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Paul Evdokimov
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Paul Evdokimov nous offre ici une introduction solide, accessible et très bien documentée sur les fondements théologique et spirituel de l'orthodoxie. Publié une première fois en 1959, ce livre est, selon les termes du théologien Olivier Clément « une oeuvre de synthèse, magistrale, et qui fit date ».Outre un retour sur les origines historiques de cette confession chrétienne, le lecteur trouvera des explications claires sur ses spécificités dans cinq domaines : l'anthropologie (théologie de l'imago dei et de la déification) ; l'ecclésiologie (l'Église vue moins comme une réalité sociologique qu'une communauté sacramentelle) ; la foi de l'Église (le sens profond du dogme et des conciles des premiers siècles) ; la prière de l'Église (analyse lumineuse de la liturgie orthodoxe et des sacrements) ; les fins dernières (le mal en l'homme, que ce soit sur terre ou après la mort, a pour vocation à être détruit par l'amour salvifique de Dieu).Cet ouvrage, d'une grande clarté, nourri de références patristiques et porté par la spiritualité profonde d'un grand artisan de l'oecuménisme, intéressera les chrétiens de toutes les confessions désirant puiser aux sources vivifiantes de la foi.
Paul Evdokimov (1901-1970) est un théologien et écrivain d'origine russe. Grande figure de l'orthodoxie, invité au concile Vatican II, il est l'auteur de nombreux ouvrages de spiritualité et de théologie publiés chez Desclée de Brouwer, tels Sacrement de l'amour ; La femme et le salut du monde ; Les âges de la vie spirituelle. -
Donner de rencontrer Dieu et son Christ à travers l'expérience de la beauté, de la culture ou de la mort, partager les mystérieuses richesses symboliques de la liturgie orthodoxe, rendre force de vie aux textes mystiques des Pères de l'Eglise et des grands spirituels de l'Orient chrétien, tout cela, Paul Evdokimov savait le faire mieux que personne, à sa manière propre, sans emphase, en laissant deviner à travers ses silences une foi brûlante, une expérience réelle de l'Amour fou.
" Il voulait... nous convaincre qu'Il nous aime d'un amour fou. Alors Il invente cet abaissement, se met en état de subir maux et tourments, afin de convaincre de son amour ceux pour qui Il souffre la Passion, afin de pouvoir attirer à Lui les hommes... " Nicolas Cabasilas
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Sacrement de l'amour constitue le premier volet du diptyque - le second étant La Femme et le salut du monde - que Paul Evdokimov a consacré aux charismes propres de l'homme et de la femme, ainsi qu'au "mystère" de l'amour humain. Dans Sacrement de l'amour (ce titre est une expression de Jean Chrysostome, un des rares Pères que ses préoccupations pastorales et son sens biblique aient amené à valoriser l'amour humain), Paul Evdokimov fonde sa réflexion sur les deux récits de la création de l'homme et de la femme dans la Genèse, récits que Jésus associe pour poser simultanément dans le couple l'unité et l'altérité. Pour reprendre l'exégèse juive, Dieu a créé l'humain - ha adam - masculin et féminin. Prenant non une côte, mais un côté, il pose la femme en face de l'homme. On voit les correspondances théologiques qu'Evdokimov n'a pas de mal à mettre à jour : l'amour humain reflète la communion trinitaire ; l'altérité de Dieu fonde l'altérité de l'autre, et sa grâce, celle de la rencontre...
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En ce temps de détresse spirituelle, certains théologiens ne savent plus très bien ce qu'ils croient, ou, comme le disait Kierkegaard, " arrivent au point de ne plus savoir ce qu'est le christianisme ". L'intellectualisme, forcément abstrait, oublie la belle formule de saint Irénée pour qui la théologie est inséparable de l'Eucharistie, " coupe de la synthèse ". L'auteur fait un bilan de la pensée patristique en ce domaine, et invite l'Occident et l'Orient chrétiens à confronter la théologie des Pères de l'Église avec l'expérience eucharistique d'aujourd'hui ; il insiste en particulier sur la signification décisive de l'épiclèse, appel à l'Esprit pour qu'il opère la consécration eucharistique. Une nouvelle perspective s'ouvre alors pour une réflexion oecuménique ; les affrontements de jadis pourraient bien apparaître non plus contradictoires, mais complémentaires. -- In our age of spiritual poverty, some theologians no longer know what to believe in, or, as Kierkegaard said, "They have reached the point of no longer knowing what Christianity is'. Intellectualism, necessarily abstract, pays no heed to the beautiful expression of Saint Irenaeus, to whom theology was inseparable from the Eucharist, "the blending cup'. The author summarizes patristic thinking in this domain and invites the Christian East and West to confront the theology of the Fathers of the Church with the Eucharistic experience today; he especially insists on the conclusive signification of the epiclesis, the call to the Spirit, inviting the Eucharistic consecration. A new perspective for ecumenical reflection opens; what once appeared to be oppositions may no longer seem to be contradictory, but complementary.
