Dans un avenir proche et désolant, la crise environnementale a ravagé l'Angleterre. Un régime autoritaire organise le rationnement de la population dans des villes exsangues, et le droit à la reproduction est rigoureusement contrôlé. Une jeune fille nommée Sister raconte son évasion et sa quête pour rejoindre une ferme utopique dans la région des Grands lacs : l'armée de Carhullan, une bande de rebelles ayant renoué avec une vie rurale et coupé tout lien avec les hommes.
Dans la lignée de «La Servante écarlate» de Margaret Atwood, Sarah Hall aborde avec une remarquable originalité les questions d'écologie, de genre et de défense des libertés individuelles, et propose une vision décapante du pire des mondes à venir. Une contre-utopie féministe exaltante.
Dans son atelier de Burntcoat, gigantesque hangar perdu au milieu de la lande anglaise, Edith Harkness forge, soude et modèle des morceaux de bois et de fer a n de créer des oeuvres colossales. Pour cette sculptrice inspirée, elles incarnent l'énergie et la vitalité à leur apogée. Cette prédisposition lui vient de sa mère, écrivaine, dont le souvenir tendre guide son inspiration sans limites. C'est dans ce lieu clos, à la fois espace de travail et laboratoire intime, qu'Edith décide de se retrancher en compagnie de Halit. Avec cet homme marqué par l'exil et secret qu'elle connaît à peine, elle vit une passion dévorante, hors du temps et du monde pendant des semaines entières. Abolissant tous les tabous, les deux amants se lancent à corps perdu dans une histoire d'amour totale - jusqu'à ce que la réalité vienne frapper à la porte de l'atelier, car dehors la maladie rôde et la destruction gronde.
Récit intime porté par une écriture d'une grande sensualité, L'Atelier est un hymne à la puissance de la création et des sentiments dans un monde au bord du désastre. Sa beauté et sa force nous inspirent.
Rachel Caine, meilleur expert britannique des loups, travaille dans une réserve indienne de l'Idaho. Lorsqu'un propriétaire terrien lui demande de l'aider à réintroduire le loup gris dans son domaine, elle accepte de rentrer en Écosse. Pour Rachel, c'est plus qu'un défi à relever et un changement professionnel : elle va aussi devoir se réconcilier avec sa famille désunie.
Sur fond de tumulte politique - indépendance de l'Écosse, luttes de pouvoir -, La Frontière du loup interroge la nature fondamentale de l'homme et de l'animal, explore les concepts d'écologie et de progrès, nous parle des préoccupations les plus obsédantes de l'humanité.
An electrifying story of passion, connection and transformation from ''a writer of show-stopping genius'' ( Guardian ). ''Dark and brilliant.'' SARAH MOSS ''A masterpience.'' DAISY JOHNSON ''Extraordinary.'' SARAH PERRY ''Hall has set a bar . . . Finely wrought, intellecutally brave and emotionally honest.'' THE SCOTSMAN In the bedroom above her immense studio at Burntcoat, the celebrated sculptor Edith Harkness is making her final preparations. The symptoms are well known: her life will draw to an end in the coming days. Downstairs, the studio is a crucible glowing with memories and desire. It was here, when the first lockdown came, that she brought Halit. The lover she barely knew. A presence from another culture. A doorway into a new and feverish world. ''Sarah Hall makes language shimmer and burn . . . One of the finest writers at work today.'' DAMON GALGUT ''Wonderful . . . The writing goes down smoking hot onto the page.'' ANDREW MILLER ''I can think of no other British writer whose talent so consistently thrills, surprises and staggers . . . With Burntcoat she has solidified her status as the literary shining light we lesser souls aspire to.'' BENJAMIN MYERS
Peindre un homme mort articule quatre histoires, reliées entre elles par des ponts plus ou moins lointains.
