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Serge André
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Les perversions Tome 1 ; le fétichisme
Serge André
- Bord De L'Eau
- La Muette
- 14 Mars 2013
- 9782356872302
Premier d'une série de courts textes consacrés aux perversions (#2 : Le masochisme - #3 - Le sadisme), il s'agit ici d'un texte didactique qui reprend et expose les positions de Freud et Lacan sur le fétichisme, et les éclaire par l'expérience clinique de l'auteur.
C'est de la perversion que Freud part pour tenter de cerner ce qu'est la sexualité spécifique à l'être humain.
La sexualité de l'homme, contrairement à celle de l'animal, est une sexualité essentiellement déviante par rapport à ce que serait le processus d'un instinct.
Monument ou trophée, le fétiche désigne à la fois la castration et le triomphe sur la castration. Non seulement il est une protection contre la menace de la castration, mais il a pour fonction d'épargner au fétichiste de devenir homosexuel en prêtant à la femme ce caractère par lequel elle devient supportable en tant qu'objet sexuel. (Freud) Le transfert du pervers ne se fait pas sur le sujet-supposé-savoir, car c'est bien lui, le pervers, qui vient à nous avec un savoir. C'est au nom de ce savoir que le pervers nous parle, comme délégué d'une loi dont il veut que nous nous reconnaissions nous-mêmes sujets. Il en résulte que le transfert pervers ne vise pas le sujet-supposé-savoir, mais plutôt le sujet-supposé-jouir.
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Si ce livre aborde l'Holocauste par le biais de la logique du sacrifice, c'est pour interroger ce que la psychanalyse peut nous permettre de dire du sacrifice comme moyen de fondation d'une communauté humaine.
En voulant éliminer les Juifs, Hitler et le peuple allemand cherchaient bien à s'amputer d'une part originaire de leur être, en rapport avec une jouissance interdite. Malgré son caractère apparent d'opération technique, la destruction des Juifs visait à flatter une obscure Providence dont, en échange, un signe d'élection était attendu.
Pour Serge André, philosémitisme et antisémitisme sont à ranger dans le même sac d'aveuglements qui nous empêchent de réaliser ce qu'il y a de radicalement autre dans la dimension de la question que pose à notre univers, l'existence et la persistance du peuple juif. « À cause des Juifs », nous ne pouvons être « unis vers » - vers quoi ? Peu importe le terme que l'on placera ici comme désignant un but idéal. Disons : unis vers l'Un.
La psychanalyse pourrait bien être, non pas l'explication du judaïsme, mais ce qui vient en prendre le relais ou ce qui vient en relancer la tradition dans notre monde contemporain, alors que les Juifs eux-mêmes sont devenus ignorants de ladite tradition, et que les chrétiens la récupèrent en la déformant, en lui donnant la forme du symptôme obsessionnel collectif qu'est la religion.
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L'approche psychanalytique de la psychose s'est appuyée, chez Freud comme chez Lacan, sur l'analyse d'écrits - ceux de Schreber et de Joyce - et non sur la relation de cures.
On a souvent émis l'idée qu'il existerait un lien particulier entre la folie et l'écrit. Un bon nombre de psychotiques se livrent, en effet, à une activité d'écriture, et leurs écrits se signalent souvent par quelques particularités dont on aimerait rendre raison en épinglant un style spécifique qui serait celui Pourtant, l'affirmation commune d'une affinité entre la folie et l'écrit reste à vérifier.
Quant au style des écrits que nous livrent les sujets psychotiques, il vaut mieux d'emblée faire notre deuil d'un style de la folie. La question que pose ce livre est donc, non pas celle de savoir si la folie a un style à elle, mais s'il y a quelque chose de commun entre l'élaboration d'un délire psychotique et l'élaboration du langage que nous appelons le style.
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Second volet d'une série de courts textes consacrés aux perversions (#1 : Le fétichisme - #3 - Le masochisme), Texte didactique qui reprend et expose les positions de Freud et Lacan sur le sadisme (il s'agit de la retranscription d'une conférence donnée à Gand en 1983).
