Oliver Sacks
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Musicophilia ; la musique, le cerveau et nous
Oliver Sacks
- Seuil
- La Couleur Des Idees
- 5 Février 2009
- 9782020969765
La musique peut nous émouvoir jusqu'au tréfonds de notre être, nous arracher à la dépression, nous inciter à danser, ou nous rendre triste et nostalgique. Quand on est un neurologue aussi compétent qu'Oliver Sacks, et ouvert, comme lui, à bien d'autres disciplines, comment peut-on comprendre et décrire ce pouvoir ? Plus d'aires cérébrales sont affectées au traitement de la musique qu'à celui du langage : l'homme est donc véritablement une espèce musicale.Bien des exemples le montrent, évoqués par Sacks avec la force et le talent qu'on lui connaît (voir L'Homme qui prenait sa femme pour un chapeau), depuis ce chirurgien frappé par un éclair qui devient soudain pianiste à l'âge de quarante-deux ans jusqu'au frère manchot de Wittgenstein, en passant par les familiers de la synesthésie ou les arriérés mentaux mélomanes.La musique est souvent médicalement bienfaisante : elle anime les parkinsoniens incapables de se mouvoir, améliore l'élocution des victimes d'accidents vasculaires, apaise les patients atteints de la maladie d'Alzheimer ou restitue des souvenirs à certains amnésiques.L'homme a donc une véritable dimension musicale. Oliver Sacks la décrit dans toute son étendue, d'un point de vue scientifique, philosophique, et spirituel.
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Après avoir étudié l'ouïe dans Musicophilia, Sacks explore ici la vision. La méthode est la même : une série de petites nouvelles neurologiques, récit de cas étonnants : la musicienne qui ne sait plus déchiffrer la musique (et bientôt ne reconnaît plus les objets), le romancier qui ne peut plus lire (mais étrangement arrive toujours à écrire), sa propre difficulté, à lui, Sacks, de reconnaître les visages, etc. Il ne s'agit pas de décrire les mécanismes de la perception visuelle en eux-mêmes mais (en explorant ces étonnantes pathologies) de comprendre comment, à partir de la perception, le cerveau organise et construit une " vision " cohérente et intelligible.Le lire tresse l'évocation et le récit (car pour Sacks les patients sont toujours des compagnons, auxquels il rend visite, qu'il accompagne souvent pendant des années), les analyses d'autres cas (à travers des livres), les explications scientifiques (toujours claires, jamais lourdes), et enfin l'autobiographie : un long chapitre raconte comment Sacks lui-même a été victime d'une tumeur cancéreuse à l'un des deux yeux, le traitement par irradiation, et les symptômes étranges (trou dans la vision, perte de la stéréoscopie, etc.). Il y a donc beaucoup de scènes concrètes et frappantes : une course dans un supermarché avec quelqu'un qui ne reconnaît plus les objets, etc.Enfin, Sacks tente de comprendre le travail de l'esprit lui-même, notamment chez les aveugles : Qu'est-ce qu'une image intérieure ? Est-ce cela, la pensée ? Ou peut-on penser autrement ?
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« Sacks ira loin s'il cesse d'aller trop loin », avait noté un professeur perpicace aux environs du douzième anniversaire d'Oliver Sacks, et tout montre en effet que ce dernier est toujours allé de l'avant. Depuis les premières pages de ce livre, consacrées à sa jeunesse obsédée par les motos et la vitesse, jusqu'à sa dernière ligne, l'inépuisable énergie de cet auteur imprègne la totalité de son autobiographie : quand il raconte ses expériences du début des années 1960 - où le jeune neurologue qu'il était découvrit dans un hôpital new-yorkais une maladie oubliée aussi bien qu'un groupe de patients qui allait profondément le marquer -, son ardent désir d'engagement, toutes sortes de rencontres et de voyages inattendus.
