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Revue awal
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REVUE AWAL n.35/36 : Mohammed Khaïr-Eddine (1941-1995) ; actes du colloque d'Agadir, université Ibn Zohr ; 16-18 décembre 2004
Revue awal
- Maison Des Sciences De L'Homme
- Revue Awal
- 21 Février 2008
- 9782735112029
Les contributions réunies dans le volume et issues du colloque explorent l'oeuvre de l'écrivain marocain Mohammed Khaïr-Eddine sous toutes ses facettes : dans ses pratiques d'intertextualité, sa symbolique profonde, sa guérilla linguistique qui malmène l'écriture, son rapport au corps, la relation entretenue avec le Sud de son enfance... Elles permettent de mesurer à quel point l'écriture de Khair-eddine, tout en s'inscrivant dans les courants littéraires de son époque, a su s'aménager une part d'irréductibilité qui empêche toute récupération idéologique, toute classification générique. oeuvre iconoclaste et pourfendeuse de tous les tabous mais profondément attachée à son terroir.
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Awal a choisi d'ouvrir son vingt-neuvième numéro par un entretien entre Tassadit Yacine et Pierre Vidal-Naquet sur la Méditerranée et son identité culturelle. Un dialogue qui permet de nous éclairer sur le passé et le présent de l'Afrique du Nord qui sont abordés ici sous leurs différents aspects. Ainsi Mohamed-Mustapha Boudribila nous entretient-il des anciens Amazighs avant l'arrivée des Phéniciens, à la lumière des dernières découvertes archéologiques. Quant à l'actualité politique, elle est évoquée par Yazid ben Hounet à propos de la coordination des arouch, qui a émergé lors des événements survenus en Kabylie en 2001. Miloud Taïfi, lui, s'interesse à la sémantique et à la symbolique de la barbe dans la culture marocaine. Toujours au Maroc, Marie-Luce Gélard, constatant que l'étude de la parenté s'est presque exclusivement cantonnée au domaine arabe, a choisi de s'intéresser à celle-ci dans le cadre de la tribu berbère des Aït Khebbach. Pour sa part, Pilar Rodriguez Martinez s'attache à comparer, chez les femmes en émigration, la situation des Anglaises et des Marocaines. Faut-il élaborer une théorie alternative à celle proposée par Françoise Héritier à propos de la prohibition de l'inceste ? C'est ce que conclut Bernard Vernier, qui s'attache au cas de l'islam, en s'appuyant sur le Coran et quelques textes postérieurs, mais aussi sur des exemples littéraires. De littérature, il sera aussi question chez Djamel-Eddine Benabbou, laquelle souligne l'ironie tragique dans l'oeuvre de Rachid Mimouni, qui met en scène des anonymes et leur combat contre l'absurde. Puis, Denise Brahimi étudie les textes de divers voyageurs ou captifs européens au Maghreb (16e-17e siècles) relatifs au «courcouçon», autrement dit le couscous en français moderne. Enfin Marceau Gast rend un hommage bien mérité au regretté professeur Gabriel Camps.
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REVUE AWAL n.40/41 : créer et transmettre chez les berbères
Revue awal
- Maison Des Sciences De L'Homme
- Revue Awal
- 3 Mars 2011
- 9782735113071
Dans cette livraison (numéro double) de la revue Awal (produit d'une enquête menée dans le cadre du Fonds de solidarité prioritaire-Maghreb, Fondation Maison des sciences de l'homme, Paris), nous avons tenté d'explorer les différentes manières d'appréhender la culture, que ce soit dans le cadre traditionnel (poètes, danseurs, chanteurs, artisans) ou par l'intermédiaire de ses agents (ethnologues et/ou chercheurs du domaine), qui ont essayé de fournir des clés permettant une transmission parfois en conformité avec les règles de la tradition, parfois en empruntant des aspects au monde dans lequel ils vivent... Cette transmission marquée d'hybridité est peut-être, de loin, la plus riche à analyser. Le chercheur informé livre les matériaux constitutifs de la culture étudiée et participe aussi à leur fixation pour la mémoire. Un premier volet de ce dossier est consacré aux modes dits traditionnels de création et de transmission de la culture dans ses différents aspects ; le second, à l'oeuvre de chercheurs qui ont enquêté sur le monde dit traditionnel. Le groupe de chercheurs réunis autour de Jacques Berque chez les Ait M'hand, dans les Seksawa, a pu se rendre compte de l'empreinte laissée dans les mémoires locales (Augustin Berque, légende de " Jakbirk ") et dans les pratiques des lettrés. Les modes de création et de transmission s'adaptent au contexte social et politique, voire se modifient en fonction des conjonctures sociales et historiques. Ce sont aussi les ethnologues, les linguistes, les historiens qui, à côté des agents locaux, se chargent de la transmission (ou d'une certaine création) des pratiques culturelles. La réflexion sur nos pratiques d'investigation nous ramène aux réflexions de ceux qui ont en assuré la transmission sur le tas et sans en avoir pleinement conscience au niveau de la durée historique.