C'est de la perversion que Freud part pour tenter de cerner ce qu'est la sexualité spécifique à l'être humain.
La sexualité de l'homme, contrairement à celle de l'animal, est une sexualité essentiellement déviante par rapport à ce que serait le processus d'un instinct.
Sadisme et masochisme ne font pas couple comme le pense l'opinion commune, ou comme le croit - ou l'espère - le masochiste qui, lui, rêve d'un sadique qui serait à ses ordres. Si le partenaire du masochiste est généralement un bouffon, un acteur ou un roublard, qui est donc le partenaire du sadique ? Lacan nous le désigne dans le texte de Sade : c'est l'innocent.
Entre le sadique et l'analyste, la rencontre n'a pas lieu. C'est plutôt le cabinet du magistrat que le sadique fréquente.
Un décryptage lisible du Kant avec Sade de Lacan.
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Que veut une femme ?
Le premier constat que fait freud est que l'homme ne cesse de parler de ce qu'il ne peut pas dire : la mort, le père, la femme.
Que signifie " être une femme " ? c'est la question par excellence. quant à ce " que veut une femme ", comme l'affirme la sagesse ancestrale, on n'en est pas plus certain. d'oú l'incessante oscillation entre le culte de la femme comme mystère, énigme, et la haine de cette même femme comme mystification, mensonge. positions qui postulent toutes deux que la femme est une cachette, dissimulant au monde on ne sait quel secret, et qui entretiennent de ce fait la méconnaissance de la féminité.
Ce livre a pour objet de montrer comment, de freud à lacan, la psychanalyse est parvenue, elle, à de tout autres conclusions.
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Le transfert de Lacan La communauté analytique est déterminée par ce que l'on appelle, sans trop savoir ce que ces termes recouvrent, le transfert sur Lacan. Convenons que ce n'est pas la personne de Jacques Lacan qui est en jeu, mais bien la position qu'il occupe dans la psychanalyse, car nul n'indique et n'incarne, comme Lacan, la voie éthique de la psychanalyse dont le désir du psychanalyste est l'accomplissement.
La question du contrôle Certains psychanalystes ont été amenés à interrompre un contrôle en cours, d'autres se demandent avec qui en entreprendre un. Que disent les psychanalystes du contrôle ? La littérature analytique à ce sujet est rare. Lacan luimême n'a pas beaucoup parlé du contrôle et n'en a jamais fait une doctrine.
Les pratiques du contrôle méritent d'être interrogées. Ce court essai tente d'en faire un recensement critique.
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Troisième volet d'une série de courts textes consacrés aux perversions (#1 : Le fétichisme - #2 - Le sadisme).
Qu'est-ce que le masochisme pervers pour la doctrine analytique ? Serge André part de son expérience clinique avant de parcourir les élaborations successives de Freud et de Lacan.
Freud situait le masochisme comme l'une des faces d'un processus à double polarité qu'il appelait le sado-masochisme.
C'est la thèse des « Trois essais sur la théorie de la sexualité ». Plus tard, avec « Un enfant est battu », il met en évidence la structure du fantasme masochiste. Ensuite, dans « Au-delà du principe de plaisir », il nuance l'idée selon laquelle le masochisme serait un mode de fonctionnement de la pulsion sexuelle, par l'introduction de la pulsion de mort.
Enfin, il reformule la question et la reprend au niveau fondamental dans « Le problème économique du masochiste ».
Lacan, quant à lui, insistera sur ce que Freud n'a pas aperçu : le rôle signifiant de l'instrument de la douleur masochiste.
Le fouet, c'est le signe du maître et de la loi à qui ont doit obéissance. Quant à la douleur, les mélancoliques nous en donnent la plus belle expression lorsque leur délire en arrive à concevoir qu'en tant que sujets, il leur est impossible de mourir.
Le masochiste se situe d'emblée au nom de cette douleur d'exister, au nom de la déchéance corrélative de l'amour du père ou de la loi signifiante lorsqu'il n'y est pas reconnu comme sujet.
