Fondée en 1991, Genèses est une revue trimestrielle de sciences sociales et d'histoire.
Comprendre nos sociétés contemporaines à la lumière de l'histoire, restituer les processus qui les ont façonnées, contribuer à une histoire de nos disciplines sont les ambitions de Genèses.
Genèses, est un lieu de rencontre et d'échange où différentes approches de l'historicité peuvent s'exprimer.
Elle réunit des chercheurs de diverses disciplines et contribue aux débats du présent en analysant historiquement des thèmes importants de l'actualité scientifique et culturelle.
Elle explore aussi l'histoire du monde savant en réfléchissant à la constitution des champs et frontières des disciplines, de leurs objets et de leurs façons de faire.
Dossier : le procès des données L'ethnographie en procès. Enjeux contemporains autour de l'éthique de l'enquête de terrain (Sylvain Laurens).
L'assignation à comparaître et la saisie des données ethnographiques (Shamus Khan).
Une armure pour les ethnographes (Jack Katz).
Peur de la violence et enquête de terrain. Enquêter sur la criminalité organisée entre les risques de violence et les injonctions paradoxales du milieu académique (Marwan Mohammed).
Qui protéger, consentir à quoi, enquêter comment ? Les sciences sociales face à la bureaucratisation de la vertu scientifique (Johanna Siméant-Germanos).
Enquêter sur la filière nucléaire après Fukushima : une recherche négociée (Valérie Arnhold).
Historicité et vérifiabilité des données : sortir l'histoire de son berceau judiciaire (Joseph Morsel).
Rubrique.
Entretien avec Roland Marchal (par Johanna Siméant-Germanos).
Fenêtre.
La base de données sur les appartements parisiens saisis pendant l'Occupation (Isabelle Backouche et Sarah Gensburger).
Ce dossier concerne la pratique de la prescription médicale (humaine ou vétérinaire) et ses enjeux sociaux, à savoir les rapports de pouvoir qui se nouent autour d'elle entre médecins, pouvoirs publics, laboratoires et patients, en France et en Allemagne au cours du XXe et au début du XXIe siècle.
« L'imam Husayn est le secret de notre force » : foi et engagement au Hezbollah libanais , Erminia Chiara Calabrese Hommes de religion et chefs de guerre en Syrie : les convictions religieuses au défi du factionnalisme, Thomas Pierret Foi et idéologie dans l'engagement des Frères musulmans égyptiens : retour sur l'hypothèse de « l'embrigadement », Marie Vannetzel De l'esthétique à la da'wa. Le religieux dans la carrière intellectuelle de Sayyid Qutb, Giedre Sabaseviciute L'Hizmet ou la conduite éthique au sein du mouvement turc de Fethullah Gülen :
La portée politique d'une institution « apolitique », Gabrielle Angey
Fondée en 1991, Genèses est une revue trimestrielle de sciences sociales et d'histoire. Comprendre nos sociétés contemporaines à la lumière de l'histoire, restituer les processus qui les ont façonnées, contribuer à une histoire de nos disciplines sont les ambitions de Genèses. Genèses, est un lieu de rencontre et d'échange où différentes approches de l'historicité peuvent s'exprimer. Elle réunit des chercheurs de diverses disciplines et contribue aux débats du présent en analysant historiquement des thèmes importants de l'actualité scientifique et culturelle. Elle explore aussi l'histoire du monde savant en réfléchissant à la constitution des champs et frontières des disciplines, de leurs objets et de leurs façons de faire. Genèses est publiée avec le concours du Centre national du livre, de l'institut des Sciences humaines et sociales du CNRS et du Centre de recherches historiques UMR 8558.
Ce dossier de la revue Genèses intitulé « Citoyens de papier en Afrique » porte sur la vie sociale et politique des papiers d'identification à travers le continent africain. Réfutant l'idée commune d'une Afrique hors de la « raison graphique » et de la cité bureaucratique, il soutient que les sociétés africaines ne font pas que subir un régime d'enregistrement et d'encartement étatique qui leur serait imposé de façon exogène - depuis l'état civil colonial jusqu'à l'ère contemporaine de la biométrie globalisée.
Au contraire, depuis au moins les années 1950, les « papiers » ont constitué une modalité centrale de la reconnaissance des droits (individuels et collectifs) et sont profondément encastrés dans la production et l'expérience ordinaire du monde social. Fondé sur de nouveaux matériaux ethnographiques et archivistiques, ce dossier propose ainsi de revisiter empiriquement la question de la citoyenneté en Afrique en interrogeant les pratiques d'inclusion et d'exclusion qui se matérialisent dans les dispositifs identificatoires et dans la relation que les citoyens ordinaires nouent avec les « pièces » (entendues « d'identité »). En déplaçant le regard vers le bas, notamment vers les pratiques informelles d'auto-identification et d'auto-encartement du social, les textes donnent à voir des « écritures bureaucratiques de soi » qui permettent de resituer les « identités de papier » dans toute leur épaisseur sociale.
Les articles du dossier traient des cas du permis de conduire au Sénégal, de l'état-civil en Côte d'Ivoire, des « certificats indigènes » au Nigéria, de la carte d'identité dans la colonie de l'AOF, enfin des bulletins de décès et permis d'inhumation au Maroc.
Genèses est un lieu de rencontre et d'échange où différentes approches de l'historicité peuvent s'exprimer. Elle réunit des chercheurs de diverses disciplines : historiens, sociologues, politistes, économistes, juristes, anthropologues. Elle contribue aux débats du présent en analysant historiquement des thèmes importants de l'actualité scientifique et culturelle. Elle explore aussi l'histoire du monde savant en réfléchissant à la constitution des champs et frontières des disciplines, de leurs objets et de leurs façons de faire.
