philippe labro
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«Les rencontres sont les cadeaux de la vie.»Entre souvenirs et citations, aveux et sagesse, ce livre offre une plongée dans les mille vies de Philippe Labro qui, au contact de personnages illustres, s'est enrichi de leurs enseignements. On découvre ses passions pour la littérature, la musique, la politique et la nature. Mais aussi les portraits inédits de Hallyday, Gainsbourg, Gary ; les 5 leçons de Churchill ; les mots d'une infirmière ; les glaciers bleus et le tronc d'un aspen ; le frère disparu ; Picasso et Prévert face à la mer ; Belmondo qui meurt dans les bras de Denner ; la tendresse infinie des enfants ; Luchini, Trintignant, Chirac ; les résistantes... C'est comme une rivière qui coule, celle d'une vie.
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«Il n'y a pas de ?rêve américain''. Il n'y a que les mouvements de l'Histoire, qui vont de l'impérial au déclin, de la chute à la rédemption. L'Amérique, miroir de notre temps ?» L'Amérique occupe une place de premier plan dans la vie et l'oeuvre de Philippe Labro. S'il est revenu, à travers son cycle de romans parus entre 1986 et 1998 (L'Étudiant étranger ; Un été dans l'Ouest ; Rendez-vous au Colorado), sur son expérience marquante et fondatrice en Virginie et son séjour dans les forêts du Colorado au milieu des années 1950, l'intérêt qu'il porte à ce pays et sa culture va bien au-delà de ses textes autobiographiques. Sa présence aux États-Unis le jour de l'assassinat de J. F. Kennedy à Dallas en novembre 1963 lui permet de couvrir cet événement historique, dont il livrera un témoignage unique dans «On a tiré sur le Président» (2013). Avec acuité, finesse et expérience, l'écrivain journaliste dresse sous forme de chroniques une galerie de portraits incisifs et précis, autant de destins croisés que de lieux et d'époques. Ce sont ses «écrits américains». Journaliste, romancier, cinéaste, parolier, homme de médias, Philippe Labro se nourrit de «l'air du temps». Les archives qui illustrent le parcours biographique laissent entrevoir un itinéraire exceptionnel, fait de rencontres, et témoigne d'une insatiabilité intellectuelle à vouloir comprendre le monde.
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Netka n'a jamais voulu s'épancher sur son passé. Elle a pourtant connu un destin exceptionnel, que raconte son fils, Philippe Labro, après avoir enquêté, fouillé les archives et remonté les traces de ses ancêtres jusqu'en Pologne.
Née en Allemagne d'une liaison entre une jeune professeure de français et un riche comte polonais marié, Nekta est déclarée « de père inconnu ». Envoyée comme pensionnaire en Suisse puis en France, elle doit surmonter le mépris qui s'abat sur elle, une « bâtarde » abandonnée par ses deux parents. Adulte, elle devient fonctionnaire dans un ministère et rédige des critiques dramatiques, passionnée de théâtre. Netka tombe amoureuse d'un homme de quarante ans avec lequel elle ne tarde pas à se marier et à avoir quatre garçons. Pour avoir caché de nombreux juifs pendant la guerre, elle et son mari seront faits « Justes parmi les Nations », ce à quoi elle répondra simplement : « Ce n'était pas très difficile ce qu'on a fait, on les aimait. » Le portrait de Netka se termine à Nice, face à la mer, là où la vieille dame avait choisi de vivre après la mort de son époux et où l'auteur lui rendait fréquemment visite jusqu'à sa disparition.
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« C'est arrivé subrepticement, sournoisement, sans prévenir, une vraie saloperie, une lente et insidieuse pénétration. Je suis l'esclave d'une chose indéfinissable qui est en train de me détruire et je lui obéis sans aucune résistance. » «Quelque chose a changé». Ce «quelque chose» n'est autre que le début de la plongée dans une dépression nerveuse dont le célèbre romancier a été victime. Dans un récit vécu, sans fard ni concession, l'auteur de La traversée raconte ce que signifie perdre le désir, l'énergie, la passion, l'estime de soi. Avec un style intime, conduit par le souci authentique de restituer «cette tristesse sans larmes», et «dire comment c'était», selon la formule de ses maîtres en écriture, Hemingway et Hugo, Philippe Labro évoque les effets de «la broyeuse» qui vous ronge le ventre. Mais ce témoignage unique, porté par le souffle de l'écriture, constitue aussi une éclatante affirmation de la force de la vie et de l'amour.