La question que le masochiste met à l'épreuve de sa pratique, c'est de savoir ce qu'éprouve le corps dont on jouit à coups de signifiants, à coups de discours du maître. Ce qu'il met en scène, c'est une caricature mimétique de la jouissance que l'homme suppose à la femme.
Le contrat masochiste a pour fonction de faire désirer au-delà de la jouissance aberrante qu'il propose. Au niveau de la jouissance, le masochiste est l'esclave, mais au niveau du désir, le vrai maître, c'est lui.
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L'épreuve d'Antonin Artaud et l'expérience de la psychanalyse
Serge André
- Luc Pire
- 31 Juillet 2007
- 9782874158162
Serge andré est l'auteur de que veut une femme et de l'imposture perverse.
Depuis sa mort en 2003 et l'édition régulière de ses travaux, il apparaît de plus en plus clairement qu'il fut un auteur et un psychanalyste de tout premier plan, et qu'il nous laisse une oeuvre majeure.
Ce n'est pas un hasard si serge andré, l'écrivain, l'auteur de flac, avait choisi en épigraphe de son récit, cette phrase d'artaud:.
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Cet intitulé comporte trois éléments et j'y ajouterai un quatrième, dont l'absence doit être soulignée : c'est : être.
Il ne s'agit en aucune manière, dans mon projet, d'être psychanalyste. ce n'est pas d'un être qu'il s'agit, mais d'une fonction qui se faufile entre réel et fiction, et qui est produite par le discours de l'analysant. " devenir analyste " et " le rester ", ce n'est pas la même chose, ce n'est pas du même désir qu'il s'agit. entre les deux, trois petits points de suspension nous indiquent un temps d'élaboration, de mutation, temps sur lequel l'expérience dite de la passe devrait permettre de jeter un certain éclairage, si elle réussit un jour.
" lacan dit que. ", cette formule tend irrésistiblement à devenir, dans le cercle des analystes qui se réclament de lui, non pas une clef pour ouvrir la discussion, mais au contraire un verrou qui la clôture. c'est contre cet usage, ce mesurage de la parole de lacan - comme de freud aussi bien - que je lutte, parce que je suis convaincu que les paroles de freud et de lacan ne sont ni des paroles d'évangile, ni des versets de liturgie, ni même des vérités établies, mais avant tout des formulations d'un désir qui vise l'origine ou la cause du fait humain.
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Flac ; l'écriture commence où finit la psychanalyse
Serge André
- Luc Pire
- 17 Janvier 2008
- 9782951582101
Freud a beau en avoir donné l'exemple constant, il n'est pas d'usage qu'un psychanalyste révèle au public quoi que ce soit de son propre inconscient.
Le livre de serge andré, auteur bien connu du public français et étranger, risque donc de causer quelque scandale. ecrit en 1992-1993, cet étrange récit est formé d'une suite de scènes où le réalisme le plus cru se mêle à une forme d'onirisme quasi délirant. a la question de savoir quelle part y prend l'autobiographie, serge andré répond que ce texte est " autobiographique à mille-pour-cent " : c'est-à-dire autobiographique à cent-pour-cent plus neuf-cent-pour-cent qui ont été ajoutés...
De l'envahissement d'une mère au bord de la folie au récit hallucinatoire d'un meurtre (peut-être le plus fou qui ait jamais été écrit), puis à la capture érotique par une figure de père absolument inédite en littérature, et en passant par l'apparition d'une tante sortie tout droit d'un goya, par l'hypnotique tyrannie d'un collège uni dans le suave masochisme chrétien, par la révélation d'un " cadavre lumineux ", et par la vision tétanisée du viol de sa mère par ses grands-parents et son père réunis, flac, héros sans âge fixe, raconte moins sa vie, ses souvenirs ou ses fantasmes que son rapport complexe et oppressant à la dictature des mots.