Avec l'humour débridé qui le caractérise, Sacks nous révèleque l'énergie qui alimente ses passions physiques - son goût du culturisme, de l'haltérophilie et de la natation - est également à l'origine de ses passions cérébrales. Ses amours, à la fois romantiques et intellectuelles, sa culpabilité de s'être éloigné de sa famille pour s'établir aux États-Unis, son affection pour son frère schizophène, voilà ce qu'il dépeint dans cet ouvrage, tout en parlant en outre des écrivains et des scientifiques qui, tels A. R. Luria, W. H. Auden, Gerald M. Edelman et Francis Crick, l'ont influencé.
En mouvement est l'histoire d'un médecin, d'un auteur et d'un homme aussi brillant qu'original : grâce à lui, on sait mieux comment notre cerveau nous rend humains.
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Un anthropologue sur mars. sept histoires paradoxales
Oliver Sacks
- Seuil
- 31 Janvier 1996
- 9782020238243
Grand format 21.80 €Indisponible
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Grand format 24.00 €
Indisponible
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L'odeur du si bémol ; l'univers des hallucinations
Oliver Sacks
- Seuil
- La Couleur Des Idees
- 23 Janvier 2014
- 9782021079821
Oliver Sacks explore ici l'univers des hallucinations, connues (audition de voix, drogue, psychose, migraine) ou moins connues (maladie de Parkinson, illusion du membre fantôme, images ou phrases qui apparaissent quand on s'endort, hallucinations d'odeurs ou de goûts, vision d'un double, etc.). Il alterne l'évocation de cas et la description scientifique. Il se demande ce qui unifie tous ces phénomènes et si l'explication est plutôt d'ordre psychologique ou neurologique.
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Chaque chose à sa place
Oliver Sacks
- Christian Bourgois
- Litterature Etrangere
- 28 Mai 2020
- 9782267032031
Le syndrome de Gilles de la Tourette est-il héréditaire ? Qu'est-ce que la clupéophilie ? Comment appréhender les expériences de mort imminente ? Autant de questions abordées par Oliver Sacks dans Chaque chose à sa place. Qu'il parle de natation, des musées londoniens, de ses dissections de seiches, qu'il décrive des cas neurologiques ou aborde des sujets aussi variés que la vie ex¬tra-terrestre, les fougères et autres plantes de Park Avenue, c'est toujours avec le même précieux mélange d'érudition, de sensibilité et d'humour qu'il dépeint, explique ou théorise. Le lecteur découvrira l'homme derrière l'écrivain neurologue, un formidable pédagogue capable de nous passionner en toute chose.
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Deux semaines avant de mourir, Oliver Sacks a décrit le contenu de l'ouvrage qu'il prévoyait de publier, Le Fleuve de la conscience. Ses indications ont été scrupuleusement suivies.
Sacks montre dans ce livre qu'il n'est pas seulement un neurologue exceptionnel. Son interrogation s'étend ici à presque tous les domaines du vivant, qui le passionnent et l'intriguent. Mais, fidèle à sa manière personnelle, il les aborde par ce qu'ils ont de surprenant ou d'inattendu. Comment une plante « apprend »-elle ? Les souvenirs que nous tenons pour vrais le sont-ils forcément ? La conscience est-elle un flux continu ou une succession d'instantanés ? La science elle-même se montre sous un jour nouveau : Darwin s'avère être un botaniste original, Freud un neurologue novateur. Pourquoi tant de découvertes, que l'on qualifiera de prématurées, ont-elles été négligées ? Que se serait-il passé si on les avait acceptées en leur temps ? On s'aperçoit que le rôle du hasard est essentiel, et que la science, dans son développement, est contingente... comme la vie elle-même.
Oliver Sacks a créé une nouvelle façon d'exposer et d'expliquer et d'interroger les découvertes scientifiques. On trouvera ici ce mixte de développement théoriques - toujours clairs -, de récits étonnants, et d'éléments biographiques qui fait le charme de son oeuvre, où s'allient avec éclat la rigueur, la curiosité d'esprit, et le goût de l'exploration.