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Invité par une prestigieuse université de Virginie, un jeune Français découvre émerveillé la vie dorée des college boys, leurs équipes sportives, leur campus dans une vallée paradisiaque. C'est le temps d'une Amérique sage, celle d'avant l'explosion des moeurs et le fracas des années soixante. Très vite, le jeune homme comprend qu'il reste un «étudiant étranger». Il va franchir des lignes, transgresser des tabous, sans même s'en rendre compte : d'abord en faisant l'amour avec une jeune institutrice noire, April. Ensuite en tombant amoureux d'une héritière de Boston, Elisabeth, personnage fantasque et corrosif... Sur un ton limpide de sincérité, ce récit de formation ressuscite, avec humour et nostalgie, les jours fragiles de l'adolescence, quand «tout était la première fois».
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Des cornichons au chocolat
Philippe Labro
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 30 Janvier 2008
- 9782253121985
Publié en 1983 sous le pseudonyme de Stéphanie, Des cornichons au chocolat est devenu un livre culte. Toute une génération s'est identifiée à cette adolescente de treize ans : sa solitude et sa révolte, son regard dérangeant sur les adultes, l'école, le travail, et son goût discutable pour les sandwiches aux cornichons et au chocolat... En réalité, le véritable auteur de ce livre n'est autre que le romancier Philippe Labro qui a décidé, vingt-quatre ans plus tard, de revendiquer ce « roman caché », d'autant qu'il constitue le premier volet d'une trilogie féminine poursuivie avec Manuella puis avec Franz et Clara. Les lecteurs et les lectrices reconnaîtront certainement, dans ce « témoignage », la patte du célèbre romancier qui a su, avec une réelle justesse de ton, se mettre dans la peau d'une adolescente. On n'oublie pas facilement Stéphanie...
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« La maladie qui m'a conduit à la réanimation m'a emmené plus loin que la réa, bien au-delà du cap Horn, dans ce qu'il convient d'appeler une expérience de mort approchée.
Au cours de cette traversée, j'ai vu et entendu toutes sortes de choses. Des monstres, des anges, des paysages et des visages, du vide et du trop-plein, de la compassion, de l'horreur et de l'amour. Aux prises avec un bouleversement constant du temps et de la durée ; quand les jours et les nuits n'avaient plus aucun sens, aucune construction ; lorsque je perdais tout repère ; lorsque je revoyais des moments de ma vie ancienne et de ma vie à venir. Lorsque deux Moi-même s'affrontaient en un dialogue permanent, quand l'un de ces deux Moi disait :
- Tu vas mourir, laisse aller, c'est foutu, tandis que l'autre Moi répliquait :
- Non, bats-toi, il faut vivre. »
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«Rien ne vous prépare à l'Ouest», dit le narrateur, l'étudiant étranger de Philippe Labro, parti travailler tout un été dans les montagnes du Colorado. Pour atteindre ce territoire irréel et sauvage, il est d'abord confronté au peuple de la «route». Il rencontre Amy, la fille Clarke, aux cheveux fous, qui exhalent des senteurs de fleurs séchées - la liberté même. Il vivra avec elle un grand amour, fulgurant, dont le souvenir ne cessera de le hanter. Dans l'Ouest, c'est un autre monde, celui d'hommes porteurs de mystère : Bill, colosse impénétrable, recherché par d'étranges motards ; Dick, et son regard insensé de cascadeur ; Mack, qui l'initie aux secrets de la forêt. Au terme de cette aventure initiatique, qu'est devenu le jeune homme ignorant, apeuré, assoiffé de vivre et de savoir qui se faisait appeler Frenchy ?
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La Villa, à l'écart d'une petite ville du sud-ouest de la France, ressemble, avec son immense jardin, à un paradis où rien ne peut arriver. C'est bien ce qu'avait voulu le père, un homme juste et sage. Voyant approcher la guerre, il avait quitté Paris pour mettre sa jeune femme et leurs sept enfants à l'abri. Mais quand déferlent les années quarante, le malheur atteint les univers les plus protégés. Bientôt, la Villa se peuplera d'étranges jardiniers et cuisinières. Ce sont des hommes, des femmes, des enfants traqués, en danger de mort. Puis les Allemands vont arriver et violer le sanctuaire.La paix revenue, le père sacrifie repos et confort ; il arrache ses enfants à leur paradis afin de mieux assurer leur avenir.Cette histoire est vue par un enfant. Il traverse des tragédies et rencontre des solitudes, il connaît l'enchantement de la découverte de la vie, la nature. Jamais le petit garçon n'oubliera l'imposante figure de ce père au passé mystérieux ; cette mère qui semble une grande soeur ; Dora la juive allemande qui feint d'être muette ; Sam, le jeune prof aux manières insolites ; et les jambes gainées de soie de la jolie Madame Blèze...Sur le même ton limpide de sincérité, l'auteur de L'étudiant étranger nous livre son portrait de la province, sa vision de la famille, le tableau nostalgique d'une enfance qui a peut-être été la sienne.