Les scènes baroques de ce récit d'une violence extrême, parfois insoutenable, sont avant tout des prétextes à forcer la langue à se plier à un rythme incantatoire, à lui insuffler une musique qui y fasse résonner l'inouï d'une horreur primordiale de l'être. se servant des mots comme d'instruments de percussion, serge andré fait entendre, jusqu'au harcèlement, le grouillement continu du langage qui nous habite.
Il tente d'arracher à la langue un accord nouveau, marque d'une rupture radicale qui annonce l'illumination rédemptrice sur laquelle se conclut le livre. le texte du récit est suivi d'une postface dans laquelle l'auteur interroge avec lucidité sa division entre psychanalyse et écriture. d'abord publié en langue espagnole, ce texte est aujourd'hui présenté simultanément aux lecteurs de langue française et de langue anglaise.
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L'objet de ce livre, c'est lire Lacan. Or, l'enseignement de Lacan peut faire « mur de langage » pour les élèves. Que l'on ne puisse emprunter d'autre voie pour aborder Lacan, que celle qui consiste à passer par ses signifiants, n'entraîne pas automatiquement cette conséquence qu'il n'y aurait qu'à le réciter. D'ailleurs, quand on le récite, c'est toujours de travers.Trois grandes périodes marquent l'enseignement de Lacan : celle de l'identification imaginaire, celle de la systématisation du symbolique, et la plus récente : celle de la rencontre du réel. Plutôt que ces distinctions, il y a lieu de le relire en suivant le fil d'un concept. Celui du sujet par exemple. Comment Lacan passe-t-il de sa thèse sur la paranoïa au Je du stade du miroir, puis au « sujet enfin en question », puis au sujet divisé du fantasme ? De même pour la chaine signifiante, avec le déplacement qui porte Lacan d'une interrogation sur le symbole et le langage, puis à l'hypothèse d'une chaine formelle, et de là à l'écrit du signifiant jusqu'à la chaine borroméenne. Quant à l'objet, on voit se préciser, au fil de son enseignement, son hétérosexualité : de l'objet de pulsion et de l'objet du désir, à l'objet a. L'intérêt de ce « programme » n'est pas tant de l'établir et ensuite de le meubler de références à l'oeuvre de Lacan, que de le faire fonctionner, d'éprouver la cohérence (ou l'incohérence) de cette oeuvre.
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L'impératif de toujours plus, l'incitation à consommer et à être en pleine forme, la prolifération des objets condensateurs de jouissance contribuent à l'élaboration d'une société désexualisée, où la séduction devient « viol » et le/la partenaire une victime potentielle. Si, à l'origine, les législations qui se sont penchées sur le harcèlement sexuel visaient la notion plus vaste d'abus de pouvoir, les lois visent désormais de simples agissements en vue d'obtenir des faveurs sexuelles. On oublie ainsi que la relation de désir n'est pas égalitaire et que le désir sexuel comporte toujours une part de violence et d'agressivité. Et on néglige que le désir sexuel est, par nature, une sorte de harcèlement. La relation sexuelle doit-elle nécessairement faire l'objet d'un contrat légal ?
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L'artiste crée à partir de ce qu'il ne sait pas : la création véritable prend sa source dans un vide du savoir.
Au-delà du rapport au savoir, il y a le rapport au langage. A ce niveau, l'expérience de la psychanalyse et celle de l'écriture s'écartent, voire s'opposent l'une à l'autre.
Psychanalyse et écriture trouvent l'une et l'autre leur matériau, leur substance et leur cause dans le jeu signifiant du langage. Toutes deux sont des modes du dire. Toutefois, l'écrit n'est pas une variante de la parole. La poétique n'est pas la rhétorique. Si l'expérience psychanalytique est fondamentalement une expérience de la parole qui se déploie, l'écriture littéraire, elle, va contre la parole.
L'écrivain souffre de la parole et du langage comme tels, et ce, parfois, jusqu'à s'en sentir persécuté.
