Dans un pays en guerre, une bande d'enfants survit...
Une ville cernée par les collines d'où sourd la rumeur atténuée de la guerre. Dans l'atelier du projet Savinn' des garçons s'essaient à la vannerie, avec plus ou moins de bonheur. Mongol s'applique. Il voudrait capter l'attention d'Anika. Mais il n'est pas très habile et Anika semble s'intéresser d'abord à Angel. Angel arrive si bien à émouvoir la belle Suédoise quand il lui dit qu'il a mal à la tête et qu'aussitôt après, il lui parle de la fois où on a tué ses parents... Bon, ses parents à lui, Mongol, on ne les a pas tués... Ou peut être que si... À vrai dire, il ne se rappelle plus très bien. Maintenant, justement, il a mal à la tête ! Le problème, c'est qu'il ne sait pas en parler. Mongol ne parle bien qu'avec les animaux, en l'occurrence avec une mouche. Non qu'il maîtrise le langage des animaux, comme semblent parfois le croire Anika et son vilain petit brun rabougri de mari ; simplement, il préfère faire lui-même les réponses à ses questions. La mouche compatit. Le bruit des armes, dehors, se fait plus précis...
Elle est grosse, elle est laide, elle est seule.
Et elle rêve.
Derrière la fenêtre de sa pauvre chambre, elle passe sa vie à rêver du grand amour, de momo, si beau, si jeune, si mince.
Elle rêve d'afrique oú momo la conduirait.
Et quand il daignera enfin lui adresser la parole, la vie de thérèse va se transformer. pour le meilleur. et pour le pire.
En même temps que le portrait saisissant d'une femme ensorcelante, thérèse est une histoire magique.
Aujourd'hui comme hier, le recours aux arbres dispense des charmes puissants contre l'angoisse ou la fébrilité. Et toujours ils inspirent poètes et âmes pensives en quête d'images nouvelles et devérités pérennes.
Sa majesté ou sa grâce, la prodigalité de ses dons alliée au cycle des saisons, ou sa longévité prodigieuse invitent encore et toujours les hommes à s'interroger sur leur manière d'être au monde, entre les ombres et lesembellies de l'âme.
Pour chaque jour de l'année, ce calendrier perpétuel propose le portrait d'un arbre, ou de ses compagnons: rivières enchantées, pierres impassibles ou humbles créatures animales et végétales.
Et à chaque image répond et correspond une pensée complice recueillie par quelques enchanteurs du monde entier, au fil de deux millénaires de méditation amicale auprès des arbres.
Voici alors que s'esquisse, à l'emblème des quatre saisons, comme une petite histoire de la Terre, des arbres et des hommes, tous unis, mais chacun à son rythme singulier, dans une valse à trois temps, entre l'obscur des origines, le ravissement de l'instant et la vaine nostalgie de l'éternité.
Majestueux, capable de s'adapter à tout type d'environnement, et parfois millénaire, l'arbre est depuis toujours au coeur des récits et des mythes, des contes et des légendes. Marqueur du temps qui passe, guérisseur et parfois source d'effroi, l'arbre fascine ou inquiète, mais ne nous laisse jamais indifférent.
Édith Montelle retrace l'histoire symbolique de l'arbre, compagnon des hommes et des femmes, depuis l'apprentissage de l'écriture jusqu'aux stratégies de protection mises en oeuvre ces dernières années. Mêlant histoire, botanique, récits et beaux-arts, elle rend hommage aux relations que nous entretenons avec "nos" arbres.
"Cette seconde édition poursuit avec le même souci de rigueur les deux grandes aventures passionnantes que sont le développement de la personne et son étude. L'auteur y séparément chaque âge de la vie - de la conception jusqu'à la mort - sous les aspects biosocial, cognitif et psychosocial.
Le propos est présenté de façon claire et accessible : les étapes du développement sont illustrées par des exemples, les données et les résultats de recherche mis à jour, les références revues en profondeur, les photographies renouvelées et toujours pertinentes. Après la lecture de ce manuel, qui met en lumière le cheminement des êtres, à la fois unique et semblable, vous aurez acquis une plus grande compréhension des autres et de vous-même."