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Publié en 1964, ce livre de Paul Evdokimov (1901-1970) est désormais devenu un classique de la spiritualité orthodoxe. Qu'est-ce que la foi ? Quels sont les éléments essentiels de la vie spirituelle ? Comment se dépasser et pratiquer l'ascèse ? Quels sont les « charismes de la vie spirituelle » ? Voici, préfacée par Olivier Clément, la meilleure introduction d'ensemble des grands courants spirituels de Byzance, de Syrie, d'Égypte et de Russie, afin de mieux connaître la pensée de l'Église orthodoxe.
Ce grand théologien né à Saint-Pétersbourg, professeur à l'Institut Saint-Serge et observateur invité au concile Vatican II, n'a eu de cesse faire connaître la spiritualité du christianisme oriental aux Occidentaux. Il est notamment l'auteur de La Femme et le salut du monde, qui vient d'être réédité chez les mêmes éditeurs. -
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La Prière de l'Eglise d'Orient nous offre la clé de la spiritualité orthodoxe qui est fondamentalement une mystagogie , c'est©à©dire une initiation aux mystères. Entre la célébration liturgique, la pensée théologique et la prière personnelle, l'unité est totale au service de l'Evangile : il s'agit de degrés d'intériorisation (et d'amour actif dans la perspective du sacrement du frère ), non plus seulement prier, mais devenir prière, non plus seulement participer à la liturgie, mais se transformer peu à peu en homme liturgique, prêtre du monde et de toute vie sur l'autel du coeur. Le sens de l'Eglise au©delà des impasses sociologiques, c'est de communiquer par les mystères et surtout par l'Eucharistie mystère des mystères , la puissance de la Réssurection, la participation à l'amour trinitaire.
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La connaissance de Dieu ; selon la tradition orientale
Paul Evdokimov
- DESCLEE DE BROUWER
- Theophanie
- 1 Octobre 1992
- 9782220027142
Dans La Connaissance de Dieu selon la Tradition orientale. Paul Evdokimov jalonne les voies d'une autre connaissance, inséparable de l'amour, de la justice et de la beauté, la connaissance du coeur intelligent embrasé par le feu de l'Esprit. Après une grande fresque de théologie mystique, il étudie l'expérience liturgique et celle de l'icône, et montre comment la " prière de Jésus " et toute l'ascèse " hésychaste " (l'hésychia est la paix de l'union à Dieu) permettent à l'intelligence de s'unir au coeur. Pour la rencontre, la vision, la compassion, la joie.
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Théologien majeur de l'orthodoxie, Paul Evdokimov a su mener une réflexion qui s'est déployée dans de nombreux domaines, contribuant ainsi au renouveau de toute une tradition prestigieuse. Salué comme un grand ouvrage par Olivier Clément, ce livre aborde la difficile question du féminin, en partant d'une approche plus large, d'une véritable théologie de l'être humain. A partir de la Bible et de l'histoire, il s'interroge notamment sur la " guerre entre le masculin et le féminin ", avec ses alternances de matriarcat et patriarcat. Comme l'écrit Olivier Clément, " la réponse chrétienne du problème de la femme est, pour Evdokimov, dans l'archétype de la Mère de Dieu, de la Femme vêtue de soleil de l'Apocalypse... ".