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«C'est la phrase que toute l'Amérique a prononcée le 22 novembre 1963, jour de la mort de JF Kennedy. Sur place, j'ai vécu l'événement dans les couloirs du quartier général de la police. J'ai vu Oswald, j'ai rencontré Jack Ruby, la veille du jour où il assassina Oswald. J'ai connu les flics, la presse, la confusion, le Texas, les mystères.» Philippe Labro.
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"Sur un paquebot qui va vers l'Amérique, un jeune homme rencontre une femme qui lui fait perdre toute innocence.
Dans un bistrot, un inconnu vient me dire : 'Je vous ai eu dans ma ligne de mire, en Algérie.' C'est parce qu'il avait froid, dans une briqueterie en Hongrie, que mon voisin, quant il était petit enfant, a échappé à Auschwitz.
Par trois fois, le 'flûtiste invisible', qu'on peut appeler le hasard - ou la main de Dieu -, fait basculer des existences. Pourquoi ? C'est toute la question de ce roman." Philippe Labro.
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Trois destins parallèles s'entrecroisent, trois vies dont le seul point commun est le manque d'amour : Maria, une jeune orpheline californienne d'une beauté rare, Caroline, une Parisienne trentenaire, enfin Marcus Marcus, célébrité de la télévision, mégalo et parano. Autour d'eux, vont graviter toutes sortes de gens : la femme de l'ambassadeur américain en France, une intraitable executive woman, un détective privé, une coach sans scrupule, des loups et des agneaux... Philippe Labro nous offre, de San Francisco jusqu'aux cercles de pouvoir parisien, une ronde étourdissante. Pour dresser de manière drôle, critique et profondément attachante, un portrait captivant de nos contemporains.
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Toute une génération qui fut romantique sans le savoir s'est reconnue dans ce portrait. Celui des hommes qui eurent vingt ans au moment de la guerre d'Algérie, entre 1950 et 1960. Découvrant la violence et la mort, mais aussi la beauté d'Alger sous le soleil, la magie des plages nues, obsédés par l'adolescence perdue, hantés par le mythe du cinéma américain, confrontés avec la torture, ils deviennent bientôt des «adultes», c'est-à-dire qu'ils perdent leur innocence, s'ils gardent leurs nostalgies.
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Voici l'histoire d'un Américain.
Comme les cadavres que l'on découvre vite après les crimes, cette histoire est encore toute chaude. Aussi, la vie de cet Américain se raconte-t-elle par secousses. Il n'y a pas si longtemps, son corps tremblait, son coeur battait, son sang sautait.
Pour certains d'entre les vivants, il n'est pas mort. Il tressaute encore, il tressaille toujours. Voici l'histoire de sa vie : l'enregistrement des spasmes d'Al Capone.
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Le «petit garçon» a grandi. Lycéen à Paris, il a quinze ans. C'est l'âge de la solitude, des rêves, de l'attente. Un inconnu, Alexandre, entre alors dans sa vie. Le charme slave, la grâce, l'élégance font de lui un être à part.Alexandre a une soeur. Et peut-être le merveilleux jeune homme n'est-il qu'une pâle copie de cette Anna, beauté fantasque et secrète, dont l'innocent narrateur va tomber totalement amoureux...Cette histoire tendre et cruelle se passe au début des années cinquante. Elle est à la fois le roman d'un premier amour, et la chronique exacte d'une époque où les jeunes n'avaient pas de droits, pas de moyens, où la guerre froide allait aboutir à la guerre de Corée - quand le verbe aimer avait tout son sens, quand l'air de cithare du Troisième homme résonnait dans un univers sans télé, sans pilule, sans vitesse...On se prend à envier ces adolescents dont les tumultes sentimentaux se déroulent entre le square Lamartine et la place du Trocadéro, qu'ils traversent parfois pour aller au Palais de Chaillot, écouter, sans comprendre la chance qui leur est donnée, le grand, l'unique Wilhelm Kempff.Humour, nostalgie, émotion et violences des premières expériences, on retrouve, dans ces dialogues, scènes et portraits, le ton de sincérité de l'auteur de L'étudiant étranger.