Deux de ces récits se déroulent en Ombrie, dans les années 1960. Un vieux peintre italien renommé souffre d'une longue maladie. Il tient un journal dans lequel il décrit son quotidien et revient sur son passé. Il se rappelle de la correspondance qu'il a entretenue avec Peter, un jeune Anglais alors étudiant aux Beaux Arts. Il se remémore aussi la joie que lui procurait l'enseignement du dessin à une jeune fille de son village.
Cette jeune marchande de fleurs a depuis perdu la vue. Nous la suivons tandis qu'elle vit de plus en plus recluse et développe une angoisse croissante vis-à-vis du monde environnant, qu'elle ne voit plus.
On retrouve Peter Caldicutt trente ans plus tard, en Angleterre. Il est devenu célèbre, spécialisé dans la peinture de paysages. Grand marcheur, il a l'habitude de parcourir les abords accidentés du Cumberland pour y faire des croquis. Un jour, au crépuscule, un faux pas le précipite et le coince entre deux blocs de roche. Ses escapades étant habituelles, sa femme ne s'inquiète pas immédiatement et les secours mettent un certain temps à arriver. Les longues heures qu'il passe au fond du ravin lui laissent le loisir de méditer sur son premier mariage, sur sa femme, ses enfants et son métier.
Quelque temps après, sa fille Susan s'efforce tant bien que mal de surmonter la douleur causée par la mort accidentelle de son frère jumeau à qui elle a toujours été extrêmement « voire maladivement « attachée. Portant à présent presque son propre deuil, elle tend à négliger une carrière naissante de photographe talentueuse et tourne le dos à l'homme qui partage sa vie, pour nouer une relation clandestine avec le mari de sa meilleure amie.
Dans ce roman bti autour de quatre récits racontés en alternance, Hall parvient à jongler et combiner ces différentes trajectoires avec brio. Son écriture est à la fois viscérale et agréable. Les émotions de ses personnages sont savamment transcrites dans ce tissu de voix, disparates, qui partagent une réflexion commune sur l'art, le moi, le corps et le monde qui les entoure.
L'écriture de Sarah Hall combine sensibilité et audace. Chacun de ses personnages est crédible, abouti, campé avec une grande subtilité.
S'étendant sur un demi-siècle, le quatrième roman de Sarah Hall porte un regard brillant et féroce sur le milieu de l'art et la place qu'il occupe dans nos vies. Peindre un homme mort est roman un lumineux et perspicace au pouvoir extraordinaire.
Cyril Parks - Cy -, quatorze ans, habite Morecambe, petite ville balnéaire au nord-ouest de l'Angleterre. Sa mère tient l'hôtel de la Baie. Son père, marin pêcheur, a disparu en mer le jour de sa naissance.
L'air de Morecambe est réputé pour sa pureté. Les gens du Nord, essentiellement des ouvriers des fonderies et des mineurs, tous phtisiques, viennent y passer quelques semaines de repos à la belle saison.
Le roman commence pendant la Première Guerre mondiale. Cyril partage son temps entre le travail et les copains. Avec ses amis, il fait les quatre cents coups sur la plage en luttant contre la marée ou les sables mouvants, et aide sa mère en transportant des bassines remplies des expectorations sanguinolentes des «vacanciers», jusqu'au jour où il découvre ses étranges activités nocturnes : elle pratique des avortements clandestins. Doué pour le dessin, Cyril entre en apprentissage dans l'atelier d'un tatoueur, Eliot Riley, personnage étrange, ivrogne, bagarreur, violent et désespéré, lié à sa mère pour des raisons que Cyril ne comprend pas (Eliot Riley est vraisemblablement son père).
Après la mort lamentable de Riley, le jeune garçon part en Amérique. Il devient tatoueur à Coney Island, dans cette fête foraine permanente, peuplée de phénomènes de foire (on pense au film Freaks) et de fous, que fréquentent les foules bigarrées des New-Yorkais et des exilés venus de toute l'Europe, et y rencontre Grace, dont il tombe éperdument amoureux. Acrobate de cirque, celle-ci vit avec son cheval qu'elle loge dans son appartement !