Chaque livraison trimestrielle d'environ 180 pages s'ouvre sur un dossier qui lui donne son titre, suivi d'un article hors dossier et de rubriques régulières. Une riche iconographie, un appareil critique développé, des bibliographies offrent d'utiles outils de travail.
Ce dossier spécial de Genèses entend faire connaître en France les débats scientifiques autour de la question du « passing ». A l'origine, le passing faisait référence aux expériences et trajectoires de personnes « claires de peau » issues de familles dites « noires » qui « passaient » (ou se « faisaient passer ») pour des personnes « blanches ». En ce sens, le passing renvoyait à un phénomène s'articulant autour de trois dimensions principales : le franchissement de la « frontière raciale » ; le caractère « dissimulé » de ce franchissement ; enfin l'accession à des droits et rétributions (matériels et symboliques) inaccessibles dans la catégorie initiale d'assignation Dans quelle mesure peut-il être utile d'él argir l'usage de la notion de passing ? Ce numéro défend l'idée que ce concept peut aider à penser ensemble une série de situations qui - bien que nécessairement caractérisées par des singularités propres - se ressemblent d'une manière ou d'une autre. Ainsi, le principal domaine d'étude dans lequel la notion de passing a été étendu est celui du « genre » et de la « sexualité ». La notion de passing a au ssi été utilisée (ou pourrait l'être) pour penser d'autres formes de déplacement dans des espaces différenciés ou hiérarchisés : classe sociale, caste, religion, ethnie, âge, etc. En ce sens, l'un des objectifs principaux de ce dossier consiste à ouvrir un dialogue entre des chercheurs travaillant à la fois sur des objets hétérogènes et dans des contextes (géographiques et temporels) très divers. Pour tous, il s'agit d'interroger la problématique du passing pour penser différentes formes de mobilités sociales qui se caractérisent par leur dimension relativement clandestine et opaque.
Genèses est un lieu de rencontre et d'échange où différentes approches de l'historicité peuvent s'exprimer. Elle réunit des chercheurs de diverses disciplines : historiens, sociologues, politistes, économistes, juristes, anthropologues. Elle contribue aux débats du présent en analysant historiquement des thèmes importants de l'actualité scientifique et culturelle. Elle explore aussi l'histoire du monde savant en réfléchissant à la constitution des champs et frontières des disciplines, de leurs objets et de leurs façons de faire.
Chaque livraison trimestrielle d'environ 180 pages s'ouvre sur un dossier qui lui donne son titre, suivi d'un article hors dossier et de rubriques régulières. Une riche iconographie, un appareil critique développé, des bibliographies offrent d'utiles outils de travail.
Genèses est un lieu de rencontre et d'échange où différentes approches de l'historicité peuvent s'exprimer. Elle réunit des chercheurs de diverses disciplines : historiens, sociologues, politistes, économistes, juristes, anthropologues. Elle contribue aux débats du présent en analysant historiquement des thèmes importants de l'actualité scientifique et culturelle. Elle explore aussi l'histoire du monde savant en réfléchissant à la constitution des champs et frontières des disciplines, de leurs objets et de leurs façons de faire.
Chaque livraison trimestrielle d'environ 180 pages s'ouvre sur un dossier qui lui donne son titre, suivi d'un article hors dossier et de rubriques régulières. Une riche iconographie, un appareil critique développé, des bibliographies offrent d'utiles outils de travail.
Depuis une quinzaine d'années, dans le sillage d'un profond renouvellement des études coloniales, la méconnaissance du versant colonial du régime de Vichy a été largement levée. En dépit des variantes locales du « vichysme colonial », l'idée selon laquelle Vichy constitue un moment de l'exacerbation de la domination coloniale perdure pourtant. Ce dossier thématique se propose de réinterroger cette interprétation en revisitant la période du gouvernement de Vichy à partir du postulat désormais communément admis suivant lequel l'État se trouve contraint aux colonies à de permanentes «transactions hégémoniques » (Bayart et Bertrand, 2006) avec les élites locales cooptées tout en étant traversé par de multiples tensions.
Depuis une quinzaine d'années, dans le sillage d'un profond renouvellement des études coloniales, la méconnaissance du versant colonial du régime de Vichy a été largement levée. En dépit des variantes locales du « vichysme colonial », l'idée selon laquelle Vichy constitue un moment de l'exacerbation de la domination coloniale perdure pourtant. Ce dossier thématique se propose de réinterroger cette interprétation en revisitant la période du gouvernement de Vichy à partir du postulat désormais communément admis suivant lequel l'État se trouve contraint aux colonies à de permanentes «transactions hégémoniques » (Bayart et Bertrand, 2006) avec les élites locales cooptées tout en étant traversé par de multiples tensions.
Depuis une quinzaine d'années, dans le sillage d'un profond renouvellement des études coloniales, la méconnaissance du versant colonial du régime de Vichy a été largement levée. En dépit des variantes locales du « vichysme colonial », l'idée selon laquelle Vichy constitue un moment de l'exacerbation de la domination coloniale perdure pourtant. Ce dossier thématique se propose de réinterroger cette interprétation en revisitant la période du gouvernement de Vichy à partir du postulat désormais communément admis suivant lequel l'État se trouve contraint aux colonies à de permanentes «transactions hégémoniques » (Bayart et Bertrand, 2006) avec les élites locales cooptées tout en étant traversé par de multiples tensions.
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