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Le style Kennedy ou La «sablité» John Fitzgerald Kennedy où De l'injustice de la vie Patrick Modiano ou Le jeune homme beige Woody Allen ou Le cousin Romain Gary ou Un dîner chez Lipp Ernest Hemingway ou Les tables de la loi André Malraux ou L'odeur du siècle Jean-Luc Godard ou Jean-Luc Jean-Pierre Melville ou S'avancer masqué Jack Nicholson ou Quelque chose en plus Jean-Paul Goude ou L'ornithorynque ébahi François Mitterrand ou «Une journée, c'est court. Une vie aussi» Jean-Jacques Goldman ou «Banalité préoccupante» Katharine Graham ou Son ignorance était sa forme Michel Platini ou L'art d'anticiper Michel Rocard aux commandes de son planeur Pierre Lazareff ou «J'aime aussi les cons» Francis Fukuyama ou L'inconnu qui croyait avoir raison Jean-Patrick Manchette ou L'agoraphobe du XII? arrondissement Coupe du monde de rugby ou La solitude du trois-quarts aile à l'instant du plaquage Dominique de Villepin/Olivier Schrameck ou Le Hussard et l'Horloger
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« Pour moi, l'âge n'a aucune importance. Depuis la nuit des temps, les hommes et les femmes s'aiment d'amour, quelle que soit la différence. Il n'y a pas d'amour impossible. »
Philippe Labro.
Classicisme de l'écriture, romantisme moderne du sujet, suspense psychologique constant, densité humaine des protagonistes : par des moyens parfois surprenants, dans une veine entièrement renouvelée, Philippe Labro explore les facettes secrètes et troublantes du sentiment amoureux. Et nous captive là où on n'attendait pas l'auteur de Tomber sept fois, se relever huit.
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Le lecteur l'a connu petit garçon, lycéen, étudiant étranger, et bûcheron, l'espace d'un été, dans le rude Colorado. Le cycle s'achève avec ce roman, où le héros découvre à Paris un univers encore plus difficile d'accès : celui de la presse.C'est le temps de la Nouvelle Vague du cinéma, des jeunes écrivains insolents ; l'avènement d'un monde mélangé, que traversent starlettes et bourgeoises équivoques, baroudeurs et parasites, voyous et futures célébrités. Notre débutant est d'autant plus anxieux de percer les mystères de Paris qu'une menace pèse sur lui : c'est la guerre d'Algérie, et son sursis peut être révoqué d'un jour à l'autre.Les portraits et les scènes foisonnent dans cette fresque dressée à vive allure, ce panorama d'une ville fascinante et d'une profession qui ne l'est pas moins. Attendri mais jamais dupe, Philippe Labro se fait aussi historien d'une époque, quand la vie paraissait facile, à vingt ans, à la veille des années soixante.
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Pourquoi Henry Lescrabes, dernier grand patron de la presse française, rappelle-t-il de toute urgence, de l'autre bout du monde, son enquêteur préféré, Drifter ?Avant de chavirer dans la mort, le patron lance le héros sur une piste : l'affaire Jason Villaï, ce chanteur célèbre passé par la fenêtre d'un gratte-ciel du front de Seine dans des circonstances douteuses. Quel message cache cette mission confiée in extremis comme un testament ?Tour à tour l'enquête sera suivie, scrutée par Drifter et par une femme qui l'aime sans espoir de retour, Andréa, lucide et désabusée. Tous deux vont connaître les malédictions de notre «civilisation» : sexe, argent, égoïsme, appétit de puissance, à travers les coulisses de cette fin de siècle.
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«Qui ne cherche pas ne vit pas. Le chemin est plus important que le but. Santos-Montané l'a dit : Tu ne réussiras ta vie que si elle est guidée par une recherche personnelle.Pour moi, maintenant, alors que le pick-up conduit par Larry Luke, le métayer, m'emmène enfin au ranch dans le comté de Ouray, au pied des forêts et des montagnes, j'ose m'intituler chercheur de bleu.Chercheur de bleu, la belle expression. N'es-tu donc que cela, petit homme, et n'as-tu, toute ta vie, couru après cette couleur, c'est-à-dire cette sérénité et ce refuge ? Le bleu, tu l'as rencontré sous beaucoup de latitudes, en chaque endroit et chaque moment de ton activité incessante. Mais n'es-tu pas aussi, comme tout autre homme, chercheur de Dieu ? Le bleu, n'est-ce pas la couleur du surnaturel ?»
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Ce somptueux recueil est l'hommage que Philippe Labro souhaitait depuis longtemps rendre à ses « étoiles américaines ».
En 50 portraits qui se lisent comme autant de nouvelles, il fait revivre avec talent ces êtres lumineux aux destins exceptionnels qui, icônes de sa mythologie personnelle, marquèrent son itinéraire d'homme et d'écrivain. Retraçant leurs combats, leurs rêves et leurs drames, il évoque ces personnages qu'il considère comme les plus symboliques de l'Amérique et qu'il eut, pour certains, la chance de rencontrer. Grâce aux sublimes photographies qu'il a ici choisies, il nous fait redécouvrir sous un angle inédit le charisme, le charme et le génie propres à chacun d'eux.