La jeune femme décide de se faire tatouer sur la totalité du corps un seul motif : un oeil. Pour regarder ceux qui la regardent. Mais un illuminé l'asperge d'acide pour effacer cette marque du diable.
Le Michel-Ange Electrique est un roman baroque, à l'écriture flamboyante et débridée. Tous les personnages sont hors du commun et leurs vies sont traversées par l'excès et le désespoir, la grâce et le sordide. Sarah Hall s'inscrit dans une tradition du roman baroque anglais : Angela Carter, Salman Rushdie.
'No one writes stories the way Hall does and quite possibly no one ever will. Astonishing, miraculous, a gift.' Daisy Johnson WINNER OF THE BBC NATIONAL SHORT STORY AWARD WINNER OF AN O.HENRY PRIZE FOR SHORT FICTION The seven stories of Sudden Traveller immerse us anew in one of the most distinctive literary imaginations. In Turkish forests or rain-drenched Cumbrian villages, characters walk, drive, dream and fly, trying to reconcile themselves with their journey through life and death. A woman fitted with life-changing technology returns to the site of her strongest memories; a man repatriated in the near east hears the name of an old love called and must unpack history's suitcase; and from the new world-waves of female anger and resistance, a mythical creature evolves. Radical, charged with a transformative creative power, each of these stories opens channels in the human mind and spirit, as Sarah Hall once more invites the reader to stand at the very edge of our possible selves. 'Hall's stories are extraordinary. Magical. I never know where the next one will take me, but I know it will be unexpected, memorable, and built from language that crackles with energy.' Chris Power Praise for Madame Zero : 'So fearsomely excellent it almost hurt to read. Truly the best collection I've come across in a decade.' Wells Tower 'These stories leave the reader unsettled, thrilled, and changed ... Marvellous.' Jon McGregor 'I can't praise it highly enough.' David Mitchell 'Astonishing: humane yet otherworldly, disturbing, sexy and strange. The woman is a genius.' Jessie Burton 'Hall's stories are vixen-shaped: urban and rural, feral and natural, female and stinky, beautiful and tough ... Exceptional, compelling, frightening and authentic.' Guardian 'Stunning ... Each of these brilliant stories is a leap into a dark, mysterious void that ultimately reveals glittering terrors therein.' Independent 'An edgy, sensuous, and immediate writer of striking power and grace.' Sunday Times
Walking ahead of him on the heath, his wife turns to look at him over her shoulder, 'Topaz eyes glinting. Scorched face. Vixen.' In language harvested from nature, Sarah Hall tells a story of metamorphosis, of wildness and fecundity, and of a man reaching for reason, who cannot let go of the creature he loves.
For almost a decade Rachel Caine has turned her back on home, kept distant by family disputes and her work monitoring wolves on an Idaho reservation. But now, summoned by the eccentric Earl of Annerdale and his controversial scheme to reintroduce the Grey Wolf to the English countryside, she is back in the peat and wet light of the Lake District. The earl's project harks back to an ancient idyll of untamed British wilderness - though Rachel must contend with modern-day concessions to health and safety, public outrage and political gain - and the return of the Grey after hundreds of years coincides with her own regeneration: impending motherhood, and reconciliation with her estranged family. The Wolf Border investigates the fundamental nature of wilderness and wildness, both animal and human. It seeks to understand the most obsessive aspects of humanity: sex, love, and conflict; the desire to find answers to the question of our existence; those complex systems that govern the most superior creature on earth.
Dans son premier recueil de nouvelles, la romancière Sarah Hall emporte le lecteur à travers une suite d'histoires sombres, émouvantes, puissamment évocatrices.
Sur les collines de Combrie, couvertes de bruyères, avec leur passé de violence, dans la touffeur et l'animation d'un Londres estival, aux abords d'un lac au calme inquiétant dans une région reculée de Finlande. L'auteur évoque ces paysages et d'autres avec une précision et une grâce peu communes, à l'aide d'une prose viscérale, capable de faire percevoir au lecteur la puanteur d'un abattoir, l'éclat de baies d'aubépine dans la nuit ou la sensation poisseuse du sang sur la peau.