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Paul Evdokimov nous livre aujourd'hui une somme sur la beauté. Dans la beautéplutôt, cette beauté divino-humaine « qui sauvera le monde », comme le prédisaitDostoïevsky.Pour mener à bien, « à beau », cette entreprise sans tomber ni dansl'esthétismeni dans une réduction intellectuelle du mystère, il fallait sans doute cegrand théologien orthodoxe, au sens d'une théologie qui « chante gloire » dans lacommuniondes transfigurés (l'on sait que Paul Evdokimov nous a donné, ces dernièresannées, d'importantes études sur la spiritualité et la liturgie de l'Orient chrétien).L'espritde l'Orthodoxie, dans sa plus profonde continuité, est un esprit philocalique.On appelle philocalies - « amour de la beauté » - ces recueils de théologie mystique(et toute véritable théologie est mystique) qui jalonnent l'histoire de l'Orient chrétienpour aider l'homme à participer, avec son intelligence et son coeur réunifiés, à la gloiremême de Dieu. Or la démarche de Paul Evdokimov est « philocalique ». C'est celled'une pensée nourrie des Pères grecs, pour qui la beauté est un Nom divin, cette vielumineuse où le monde et l'homme trouvent leur origine et leur fin, et qui se voile et sedévoile à la fois sur la « croix de lumière ». Pensée nourrie aussi de l'expérience russede la liturgie comme « art des arts » et pressentiment du Royaume, car on entendrésonner dans ce livre l'émerveillement décisif des messagers russes venus à Constantinople,dans l'église de la Sagesse divine, en quête de la vraie foi : « Nulle part il nepeut y avoir pareillebeauté. » Pensée qui met à nu, à travers Dostoïevsky et Berdiaeff,mais aussi Jung et Heidegger, le vide et l'enfer qui s'ouvrent dans l'âme contemporaine- et c'est le lieu providentiel où faire éclater la lumière de la Résurrection, c'est-à-diredu Saint-Esprit : « Tout est rempli de lumière, le ciel, la terre et l'enfer » chante dansla nuit de Pâques l'Orient chrétien. Au-delà de cette mort de toutes les valeurs, philosophiques,morales, esthétiques, que l'Occident traverse aujourd'hui comme une nuit,Paul Evdokimov voit prophétiquement surgir le mystère irréductible de la personne(au sens théologique, proprement ineffable, de l'hypostase), le visage crucifié et transfiguré- l'icône, autour de laquelle le monde se révèle « buisson ardent ».Le livre, qui part de la vision biblique et patristique de la beauté pour décrypter, à salumière, les recherches contemporaines de l'art, culmine à la théologie de l'icône où lapersonne devient comme le sacrement d'une Lumière où déjà l'histoire se consommedans l'éternité. Il s'achève sur le bouquet paradisiaque de dix icônes fidèlementreproduiteset dont le commentaire, qui part du chef-d'oeuvre de Roublev pour aboutirà l'Ange-Sagesse de Novgorod, nous mène du mystère de la Trinité, source de l'amoursacrificiel, à celui de la Sagesse qui fait de la Trinité le lieu de notre existence renouveléeet devient en nous connaissance intégrale où le coeur s'embrase dans la beauté.
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Une vision orthodoxe de la théologie morale
Paul Evdokimov
- Cerf
- Patrimoines Orthodoxie
- 20 Août 2009
- 9782204089708
" Un ouvrage des éditions du Cerf, maison des cultes, des cultures et des civilisations. Le Cerf est le premier éditeur religieux de France et de l'espace francophone. "
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Présenter la personne humaine, unique et précieuse au regard de Dieu, et dans la dignité du sacerdoce royal à laquelle nous convie saint Pierre, ainsi que dans la grâce que peut lui conférer le sacrement du mariage avec ses mystérieuses richesses symboliques ; apprendre à ouvrir la Bible en commun - fermée, elle unit les chrétiens, ouverte, surgissent des controverses - pour en faire un chemin d'unité ; se laisser émerveiller par l'adoration liturgique de Dieu source de toute Beauté, même si la Beauté, de nos jours, n'est plus guère au centre de la recherche des artistes ; méditer sur les fins dernières où peut-être se trouve la clé de la désunion, tels sont les grands sujets traités par Paul Evdokimov, une des figures les plus prestigieuses de l'Église orthodoxe en France. Ce livre permet de retrouver en profondeur la sève d'une pensée qui toujours s'efforça de faire confluer les richesses de l'Orient et de l'Occident chrétiens, car " l'Église ne peut être divisée : malgré les apparences une mystérieuse unité indivisible survit ".
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En 1988, la Russie a fêté le millénaire de sa conversion. L'apport de cette Eglise au christianisme est immense. Cet ouvrage permet d'en saisir la diversité, surtout pour les nombreuses oeuvres qui n'ont pas encore été traduites en français. Depuis les sources patristiques et byzantines jusqu'à l'époque contemporaine, l'auteur brosse cette splendide fresque spirituelle. Il analyse, en particulier, la pensée d'une quarantaine de poètes, écrivains, philosophes et théologiens des deux derniers siècles, en Russie même et dans l'émigration (Philarète, Khomiakov, Tolstoï, Dostoïevski, Berdiaev, Meyendorff, Boulgakov, Mgr Cassien, etc.). Rejetant aussi bien le Dieu seul, contre l'homme, d'un christianisme dégénéré, que l'homme seul, contre Dieu, d'un athéisme moderne périmé et essoufflé, ces prophètes célèbrent le Dieu-Homme, le Christ cosmique qui offre un espace infini à l'amour créateur de tout être libre. Une synthèse sans équivalent en français.