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REVUE AWAL n.9 : hommage à Kateb Yacine
Revue awal
- Maison Des Sciences De L'Homme
- Revue Awal
- 1 Janvier 1992
- 9782735106707
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Au sommaire : T. Yacine, "Hommage à Pierre Bourdieu : l'Algérie fondatrice de l'oeuvre" ; T. Yacine, "Symptôme kabyle, mal algérien" ; K. Nait Zerrad, "Quelques réflexions sur la Kabylie" ; R. Achab, "A propos de l'autonomie de la Kabylie" ; T. Yacine, "Réflexions autour des émeutes en Kabylie" ; M. Gahlouz, "Le berbère à l'école : la scolarisation et ses implications en Algérie" ; B. Stora, "Figures kabyles dans l'histoire politique algérienne" ; Y. Fatès, "La jeunesse sportive de Kabylie : entre sport et politique" ; C. Gharsa, "Amazigh et dialectique du même et de l'autre" ; A. Zehraoui, "L'émigration-immigration kabyle entre réalité et illusions".
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REVUE AWAL n.27/28
Revue awal
- Maison Des Sciences De L'Homme
- Revue Awal
- 1 Décembre 2002
- 9782735109821
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REVUE AWAL n.30 : Jean Amrouche (1906-1962)
Revue awal
- Maison Des Sciences De L'Homme
- Revue Awal
- 2 Décembre 2004
- 9782735110568
Pour son trentième numéro, Awal a choisi de publier les Actes du colloque de Paris, des 31 janvier et 1er février 2003, intitulé " Jean Amrouche et le pluralisme culturel " et réunissant une quinzaine de chercheurs de différentes disciplines.
Quarante-deux ans après sa mort, l'apport tant politique que littéraire de Jean Amrouche est encore absent de la réalité algérienne. Un oubli peut-être inscrit dans la radicale étrangeté de celui qui ne se sentait " ni tout à fait français ni tout à fait africain ". Pourtant, certaines questions qu'il a su poser à l'État-nation sont restées presque entières. Parmi celles-ci, son désir de refonder une nation algérienne à partir de sa diversité ethnique, religieuse et culturelle.
Un problème qui n'a toujours pas été résolu et qui explique en partie la crise actuelle. Occupant une place singulière du fait de son statut d'assimilé dû à sa confession chrétienne et à sa nationalité française, Jean Amrouche témoigne du dilemme de l'écrivain maghrébin, partagé entre la revendication des origines et le désir d'assimilation à la culture occidentale. Bien que se voulant cette " arche ", ce " pont qu'on piétine " entre deux mondes, la tragédie de 1945 et la guerre vont de plus en plus l'éloigner de la France, sa " patrie de l'esprit ", et le conduire à s'interroger sur le droit qui fonde le dominant à éliminer le dominé en raison de son infériorité ethnique et à décrire, en précurseur ce que Bourdieu appellera " la violence symbolique ", cette violence cachée que l'on subit malgré soi et qui consiste à inculquer chez le dominé le stigmate et à considérer qu'il le définit.
Solitaire mais solidaire, Jean Amrouche va élever la voix pour défendre ses frères, en quête, comme lui, d'une identité et du " besoin tragique d'avoir un nom ". C'est ce parcours complexe et les problématiques qu'il soulève qui sont retracés ici.
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REVUE AWAL n.31 : anthropologie et subjectivité
Revue awal
- Maison Des Sciences De L'Homme
- Revue Awal
- 2 Juillet 2005
- 9782735110810
Sherry B. Ortner développe la notion de subjectivité et souligne son importance pour une anthropologie critique. Cristina Figueiredo-Biton se penche sur l'amour dans la société touarègue pour mettre en évidence les modes de socialisation des jeunes, tandis que Carine Plancke s'attache à décrire comment les Bamiléké (au Cameroun) tentent d'atténuer le deuil (voire de transformer symboliquement la mort en vie) par le biais des danses et des rituels. Enfin, Mauro Maldonato analyse la subjectivité par le biais de la philosophie et de la psychanalyse à partir de la notion d'identité, qui, selon l'auteur, n'a de sens que si l'on tient compte de celle d'altérité. Outre le dossier thématique, on peut lire l'entretien avec l'historien et archéologue Mansour Ghaki, qui donne son point de vue sur la culture berbère. Enfin la dernière partie du volume offre un texte inédit de Harry T. Norris sur les relations littéraires arabes entre les Touaregs et les Bidân, ainsi qu'un article de 1932 de l'helléniste Louis Gernet, dans lequel celui-ci s'interroge sur l'existence d'un fonds préhellénique commun aux deux rives de la Méditerranée, à partir de l'exemple du you-you des femmes berbères.