Sans doute, la plupart des écrivains ne ressentent ni ne reconnaissent cette persécution. Ce sont les narrateurs, les conteurs de belles ou d'horribles histoires. Il est certain que l'écrasante majorité des lecteurs de livres n'en demande pas davantage, qui ne lisent que dans le moment qui précède le sommeil, « une histoire pour aller dormir ».
L'écriture a pour fonction primordiale de réveiller. C'est aussi le but que Jacques Lacan fixait à la psychanalyse.
Mais en tant que rupture avec le langage - avec le langage de la représentation et du sens -, l'écriture n'offre pas de prise à l'interprétation. Elle est ininterprétable, elle ne renvoie à rien d'autre qu'au vide, au rien dont elle se nourrit. C'est pourquoi la psychanalyse n'apporte aucun éclairage sur ce qu'est l'expérience de l'écriture.
Peut-être l'écrivain est-il aujourd'hui le seul qui puisse nous offrir une chance de tailler une brèche dans la redoutable
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Les passagers de l'instant - sommes-nous tous innocents de nos choix ?
Serge André
- Librinova
- 20 Mai 2021
- 9791026284970
Marie est infirmière, mais veut faire autre chose, quitter l'hôpital, mais une heure, une seule, fera tout basculer. Jessica est fleuriste, engagée et féministe, elle vit à Londres avec Léonard. Quand il décide de devenir trader, elle dit que c'est une ligne rouge, mais c'est une autre ligne rouge qu'il franchira, sur fond de crise des subprimes. Damien voulait faire médecine, mais après plusieurs échecs abandonne et arrête tout. Il deviendra kiné à 30 ans, jusqu'au jour où une rencontre va tout remettre en question. Victor est un brillant entrepreneur et à 52 ans, il revend sa société, veut explorer d'autres voies. Il est très amoureux de Laurène, mais un soir, dans les couloirs du métro Gare du Nord, il va bousculer Alice, celle qui, désormais va le hanter, pendant dix années, et va faire vaciller sa raison. Quatre vies, quatre instants, quatre destins. Les événements qui marquent nos existences sont-ils le résultat d'une arithmétique complexe ? Qu'est-ce qui dicte nos décisions ? Entre la destinée et la raison, ce qui est raconté, c'est l'instant qui fait et défait les vies, nos vies. Nous sommes les passagers de notre propre histoire, les passagers de l'instant.
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André Gorz et l'écosocialisme
Françoise GOLLAIN
- Le Passager Clandestin
- Les Precurseurs-ses De La Decroissance
- 21 Janvier 2021
- 9782369354222
Un visionnaire qui opposa au capitalisme une utopie concrète : une société écosociale libérée du travail
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Institutions juridictionnelles : Grands enjeux de la justice, organes et acteurs de la justice (17e édition)
Serge Guinchard, André Varinard, Sylvain Jobert, Edouard Verny, Thierry Debard
- Dalloz
- Precis
- 29 Août 2024
- 9782247231874
Organisation, fonctionnement des institutions juridictionnelles et gens de justice : l'ouvrage de référence pour prendre la juste mesure des enjeux actuels
La matière des institutions juridictionnelles (parfois appelée " Institutions judiciaires ") est essentielle pour qui souhaite comprendre la justice, raison pour laquelle elle est le plus souvent enseignée dès la Licence 1 des études de droit. Dans cette perspective, ce Précis Dalloz propose l'approfondissement de l'ensemble des questions liées aux dimensions institutionnelles de la justice, que ce soit en matière civile, pénale, administrative ou internationale. En cela, sa lecture est particulièrement recommandée non seulement aux étudiants de première année, mais aussi à ceux qui se destinent à des concours ou examens (concours de la fonction publique, concours de l'ENM, examen d'entrée au CRFPA, etc.) au cours desquels leur culture judiciaire générale sera mise à l'épreuve, notamment lors de " grands oraux ".