Les personnages qui peuplent ces lieux - des femmes ont les premiers rôles - sont des rescapés de la vraie vie. Qu'il s'agisse d'une épouse frustrée en quête d'expérience sexuelle extrême ou d'une jeune femme envisageant la mort de son compagnon, des mécanismes et des désirs obscurs remontent à la surface. Le corps humain - brut, imparfait, taraudé par les conflits émotionnels - est le cadre sensuel des drames qui se nouent.
Même les scènes les plus banalement domestiques sont habitées d'une violence qui s'impose peu à peu, d'un instinct animal à peine contenu qui menace de prendre le dessus. Bien qu'indépendants les uns des autres et différents par la forme narrative, ces récits possèdent tous une même qualité entêtante. Ils font du monde un endroit plus étrange.
Winner of the John Llewellyn Rhys Prize England is in a state of environmental and economic crisis. Under the repressive regime of The Authority, citizens have been herded into urban centres, and all women of child-bearing age fitted with contraceptive devices. A woman known as 'Sister' leaves her oppressive marriage to join an isolated group of women in a remote northern farm at Carhullan, where she intends to become a rebel fighter. But can she follow their notion of freedom and what it means to fight for it?
SHORTLISTED FOR THE EDGE HILL SHORT STORY PRIZE 2018 LONGLISTED FOR THE GORDON BURN PRIZE 2018 WINNER OF THE EAST ANGLIAN BOOK AWARD FOR FICTION Madame Zero is a remarkable collection of dark, sensuous stories set in sometimes conflicting landscapes - rural, industrial, psychological - all of which are hauntingly resonant with dread. Whether set in an apocalyptic storm, a local swimming pool, or a surgical theatre, Hall's stories inhabit a hinterland between the natural and urban, the mundane and surreal, human and animal.
The prizewinning debut from Britain's most exciting contemporary novelist. In a remote dale in a northern English county, a centuries-old rural community has survived into the mid-1930s almost unchanged. But then Jack Liggett drives in from the city, the spokesman for a Manchester waterworks company with designs on the landscape for a vast new reservoir. The dale must be evacuated, flooded, devastated; its water pumped to the Midlands and its community left in ruins. Liggett further compounds the village's problems when he begins a troubled affair with Janet Lightburn, a local woman of force and character who is driven to desperate measures in an attempt to save the valley. Told in luminous prose, with an intuitive sense for period and place, Haweswater remembers a rural England that has been lost for many decades.
On the windswept front of Morecambe Bay, Cy Parks spends his childhood years first in a guest house for consumptives run by his mother and then as apprentice to alcoholic tattoo-artist Eliot Riley.
Italy in the early 1960s: a dying painter considers the sacrifices and losses that have made him an enigma, both to strangers and those closest to him. He begins his last life painting, using the same objects he has painted obsessively for his entire career - a small group of bottles.
The Beautiful Indifference is a collection of intensely erotic and disarming tales, which span centuries, contemporary life and the future, and evoke landscapes as diverse as London's metropolis and lake Vuotjrvi in the Finnish wilderness. A woman who chooses not save her drowning lover. A frustrated housewife who arranges an appointment with the mysterious 'Agency'. A girl enamoured with a notorious Cumbrian horse-breeding family who innocently unleashes their wrath. Each story rotates on an axis of survivalism - natural and medical, physical and sexual - so that wolves and humans alike are exposed and hunted across the pages, then hung like elegant trophies.
Chaque jour t'apporte ses joies et ses petits ennuis, parfois tu boudes, parfois tu ris. Mais rappelle-toi ceci : le secret, c'est... un bisou, ça change tout !
Plein de tendresse et de finesse, « Un bisou, ça change tout ! » est un album si réconfortant qu'on a envie de se blottir au creux de ses pages !