En choisissant de situer son nouvel album au rwanda, avant et juste après le génocide, jean-philippe stassen place la barre très haut : comment exprimer l'indicible et peindre l'inqualifiable ? avec déogratias, il démontre magistralement qu'il n'est pas seulement un raconteur d'histoires mais aussi un rapporteur de l'histoire, celle qu'on ne choisit pas mais qui s'impose par ses drames.
Plus qu'un album émouvant, déogratias est une oeuvre exceptionnelle empreinte d'une profonde humanité.
Des milliers d'années durant, l'homme a vénéré les eaux, les arbres, les pierres, les sommets, les astres. Née de cette religion naturaliste, une foule de dieux et de divinités aux profils parfois complexes a régné sur les croyances et les superstitions de nos ancêtres gaulois, puis gallo-romains. Parmi eux, on distingue notamment Ésus, Teutatès, Taranis, Bélénos et sa parèdre Bélisama, ainsi que Grannus, Epona, Intarabus, Vesunna et Sinquatis.
Les pays de forêts sont, par excellence, ceux des légendes. L'Ardenne, qui est toute en sa forêt, ne déroge pas à la règle. Les légendes y sont indissociables de certains éléments du paysage: rochers, pierres, arbres, sources... De tout temps, la nature a été ressentie comme habitée, animée, hantée par de nombreux esprits et génies, tantôt bienveillants, tantôt hostiles.
De juillet 2007 à septembre 2013, Jean-Philippe Stassen a réalisé cinq reportages, pour XXI et la Revue dessinée, regroupés et présentés dans I comb Jesus («Je peigne Jésus»). Ces reportages ont été effectués au Rwanda, au Congo, en Belgique, en Espagne, au Maroc, en France et en Afrique du Sud. Dans tous ces reportages, Jean-Philippe Stassen écoute et dialogue avec d'anciens enfants soldats de la région du Kivu, des rescapés du génocide rwandais, des Congolais et Rwandais de Bruxelles, des migrants à Gibraltar ou encore, à Johannesburg, avec le peintre et dessinateur sud-africain Anton Kannemeyer. Il ne prétend pas à l'objectivité, il n'hésite pas à donner son point de vue, à dire son énervement : « C'est sans doute mon pacifisme primaire qui fait que je me suis toujours méfié de la guerre. » Mais il le fait sans fard, sans ostentation, sans posture. Il ne se prend pas non plus pour Tintin. Hergé, écrit Jean-Philippe Stassen, « plaquait les clichés de son époque sur un pays qu'il n'avait jamais visité. » Lui réfute d'emblée les clichés pour raconter les pays qu'il connaît, notamment ceux de l'Afrique des Grands Lacs. Avec un sens aigu de l'observation, une écriture simple et magnifique et un dessin d'une subtile et fine acuité. De tous les journalistes-dessinateurs ou documentaristes en bande dessinée, Jean-Philippe Stassen est certainement l'un des plus singuliers.
Depuis dix ans déjà, Benjamin Stassen a entrepris d'aller à la rencontre des arbres avec cette exaltation candide et impétueuse qui préside aux commencements. Il avait le désir éperdu de partager quelques instants de leur durée, sinon même celui de découvrir le secret de leur longévité. Après un long, très long périple qui le conduira des plus vieux aux plus gros, aux plus beaux, puis aux plus rares des arbres de Wallonie, vénérables ou vulnérables, comme de multiples chemins qui mènent tous en un même lieu, ces arbres successifs ouvrirent la voie vers la Forêt des Ombres.
Soudain, dans l'abondance, le désordre, le chaos apparut un autre monde. Gargouilles et gorgones aux grimaces grotesques, gnomes hagards, guerriers et sagittaires menaçants, nymphes et sylphides offertes dans la litière des feuilles, faune en rut dans une débauche de chlorophylle. Figures de bois et photographe de l'ombre égarés dans les corridors parallèles, les voici face à face, figés dans la fascination d'un regard partagé. Mais qui dévisage qui ? Qui dévore l'autre des yeux ?
L'Ardenne, grâce à son relief, a toujours été propice à l'aménagement de fortifications de hauteur: refuges, forteresses rurales, châteaux forts. Pour les plus anciennes, la couverture forestière du pays et l'isolement des sites choisis ont permis leur sauvegarde. Les fortifications retenues dans ce livre donnent un bon aperçu de leur diversité et de leur chronologie. Révélation et étonnement seront au rendez-vous pour le promeneur attentif et curieux qui les découvrira au fil de sites sauvages et captivants.
