Autant que l'appartenance sociale, le parcours scolaire ou la formation, la vie au travail construit l'identité des individus. Il revient à Renaud Sainsaulieu d'avoir mis en lumière, dès les années 1970, l'effet culturel central de l'activité professionnelle, dans un ouvrage qui révolutionna l'école française de sociologie des organisations : L'Identité au travail.
Pour éprouver la construction de sa propre identité au travail, Renaud Sainsaulieu vit six mois l'expérience d'ouvrier d'usine, qu'il relate dans ce livre. Menant aussi enquêtes, questionnaires et tests, il croise sociologie et psychologie pour distinguer des cultures au travail - négociation, retrait, affinités, fusion.
Réalisée à une époque charnière de tertiarisation de l'économie, de renouvellement des structures d'encadrement et d'arrivée massive des femmes dans les emplois de bureau, l'analyse se prolonge bien au-delà de l'atelier ouvrier pour montrer, comme l'écrit Norbert Alter dans la préface de ce livre, que l'entreprise constitue « l'un des lieux de socialisation centraux du monde contemporain et de ce fait dispose d'une responsabilité sociale ».
Des pages « qui se lisent comme un roman » écrivait à propos de ce livre Le Monde en 2014. Une enquête sociologique magistrale. Un ouvrage de référence
Autant que l'appartenance sociale, le parcours scolaire ou la formation,la vie au travail construit l'identité des individus. Il revient à Renaud Sainsaulieu d'avoir mis en lumière, dès les années 1970, l'effet culturel central de l'activité professionnelle, dans un ouvrage qui révolutionna l'école française de sociologie des organisations : L'Identité au travail.
Pour éprouver la construction de sa propre identité au travail, Renaud Sainsaulieu vit l'expérience d'ouvrier d'usine, qu'il relate dans ce livre. Il mobilise en suite des protocoles d'analyse plus classiques, mêlant la sociologie et la psychologie, pour distinguer des cultures au travail - négociation,retrait, affinités, fusion. Il démontre ainsi que les organisations sont des lieux d'apprentissage et de définition de soi.
Réalisée à une époque charnière de tertiarisation de l'économie, de renouvellement des structures d'encadrement et d'arrivée massive des femmes dans les emplois de bureau, l'analyse se prolonge bien au-delà de l'atelier ouvrier pour montrer, comme l'écrit Norbert Alter dans la préface de cette édition, que l'entreprise constitue « l'un des lieux de socialisation centraux du monde contemporain et de ce fait dispose d'une responsabilité sociale ».
La réédition très attendue d'un ouvrage capital qui demeure la base de l'oeuvre d'une vie de chercheur engagé et dont les observations n'ont rien perdu de leur actualité.
La dynamique sociale des institutions intermédiaires (associations, administrations et entreprises) et ses effets sur la démocratie sont devenus un objet de recherches majeur. Plus de 200 études approfondies par des entretiens et des questionnaires permettent de formuler quelques observations fondamentales sur le défi des institutions intermédiaires en cette fin de siècle. Cet ouvrage insiste sur les dynamiques participatives d'entreprise, le rapport aux usagers des administrations, les collaborations associatives et interinstitutionnelles de territoire et proximité autour de l'insertion, l'emploi et la cohésion sociale, la formation permanente et l'évolution des universités. Plus généralement, il s'agit d'aborder les institutions sources de morale et de culture dans les transformations contemporaines.
Le travail dans les organisations industrielles et administratives n'est-il pas devenu l'une des occasions principales d'échange entre les habitants des sociétés urbanisées contemporaines ? Ce n'est certes pas l forcément un idéal, mais un fait qui ne peut pas manquer d'influencer profondément les mentalités et cultures de notre époque. De nombreuses enqutes et observations effectuées auprs d'ouvriers, employés, techniciens et cadres font apparaître les marques sérieuses que peuvent imprimer des structures d'organisation sur les habitudes de relations avec des amis, des collgues et des chefs, ainsi que sur les représentations de la valeur travail et sur les discours de la rationalité des entreprises. Plus que de simples normes de conduite, ce sont en fait les processus sociaux d'accs l'autre et soi-mme qui sont mis en cause par les rapports de pouvoir et d'identification qu'on ne peut pas éviter de vivre au travail. Si l'une des interrogations majeures actuelles porte sur la solidité des conduites collectives de classe, groupe socioprofessionnel, ethnie, génération, sexe, etc., c'est peut-tre que l'on n'a pas suffisamment pris au sérieux les conséquences culturelles profondes des organisations. Ce livre voudrait aider mieux comprendre comment, de nos jours, les identités collectives peuvent tre façonnées et transformées par l'expérience du travail.
Depuis sa période de réhabilitation au cours des années quatre-vingt, l'entreprise, analysée par les sociologues comme une affaire de société, a rencontré le drame des plans sociaux à répétition et les souffrances du stress et du chômage.
Avec la mondialisation, la puissance nouvelle des actionnaires questionne les marges de manoeuvre du management et la cohésion des mondes sociaux de la production. L'entreprise, comme entité autonome de la société libérale, est donc en débat sur ses finalités économiques et sociales, sur sa créativité et ses dynamiques de rapports organisés. Les auteurs de ce livre, acteurs de l'entreprise (managers, consultants, DRH, chercheurs), ont, pendant plusieurs années, confronté leurs valeurs, leurs expériences et leur projet de société.
Ils proposent ici de stimuler les pratiques du débat entre acteurs afin de rapprocher la société d'entreprise de la société démocratique, caractéristique de notre époque libérale.
On compte en France près de 700 000 associations, dont près d´un Français sur deux est membre (46%). Les institutions sans but lucratif au service des ménages employaient 900 000 personnes en 2008, soit 3 % de l´emploi total. Elles ont produit et distribué gratuitement ou presque des services pour un coût de 40 milliards d´euros, la moitié de ces services relevant d´activités d´enseignement et d´activités récréatives, sportives et culturelles, l´autre moitié de l´aide aux personnes handicapées et en difficulté. Mais plus généralement, la vie associative est au coeur de la vie civique et les associations constituent une des composantes essentielles de la société civile. Cet ouvrage analyse en détail les fonctionnements institutionnels des associations, leur rôle économique et politique, ainsi que les évolutions sociales qu´elles provoquent. Appuyé sur de nombreuses études de cas, il brosse un tableau assez fidèle et très vivant de la dynamique associative en France. Ce livre correspond à une réédition profondément remaniée et actualisée de l´ouvrage Sociologie de l´association, Renaud Sainsaulieu et Jean-Louis Laville, DDB, 2004.
Les entreprises ne peuvent se créer et vivre qu'en prenant appui sur les dynamiques sociales issues des micro-sociétés humaines qui les constituent.
Reconnaître et analyser ces faits sociaux qui façonnent les milieux humains de travail, comprendre les initiatives collectives centrées sur la production des biens et des services implique une démarche sociologique rigoureuse. Cet ouvrage prend le pari épistémologique de rendre accessible un certain nombre de concepts sociologiques et de proposer des démarches méthodologiques, théoriquement fondées, pour le diagnostic sociologique de l'entreprise.
Il s'adresse à ceux qui se destinent au métier de sociologue tout autant qu'aux dirigeants et cadres, responsables syndicaux qui, au sein de l'entreprise, qu'elle soit publique ou privée, à but lucratif ou non, veulent et doivent comprendre ces dynamiques sociales qui construisent les mondes du travail et leurs performances collectives.