abdellatif laâbi
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Une écriture empreinte d'humanisme et toujours soucieuse du combat à mener pour plus de justice et de liberté.
- La poésie d'Abdellatif Laâbi est une poésie du présent, une célébration inconditionnelle de la vie malgré le temps qui passe. Le poète scrute avec ironie nos sociétés et explore les aléas de l'existence.
- Sa poésie est imprégnée par la situation géopolitique du monde, des conflits et des guerres. Il assemble anecdotes et fragments de pensées personnelles et réaffirme les combats à mener pour plus de justice, d'égalité et de liberté. -
Anthologie de la poésie palestinienne d'aujourd hui
Abdellatif Laâbi
- Points
- Points Poesie
- 4 Mars 2022
- 9782757895009
Un de ces jours.
J'arracherai la porte.
Et me mettrai debout à sa place.
Afin de m'interdire de sortir.
Vers la fosse du monde.
Mazen Maarouf.
Cette anthologie pose un acte fort : réunir les plumes les plus prometteuses de la nouvelle poésie palestinienne, rompre le silence en redonnant une voix à celles et ceux qui vivent aujourd'hui dans la pénombre de l'impasse, presque invisibles, en tout cas inaudibles. S'y révèle un champ poétique entièrement renouvelé, espace sans limites où tout est encore possible : écrire, aimer, rêver, voyager loin, penser librement.
« Jamais auparavant nous n'avions eu, venant de l'aire culturelle à laquelle ces femmes et hommes appartiennent, une poésie s'inscrivant avec autant de naturel dans ce qui se fait de plus pertinent, de plus percutant en matière de poésie contemporaine ».
Abdellatif Laâbi
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À travers La poésie est invincible, Abdellatif Laâbi proclame l'importance de la poésie, de la lire, l'écrire et de coexister avec elle. Une écriture empreinte d'humanisme et toujours soucieuse du combat à mener pour plus de justice et de liberté.
- À travers La poésie est invincible, Abdellatif Laâbi proclame l'importance de la poésie, de la lire, l'écrire et de coexister avec elle : " Rien à faire j'ai beau essayer de " chasser " la poésie elle revient au galop eh oui, elle est mon " naturel " ma première langue." - Sa poésie est une poésie du présent, une célébration inconditionnelle de la vie. Abdellatif Laâbi assemble anecdotes et fragments de pensées personnelles et réaffirme les combats à mener pour plus de justice, d'égalité et de liberté´ : " Comment l'un de nous un jeune homme à peine sorti de l'adolescence en arrive-t-il à bondir sur son prochain et lui trancher la tête comme ça ! ".
- En ces temps d'incertitude, La poésie est invincible est une note d'espoir : " Rien ne l'arrête ni la cruauté des hommes ni celle des dieux ni les rodomontades des puissants ni les verdicts irrévocables de la mort ".
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Une écriture empreinte d'humanisme et toujours soucieuse du combat à mener pour plus de justice et de liberté.
Beaucoup de mes questions / ont vieilli / ou du moins / pris du plomb dans l'aile / mais ma rage / celle des débuts / quand j'ai pris la parole / pour ne plus la lâcher /cette rage-là elle est restée intacte - Ce recueil est un livre bilan et un livre de sagesse. Il s'en dégage une étonnante énergie communicative. La poésie d'Abdellatif est une poésie du présent, une célébration inconditionnelle de la vie malgré le temps qui passe.
- Sa poésie est imprégnée par la situation géopolitique du monde, des conflits et par la guerre en Ukraine. Il assemble anecdotes et fragments de pensées personnelles et réaffirme les combats à mener pour plus de justice, d'égalité et de liberté? : Avis aux tyrans : je n'ai pas dit mon dernier mot ! -
Abdellatif Laâbi s'interroge sur le parcours qui l'a mené de la médina de Fès où il est né, à sa vie actuelle, à Paris. Mémoires, journal intime, relation de voyages ou récit avec un dosage ingénieux d'autobiographie et de fiction de soi ? Laâbi, le sourire en coin, engage le lecteur à mettre ses pas dans les siens, à devenir partie prenante de l'aventure littéraire et humaine qu'il lui propose.
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Comme l'écrit Jacques Alessandra dans sa préface, ce choix de textes publiés de 1982 à 2016, d'inspiration et de visée plurielle, révèle un homme qui considère la création littéraire et artistique comme un « levier de résistance face à l'arbitraire des hommes et des dieux ». Il s'agit donc d'écrits qui traitent de l'exil, du devoir de mémoire, de l'usage de la langue française, de sa relation à la langue arabe, des enjeux de la culture au Maroc.
