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Un roman sur les gangs à Port-au-Prince, désormais un incontournable de la littérature haïtienne.
Un roman exceptionnel.
Le meilleur livre sur Haïti.
Le plus fort, le plus juste, et peut-être le mieux écrit.
Dany Laferrière.
Il y a quelque chose d'extraordinaire dans ce roman. Les femmes sont remarquables.
C'est par elles que passe la lumière.
Michel Désautels, Radio-Canada.
Née à Port-au-Prince, Emmelie Prophète est poète, romancière et journaliste. Son oeuvre est publiée aux éditions Mémoire d'encrier. -
C'est une force de la nature, un type droit et drôle qui a choisi d'écrire dans son île. Là, au milieu du chaos, il sublime la détresse du peuple haïtien, dans des contes où le fantastique débridé côtoie l'humour au vitriol.
Thierry Leclère, Télérama Imagination, vision et talent... La vie s'arrête en lisant Gary Victor.
Edwidge Danticat Romancier, Gary Victor est né à Port-au-Prince, Haïti. Il est l'auteur le plus lu de son pays. -
Portrait sans concession de l'Afrique contemporaine, Sans capote ni kalachnikov dépeint un monde obsédé par la célébrité et la marchandisation de la misère.
Un roman-choc. Un roman très frontal qui pointe du doigt le business de l'humanitaire.
Emmanuel Kherad, France inter Brillant et incisif, Sans capote ni kalachnikov nous offre, contre les réponses de la guerre, les questions de la paix.
Yannick Marcoux, Le Devoir Une prose proliférante à l'humour corrosif.
Maëline Le Lay, Revue Europe Né en République démocratique du Congo, Blaise Ndala est romancier. Il vit à Ottawa. Sans capote ni kalachnikov est son deuxième roman. -
Voici la réédition du premier roman d'une jeune femme de vingt-trois ans qui rappelle par la puissance de son écriture quelques grands noms de la littérature autochtone comme Tomson Highway, Scott Momaday. Naomi Fontaine rejoint les grandes voix humaines. "Kuessipan" est un livre bouleversant qui nous fait découvrir le quotidien sur une réserve innue. C'est avec la grâce et la justesse d'une langue éblouissante que Naomi Fontaine évoque cette réalité. "Kuessipan" : mot innu signifiant « à toi » ou « à ton tour ». Ce sont des lieux, des visages connus et aimés. Des chasseurs nomades. Des pêcheurs nostalgiques. Des portraits. Des vies autour de la baie qui reflète les choses de la Terre. Les lièvres. La banique. Les rituels. Les tambours en peau de caribou qui font danser les femmes. Des enfants qui grandissent. Des vieux qui regardent passer le temps. Des saumons à pêcher. Des épinettes. Des barrières visibles et invisibles. Des plaisirs éphémères. De l'alcool qui éclate les cervelles. Des souvenirs. Des voyages en train. Et surtout l'évidence que la vie est cet ensemble de morceaux à emboîter pour que naisse la symphonie.
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Ferdinand est noir et exilé. Il oscille entre Paris et New York. À Manhattan, il loge chez Jenny. Par la suite, il rencontre la belle Fran dans un bar de Greenwich Village. Ferdinand est découragé, Fran est désespérée. Pendant trois jours, ils vont marcher, courir, parier, déambuler, flâner, s'aimer aux quatre coins de New York. Au rythme de l'écriture et de la musique de Jean-Claude Charles, entre le swing et le blues, entre les larmes et le fou rire, le coeur de Ferdinand balance entre Jenny et Fran.
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Le légendaire Frankétienne présente Chaophonie, un ouvrage testamentaire, réflexion sur le temps, l'écriture et la ville, sous la forme d'une longue lettre à son fils Rodney Saint-Éloi. De Port-au-Prince à Montréal, la voix du vieil écrivain de Port-au-Prince roule en échos, éclatant en mille saveurs et délices cette langue dont lui seul connaît les folles arcanes.
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« Le poème est libre pour peu que le poète le soit. Il se donne et se reçoit comme une volonté farouche de le demeurer. Libre ! Car c'est une hérésie miraculeuse, le cri de révolte des damnés, un chant mordant qui s'élève contre l'universelle bêtise et ses plus zélés propagateurs.
Le poème, c'est aussi cette réponse à l'âme meurtrie d'une humanité en déroute. Ici, un monde saccagé voudrait à la fois s'épancher et trouver une consolation. Attentif à l'autre, à sa fragilité, le poème fait son nid à l'endroit même où chacun de nous se sait mortel, au lieu même où nous mourons, peut-être moins seuls grâce à lui. »
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Esthétique de la prédation est un recueil d'une terrible puissance. Il est au coeur de la violence qu'il met en scène. L'ouvrage établit le lien entre les termes usuels de la technologie, de la guerre, de la libido et du quotidien. Ces poèmes nous plongent dans le spectacle d'une vision de la modernité qui dévore les rêves, les êtres et les objets.
Éprouvant. Vrai. L'auteure Hyam Yared n'y va pas de main morte. La prédation est notre nature. Nous nous dévorons dans notre belle civilisation humaine jusqu'à devenir parfaits dans cet empire de la barbarie. Ne reste alors comme armes de combat que la lucidité et la révolte.
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Négociations est le premier livre de Jean-Claude Charles. Ce titre ouvre la collection des oeuvres du grand écrivain entreprise par Mémoire d'encrier. Négociations est un livre coup de poing. Un livre troublant.