En plein Mai 68, alors que les pavés volent et que les barricades brûlent, les pédés, les gouines et les trans ne trouvent pas leur place parmi les militants de gauche. La FHAR d'abord, puis Les Gouines rouges et les Gazolines vont élaborer la critique la plus audacieuse et la plus pertinente du discours de transformation sociale de la gauche.
En partant d'une lecture de Guy Hocquenghem et de Monique Wittig, Paul B. Preciado se demande ce qui se passerait si la gauche était capable de mettre au centre de son projet politique la révolution sexuelle et du genre.
Loin d'être une enquête historique, cet essai prolonge et radicalise les hypothèses révolutionnaires de 68 pour réfléchir à la mutation sexuelle et de genre contemporaine.