L'organisation du recueil ne suit pas un ordre chronologique mais regroupe des textes de même nature : hommages, lectures critiques, préfaces, chroniques, interventions, entretiens. À travers ces textes, se dessine le portrait de leur auteur qui lutte sans relâche pour que ne s'assoupissent pas les consciences devant le flux rampant des obscurantismes. Abdellatif Laâbi est une des voix majeures au Maroc. Le Salon du Livre qui reçoit ce pays comme invité d'honneur consacrera à cet ouvrage un large écho.
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- Que reste-t-il de l'e´crivain et de ses e´crits ? Abdellatif Laa^bi fait le tour de lui-me^me et de l'hu- manite´ qui est en lui. A` la recherche de la quie´tude, le poe`te a pour ambition de ne rien occulter et ne rien e´pargner, en commenc¸ant par lui-me^me.
- Abdellatif Laa^bi aborde e´galement, avec une originalite´ et un humour sans tabou, le drame que l'humanite´ affronte depuis plus d'un an. La question de la finitude y est aborde´e par l'interme´diaire d'un conte ce´le`bre du Soufi persan du XIIe sie`cle, Fariduddine Attar et bien su^r a` travers toute la sub- tilite´ de son e´criture. Son regard a` la fois critique et bienveillant est aggrave´ par ce qu'il nomme « l'insolence de la vieillesse ».
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La saison manquante ; amour jacaranda
Abdellatif Laâbi
- La Difference
- Clepsydre
- 22 Mai 2014
- 9782729121051
Plus qu'un nouveau recueil, c'est une saison entière de sa production poétique qu'Abdellatif Laâbi nous livre avec La Saison manquante, suivi de Amour-jacaranda. Deux livres qui auraient pu voir le jour séparément mais dont la troublante gémellité a fini par imposer de les laisser vivre côte à côte. Les familiers de la poésie de Laâbi découvriront sans peine les raisons d'un tel choix. Aucun thème de cette poésie, si thème il y a, n'est fermé sur lui-même. On dirait qu'il n'est abordé et travaillé que pour ouvrir jusqu'à plus soif l'éventail de ce qu'offre un art rivé, peut-être plus que d'autres, au plus intime de la condition humaine. Il en va ainsi des métaux rares de l'amour qui ne peuvent se fondre que dans le creuset où la vie et la mort connaissent la même transmutation. Il en va ainsi du combat incessant pour la liberté qui, sous peine de se scléroser, devra se faire impertinent et, pourquoi pas, jouissif.
Avec ce nouveau livre, l'inattendu cher à l'auteur, et qu'il tient chaque fois à réserver au lecteur, a tout l'air d'un paradoxe : il consiste en une sorte de fraîcheur de la maturité.
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Poète engagé, Abdellatif Laâbi est l'un de ceux dont la voix résonne en France, au Maroc et dans de nombreux pays où ses poèmes ont été traduits. Le Principe d'incertitude est son dernier recueil.
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Une édition en 2 volumes poche de l'oeuvre poétique complète (1965-2017) d'Abdellatif Laâbi, parue au Maroc en octobre 2018
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Avec L'Espoir à l'arraché, Abdellatif Laâbi livre une nouvelle bataille contre ce « règne de barbarie » qu'il n'a cessé de pourfendre depuis le premier livre, écrit dans le milieu des années 1960. Il le fait avec des «armes miraculeuses» qui lui appartiennent en propre : le cri qu'il dit être inscrit dans ses gènes, la célébration inconditionnelle de la vie et, plus tonique, l'ironie et l'autodérision.
Il en résulte un paradoxe, comme toujours à la lecture de ce poète : alors que des accents tragiques résonnent fortement d'un poème à l'autre, on en ressort à la fois ragaillardis et la tête dans les étoiles.
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" avec ces chroniques de la citadelle d'exil, laâbi nous donne un nouveau témoignage sur la prison.
Des lettres qui sont des documents bruts, une douloureuse radiographie de la vie quotidienne dans les geôles marocaines. pour combattre sa solitude, et dirait-on pour la nier, le prisonnier s'accroche à deux étoiles qui n'ont cessé de scintiller en lui : l'amour et le travail de l'esprit. ce livre raconte, au jour le jour, l'histoire d'un couple interdit, déchiré : il ne leur reste que le langage, que les mots et le papier pour vivre leur passion, comme si le simple fait d'écrire l'amour le rendait encore plus absolu.
Quant aux activités de l'esprit, laâbi y a trouvé un formidable refuge : c'est un pied de nez à ses gardes-chiourme, un jardin au coeur du cachot oú se rencontrent les voix fraternelles d'aragon, de nazim hikmet, de gorki, de neruda, de maïakovski. jamais la vie, jamais l'intelligence ni la liberté n'ont vibré aussi fort que dans ce livre né de l'injustice et de l'oppression. " andré clavel, le journal de genève.