Journaliste, écrivain, cinéaste et parolier, Philippe Labro est l'homme de médias (directeur général des programmes de RTL de 1985 à 2000 ; vice-président de RTL en 1996 ; vice-président de Direct 8 de 2005 à 2012) et l'écrivain talentueux et prolixe que l'on sait - il est notamment l'auteur de 20 livres, parus aux éditions Gallimard, parmi lesquels : Des feux mal éteints (1967), Le Petit Garçon (1990), Quinze ans (1992), La Traversée (1996), Je connais gens de toutes sortes (2002), Tomber sept fois, se relever huit (2003), Franz et Clara (2006), Les Gens (2009), 7500 Signes (2010). Sa passion pour les États-Unis remonte à ses 18 ans, lorsqu'il part étudier en Virginie et en profite pour voyager à travers tout le pays - une expérience marquante et fondatrice de son univers littéraire. « Je n'ai pas eu besoin de demander la permission à qui que ce soit, parce que c'était un instinct, qui reposait sur un désir, une curiosité d'Amérique, que j'avais depuis toujours. Elle venait de mes lectures d'enfance, du cinéma, de la libération de la France. » De ces années de jeunesse sont nés deux romans, L'Étudiant étranger (1986, prix Interallié) et Un été dans l'Ouest (1988, prix Gutenberg).
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«Je n'écris que cela, des banalités. En fait, je suis nulle. Toutes mes amies me disent que je suis géniale et belle et sympa et positive, et mes parents disent la même chose et tout le monde me croit formidablement sûre de moi, si seulement ils savaient à quel point je me trouve nulle. J'ai tout faux. Je suis encore vierge, 9/10 (ou plutôt 10/10) de mes amies ne le sont plus depuis longtemps, elles ont toutes plus ou moins un garçon dans leur vie, et moi rien. Plaignez, plaignez la pauvre petite poule sans amour, la gentille fille de bon aloi qui ignore ce que l'amour physique veut dire, le bébé à l'enveloppe de femme qui a les chevilles trop épaisses, les hanches trop larges, un nez trop épaté, une oreille qui dit bonjour à l'autre, des fossettes trop hautes et un menton trop pointu, et qui marche en faisant des mouvements comme les bateaux qui tanguent dans le port lorsqu'il y a de la houle.»
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"ce n'est qu'un début" ; mai 68 tel que le racontait Philippe Labro
Philippe Labro
- Lattes
- 2 Mai 2018
- 9782709662611
Publié à chaud en juillet 1968, Ce n'est qu'un début est le premier dossier complet des jours de mai qui ébranlèrent la France. Philippe Labro, Michèle Manceaux, 10 journalistes d'Édition Spéciale - la maison créée par Jean-Claude Lattès il y a juste 50 ans - ont suivi les événements jour après jour, heure après heure. Ils étaient à Nanterre, à la Sorbonne, derrière les barricades, au Ministère de l'Intérieur. Ils décrivent et font parler les leaders des étudiants de Daniel Cohn-Bendit à Alain Geismar, les hommes du 22 mars, les pro-chinois, les Katangais, les CRS, les ouvriers de Billancourt ...
Un document exceptionnel sur les quelques jours qui ont transformé notre pays à jamais.
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«"Ton regard, aussi bien celui du romancier que celui du journaliste, sur tout sujet qui t'intéresse, chaque semaine. Tu as 7 500 signes pour le faire." Tel est le contrat. Un "signe", c'est aussi bien une virgule, un blanc entre deux mots, qu'un guillemet ou un point d'exclamation, et, naturellement, des lettres qui forment des mots, lesquels traduisent une pensée ou proposent une image.
On prend des notes, on interroge, on fouille des archives, on consulte plusieurs ouvrages, on "e-maile" à des correspodants (amis et contacts aux États-Unis, en province, en Asie), on rencontre tel ou telle, on voyage. La plupart du temps, on dépasse le compte : 9 000, voire 10 000 signes. Alors, on rabote, on essaie de conserver ce que l'on croit être l'essence même d'un "papier", et on n'oublie pas la phrase qu'un vieux routier prononça à l'adresse du grand écrivain Tom Wolfe, lorsqu'il faisait ses débuts dans la presse du New York des années 60 : "Arrête-toi quand ça devient emmerdant." En vérité, pour bien exercer ce métier, il ne faut jamais être "emmerdant". Jamais.»