Le lecteur trouvera d'abord dans ces pages d'amples développements sur les grands enjeux de la justice, que ces derniers soient classiques (indépendance et impartialité des juges, séparation des pouvoirs, coût de la justice, etc.) ou plus contemporains, tant d'importants mouvements traversent la matière actuellement : essor du numérique dans la justice, avec notamment la mise en place de l'open data des décisions de justice, ou encore lancement d'une " politique de l'amiable " en janvier 2023, qui s'est depuis lors concrétisée dans plusieurs textes.
L'ensemble des juridictions est ensuite étudié dans cet ouvrage, jusque dans les modifications les plus récentes de la matière, qu'il s'agisse de la réforme profonde de la juridiction financière française par l'ordonnance no 2022-408 du 23 mars relative au régime de responsabilité financière des gestionnaires publics, ou de l'avènement du tribunal des activités économiques, porté par la loi no 2023-1059 du 20 novembre 2023 d'orientation et de programmation du ministère de la Justice 2023-2027.
Enfin, la diversité des acteurs qui participe à la vie de ces juridictions est appréhendée dans ce manuel. Les règles qui gouvernent les métiers de la justice sont ainsi examinées, ces professions ayant pu connaître des réformes en partie communes (réforme de la déontologie et de la discipline des officiers ministériels par l'ordonnance no 2022-544 du 13 avril 2022) ou plus sectorielles (loi organique no 2023-1058 du 20 novembre 2023 relative à l'ouverture, à la modernisation et à la responsabilité du corps judiciaire). -
Science-fiction ! voyage dans la modernité
Serge Lehman, André-françois Ruaud, Natacha Vas-deyres
- Moutons Electriques
- La Bibliotheque Des Miroirs
- 30 Septembre 2022
- 9782361838171
L'idée de faire de la science une « matière à fiction » date de la fin du XIXe siècle. Lorsque l'éditeur Hetzel, devant le succès de Jules Verne, publia le premier volume des Voyages Extraordinaires. Ce fut le premier acte éditorial de ce que, bien plus tard, l'on nomma la science-fiction.
De 1860 à 1980, ce sont 120 années d'imaginaire de la modernité que nous explorons, depuis les songes du "merveilleux scientifique" jusqu'à la révolution de la "spéculative fiction", en passant par les grands créateurs, les nouveaux mythes et les courants principaux qui, de Jules Verne à Ursula Le Guin en passant par Buck Rogers, Valérian, Philip K. Dick, Clifford Simak ou Michel Jeury, projetèrent la fiction vers les étoiles et l'avenir. -
Délocalisations, relocalisations
Serge d' Agostino, Pierre-André Corpron
- Breal
- Themes & Debats
- 14 Février 2023
- 9782749552798
Après avoir défini les termes de délocalisation et de relocalisation et s'être interrogé sur les raisons qui incitent à délocaliser, l'auteur s'interroge sur les craintes que suscitent les délocalisations. En particulier faut-il y voir les causes de la désindustrialisation que connaissent des pays comme la France ? L'étude porte aussi sur délocalisations qui affectent le secteur des services.
Par ailleurs, pour faire écho aux demandes socio-politiques actuelles, l'auteur se demande pourquoi relocaliser et selon quelles modalités et comment traiter les délocalisations et les relocalisations dans les politiques industrielles ?
Enfin, une dernière partie porte sur les enjeux géopolitiques des délocalisations et relocalisations. -
Le Mans et sa cité des bruyères, histoire et mémoire
Serge Bertin, André Ligné
- Editions Sutton
- 30 Novembre 2020
- 9782813814043
"Aux Bruyères, aujourd hui, on peine à imaginer qu hier vivait là une cité misérable que les gens de la ville appelaient avec dédain la cité des Gamelles. - Cité des Gamelles ! Eh oui ! - Ses habitants eux-mêmes en avaient revendiqué le qualificatif qu ils proclammaient fièrement un peu comme on brandit un étendanrd. C était dans les années 1950-1960 à 1970. Depuis, les taudis ont disparu. La pleine, un terrain vague, véritable forum du prolétariat où l on échangeait des idées, des mots et parfois des coups, est maintenant occupée par des sages pavillons. Alors, ne reste-t-il rien de ces années bouillonnantes ?"