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Selon Omar Khayyam cité d'entrée, il faut accepter qu'après nous le monde survivra : « Rien ne manquait au monde quand nous n'étions pas nés / À l'heure de la mort pareil au même sera ! » Le nouvel ouvrage d'Abdellatif Laâbi a tous les aspects d'un livre testamentaire. Son auteur va même jusqu'à parler de mort désirée. Et de partir pour la dernière fois.
Derrière l'ironie amusée, ces « presque riens » concentrent les moments essentiels d'une vie. Ils font de cette publication à la fois un livre bilan et un livre de sagesse. Il s'en dégage une étonnante énergie communicative.
Cet important recueil brasse les grandes questions existentielles. Il retraverse le champ de bataille de la vie, croise les espèces animales disparues, la grande colère des opprimés et la poésie qui toujours fait battre le coeur et rattache à la vie. Puisque si le soleil se couche, c'est qu'il se lève ! Un chant d'espoir malgré tout.
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Quelle est cette « zone de turbulences » objet du nouveau livre d'Abdellatif Laâbi ? L'intérieure, à laquelle l'oeuvre de ce poète nous a régulièrement conviés ? Celle que traverse aujourd'hui, avec des heurts et malheurs, l'humaine condition ? Celle où notre planète se trouve emportée et dont le dérèglement climatique est un des signes les plus patents ? Pour pertinents qu'ils soient, ces questionnements n'épuisent pas la matière ample, presque démesurée, de ce livre où la poésie reprend parmi ses droits essentiels celui de narrer l'aventure humaine en vue de la transmettre. La langue, pour ce faire, brasse différents registres, de l'aphorisme au trait d'humour, de l'indignation abrasive jusqu'au chant aux résonances de cantique. Rien d'étonnant en cette conjoncture si Abdellatif Laâbi a été couronné par l'Académie française, qui lui a décerné son Grand Prix de la Francophonie 2011.
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Dix ans se sont écoulés depuis que j'ai publié « Les rêves sont têtus ». On retrouvera cettematière dans la deuxième partie du présent ouvrage. La première rassemble quant à elle les nouveaux textes que j'ai rédigés depuis lors. J'aurai ainsi livré au lecteur l'essentiel, à ce jour, demon travail de réflexion et demes prises de position concernant différentes facettes de la question démocratique au Maroc.
Lemoment où intervient cette livraison est celui du combat pour que la réforme constitutionnelle proposée réponde aux exigences d'un État de droit, de plain-pied dans la modernité, débarrassé des archaïsmes et de l'arbitraire de l'État makhzen, fondé sur le principe intangible de la souveraineté populaire. C'est en même temps celui d'un combat plus large pour l'établissement d'une véritable démocratie où nos aspirations à l'exercice sans entraves des libertés, à la justice sociale et à la pleine citoyenneté pourront être enfin satisfaites.
Puisse ce livre apporter quelque éclairage utile dans les grands débats en cours, donner un surcroît de lucidité et de détermination dans les luttes à venir.
J'ose croire que le rêve d'un Maroc démocratique, moderne et prospère, n'est plus une utopie. Il est à notre portée. Traduisons-le en actes, à l'exemple d'autres peuples arabes qui ont pris leur destin en main et ont fait leur entrée dans l'Histoire par la grande porte.
A.L.
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Laâbi dénonce l'échec de l'homme dans ses élans démiurges : "Le soleil se meurt une rumeur d'homme à la bouche".
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Cette incursion "barbare" dans le théâtre.
J'en avais envie depuis près de vingt ans. Le théâtre, tout au long de 'cette période, est resté pour moi comme un premier amour frustré de Jeunesse .
... Je suis le premier à être surpris par ce texte. Ce que je sais, c'est que je le porte en moi depuis très longtemps, comme besoin d'une gargantuesque dérision, comme volonté de faire enfin feu sur mes "sur-moi", comme fascination par les contradictions insolubles qui sont le ressort de ce que l'on appelle l'âme humaine, la cohabitation étrange en nous des pulsions destructrices participant du principe de mort et des pulsions folles allant dans le sens de la réalisation de la vie et de l'humain. -
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Dans Un autre Maroc, Abdellatif Labi convie ses concitoyens rflchir sur les causes de l'impasse dans laquelle se trouve actuellement le pays. Rien n'est laiss dans l'ombre, ni les archasmes du systme monarchique et le mode de gouvernance pervers qui en dcoule, ...