condition des femmes dans l'Europe du XVIIIe siècle. Même si le statut le plus fréquent des femmes demeure alors le mariage, certain-e-s sont très critiques sur la situation des épouses tandis que d'autres réfléchissent à l'alternative possible que constitue le célibat. En matière d'éducation des filles, si la postérité a surtout retenue les propositions de Jean-Jacques Rousseau pour faire de Sophie la compagne soumise d'Émile, d'autres envisagent qu'une instruction différente pourrait transformer totalement la situation des femmes dans la société. Si peu de compétences professionnelles sont alors reconnues aux femmes, certaines revendiquent la reconnaissance de celles-ci non seulement en littérature mais aussi en obstétrique.
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Lumières n.23 : la cause des femmes au XVIIIe siècle
Revue Lumieres
- Pu De Bordeaux
- Lumieres
- 11 Juin 2015
- 9782867819650
Ce numéro de Lumières ne se propose pas de présenter une collection de portraits de femmes du XVIIIe siècle sous forme de biographies ou de portraits de groupes sociaux ou intellectuels dans l'ensemble de l'Europe des Lumières, dans un pays ou une région spécifique, mais de montrer en quoi ce siècle a constitué un moment particulier dans l'évolution de la réflexion sur la situation des Européennes. Des textes de toute nature - roman, libelles, traités, écrits du for privé - mais aussi des images émanant d'hommes et de femmes, portent en effet en eux les éléments d'une critique de la condition des femmes, voire d'une dynamique d'émancipation, révélant une prise de conscience neuve. Nombre de ces textes suggèrent une réflexion sur la notion de genre : les différences entre hommes et femmes sont souvent pressenties comme un conditionnement social et non plus comme une donnée biologique ou comme un invariant de la « nature » féminine.