C'était au temps où les éléphants n'avaient pas encore de trompe. Petit Eléphant est curieux et interroge les autres à tout bout de champ. Et c'est ainsi que tout arriva... Ce livre-objet joyeux et plein de fantaisie construit grâce à des découpes laser donne à lire une version ludique et joyeuse de L'Enfant d'éléphant de Rudyart Kipling.
L'exclusion et l'insécurité d'existence est le résultat d'une recherche interdisciplinaire de quatre ans. Le thème est abordé sous trois angles différents : l'insertion et le vécu de l'exclusion, le territoire comme espace social mental et l'insécurité, particulièrement celle des personnes exclues. Ces trois perspectives ne peuvent être traitées l'une sans l'autre. Elles renvoient toutes en effet au lien social et à la crise de la reconnaissance sociale : être ou ne pas être dans la société.
Un énorme chantier, entouré de palissades, griffe le quartier.
On dirait une île. Dans le café-restaurant le jouxtant, la conversation va bon train :
Les vigiles du chantier ont tiré sur Chien-Noir, le sans-abri. L'arrivée d'un gros homme, à l'air inquiétant et tenant en main un étui à violon, impose le silence. Il souhaite louer l'une des chambres du premier étage pendant quelques jours. Prenant à part Jacquot, la petite fille du propriétaire, l'homme est à la fois menaçant et affolé :
Un homme demandera après moi, lui dit-il.
S'il a une « sale gueule. une gueule de traître. s'il marche en claudiquant et en s'appuyant sur une canne avec le pommeau d'argent au bout, alors souffle dans ce sifflet, le plus fort que tu peux ! »...
Le boiteux viendra plus tard, il s'appellera Jean Dargent. Et avec lui, le mystère s'épaissira, la peur s'insinuera et le danger s'installera...
Alard, Renaud, Guichard et Richardet, tous les quatre fils du duc Aymon, se sont révoltés contre Charlemagne. Pendant plusieurs années, une traque opérée par les guerriers du roi mène les fils Aymon de l'Ardenne à la Gascogne où sièges et embuscades, fuites et poursuites, se succèdent à un rythme palpitant. Finalement, las de ces combats, les quatre frères se réconcilient avec Charlemagne. Mais n'allez pas croire qu'ils ont tenu tête au roi uniquement grâce à leur vaillance. Leur cousin, Maugis l'enchanteur, Bayard, un cheval-fée capable d'accomplir des sauts prodigieux, et Flamberge, une épée magique, leur seront de précieux auxiliaires.
Une des plus belles épopées de France, digne des meilleurs romans arthuriens, racontée par Jean-Luc Duvivier de Fortemps, écrivain de la forêt d'Ardenne, et magnifiquement illustrée par le photographe paysagiste Benjamin Stassen.
En Ardenne comme partout ailleurs, le passage du paganisme au christianisme s'est effectué en trois étapes successives : la destruction des idoles et des temples qui les abritaient, la fondation d'églises et de monastères souvent construits sur les ruines des précédents, et la mise en place de personnes et de structures nécessaires à la propagation de l'Évangile et à l'encadrement des nouveaux convertis. Par ces habiles substitutions, les anciens lieux sacrés, plutôt que de péricliter, connurent ainsi un second souffle qui leur permit de parvenir jusqu'à nous, parfois à peine transformés.
Renaud, Alard, Guichard et Richardin, tous les quatre fils d'Aymon, se sont révoltés contre Charlemagne qui les a injustement offensés. Pendant plusieurs années, une traque opérée par les sbires du roi mène les quatre frères de l'Ardenne à la Gascogne, où sièges et embuscades, fuites et poursuites, se succèdent à un rythme palpitant. Grâce à leur cousin, Maugis l'enchanteur, au cheval-fée Bayard, et à l'épée magique Flamberge, nos héros se sortent de tous les mauvais pas. Finalement, las de ces combats, les fils Aymon se réconcilient avec le roi et rentrent dans le rang. Mais Bayard, assure la légende, hante toujours la forêt d'Ardenne...