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REVUE AWAL n.32 : racines et cultures
Revue awal
- Maison Des Sciences De L'Homme
- Revue Awal
- 1 Janvier 2006
- 9782735111046
Au sommaire : M. Ghaki et T. Yacine, «Sur les traces d'une langue et d'une culture en voie d'extinction (suite et fin)» ; L. Galand, «Les Berbères de L'Atlantide» ; M.-M. Boudribila, «Toponymes et habitants anciens de l'Afrique du Nord : origines et problématiques» ; A. Tejera Gaspar et M. E. Chavez, «El "signo de Tanit" y la religión de los libios. Una hipótesis interpretativa» ; D. Aïssani, «Tim_emmert n'Ichellaten : un institut supérieur au fin fond de la Kabylie» ; El Khatir Aboulkacem, «Le savant rural et le politique : le cas de Mokhtar as-Soussi» ; H. Wahbi, «La figure de "l'étranger professionnel" ou la distance intime chez Abdelkébir Khatibi» ; A. Romey, «Le chant et la poésie soufis, facteurs d'ouverture en Haute Égypte». Textes et documents : M. Hda, «Le droit coutumier des Aït Morghad au Ferkla (Sud-Est marocain)» ; M. Houmir, «Le Cobra» ; Ameksa, «Poèmes» ; A. S. Azayku, «Poèmes».
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REVUE AWAL n.37 : la culture en héritage
Revue awal
- Maison Des Sciences De L'Homme
- Revue Awal
- 21 Novembre 2008
- 9782735111800
Le volume montre comment se manifestent les différentes dimensions de la culture en Afrique du Nord et les formes dans lesquelles elles se sont exprimées en fonction de l'histoire récente (la colonisation) de cette région du monde et des héritages légués par les périodes anciennes (berbère, juive, chrétienne). Les études publiées décrivent les périodes les plus récentes comme la période coloniale, où le choc entre la culture imposée et les cultures locales est manifeste (André Nouschi, Mohand Tilmatine, Zalia Sekaï). En revanche, les cultures dites traditionnelles continuent d'être transmises avec des codes anciens mais sans toutefois laisser apparaître - de manière visible - les modes de domination pouvant constituer un obstacle à leur transmission (Hamri Bassou). Pour finir, ce sont les questions liées à la langue et à une forme d'intertextualité ou à une mémoire ancestrale (Joël Le Gall, Anissa Benzakour Chami, Ada Ribstein, Guy Basset), qui sont abordées. Le volume se referme sur un hommage rendu à Jean Duvignaud.
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REVUE AWAL n.39 : Taos Amrouche, une féministe avant l'heure ?
Revue awal
- Maison Des Sciences De L'Homme
- Revue Awal
- 4 Février 2010
- 9782735112821
Ce volume est, à l'image du précédent, consacré aux premiers écrivains algériens (Feraoun,Mammeri, Belamri) qui ont eu pour tache de faire connaître leur société par le biais de la culture française. Il s'agit ici d'approfondir le rôle des femmes et les conditions dans lesquelles s'est effectuée l'acquisition de la culture française en focalisant l’analyse sur une période, la fin du 19e et le début du 20e. Fadhma Aït Mansour (enfant illégitime et convertie au catholicisme par la force de l’histoire) et sa fille Taos Amrouche – figures emblématiques – ont permis à quelques-uns des contributeurs du volume de mettre l’accent sur la spécificité de la trajectoire de Taos – comme femme – à se situer dans l’espace des possibles. Cette position est aussi celle de ses personnages (Reine ou Aména) comme le montrent d'autres contributeurs. Cependant la trajectoire de Taos n’est intelligible que par rapport à l’histoire du vécu de Fadhma Aït Mansour, sa mère, et d’Aïni, sa grand-mère. Des réflexions conduisent à la découverte de cette mémoire de la résistance des femmes contre des lois ancestrales iniques. Cette «formation sur le tas» contribue à faire de ces femmes des féministes avant l’heure même si, pour l’époque, l’égalité des sexes n’était pas à l’ordre du jour.