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Oliver Sacks died in August 2015 at his home in Greenwich Village, surrounded by his close friends and family. He was 82. He spent his final days doing what he loved: playing the piano, swimming, enjoying smoked salmon - and writing. As Dr Sacks looked back over his long, adventurous life his final thoughts were of gratitude. In a series of remarkable, beautifully written and uplifting meditations, in Gratitude Dr Sacks reflects on and gives thanks for a life well lived, and expresses his thoughts on growing old, facing terminal cancer and reaching the end. I cannot pretend I am without fear. But my predominant feeling is one of gratitude. I have loved and been loved; I have been given much and I have given something in return; I have read and travelled and thought and written. I have had an intercourse with the world, the special intercourse of writers and readers. Above all, I have been a sentient being, a thinking animal, on this beautiful planet, and that in itself has been an enormous privilege and adventure.
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Sacks completed the research for this book before he died, and left instructions on how it was to be put together. The River of Consciousness is a remarkable culmination of a lifetime's research into the way the brain works by the celebrated late neurologist Oliver Sacks.
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L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau, et autres recits cliniques
Oliver Sacks
- Points
- Points Essais
- 18 Mars 1992
- 9782020146302
Oliver sacks décrit dans ce livre les affections les plus bizarres, celles qui atteignent un homme non seulement dans son corps, mais dans sa personnalité la plus intime et dans l'image qu'il a de lui-même.
Il nous fait pénétrer dans un royaume fantastique, peuplé de créatures étranges : un marin qui, ayant perdu le sens de la continuité du temps, vit prisonnier d'un instant perpétuel ; une vieille dame qui caricature dans la rue les expressions des passants, jusqu'à les rendre grotesques et terribles ; un homme qui se prend pour un chien et renifle l'odeur du monde ; deux jumeaux arriérés mentaux, capables de calculs numériques prodigieux, qui vivent dans des paysages de chiffres ; ce musicien qui, ayant perdu la capacité de reconnaître les objets, prend pur un chapeau la tête de sa femme, et bien d'autres...
Tentatives aussi pour poser les jalons d'une médecine nouvelle, plus complète, qui, traitant le corps, ne refuserait pas de s'occuper de l'esprit, et même de l'âme...
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Oliver Sacks a toujours exploré la richesse inédite de l'expérience humaine à travers des récits de cas.
C'est avec la même curiosité et le même désir de comprendre qu'il se penche dans ce livre sur l'enfant qu'il a été, et la passion qu'il a éprouvée pour la chimie. Il évoque son enfance dans l'Angleterre de la guerre, au sein d'une famille de scientifiques, et sa fascination précoce pour les métaux. Puis ce sont les années de pensionnat, sans bonheur, mais où se développe le goût de l'exploration intellectuelle qui devait marquer sa vie entière.
Enfin le retour à Londres, où l'enfant, privé d'affection, trouvera un réconfort dans le jardin secret de la chimie, qui lui parle des métaux, des gaz, des éléments, de la matière et de l'ordre caché des choses. Oncle Tungstène raconte l'histoire d'un enchantement et la façon dont il a façonné une vie : la science est unie à l'enfance par un lieu essentiel - elle en tire sa profondeur humaine et sa poésie.
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EVERYTHING IN ITS PLACE ; FIRST LOVES AND LAST TALES
Oliver Sacks
- Picador Uk
- 2 Mai 2019
- 9781509821822
From the best-selling author of Gratitude and On the Move, a final volume of essays that showcase Sacks's broad range of interests-from his passion for ferns, swimming, and horsetails, to his final case histories exploring schizophrenia, dementia, and Alzheimer's.Oliver Sacks, scientist and storyteller, is beloved by readers for his neurological case histories and his fascination and familiarity with human behavior at its most unexpected and unfamiliar. Everything in Its Place is a celebration of Sacks's myriad interests, told with his characteristic compassion and erudition, and in his luminous prose.
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Examines the powers of music through the individual experiences of patients, musicians and everyday people to show that music can calm and organize, torment and heal. This work tells stories that alter our conception of who we are and how we function, and show us an essential part of what it is to be human.
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Grand format 21.20 €
Indisponible
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L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau et autres récits techniques
Oliver Sacks
- Seuil
- 1 Avril 1988
- 9782020101011
Grand format 19.30 €Indisponible
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Grand format 20.90 €
Indisponible
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Fasciné par les îles depuis son enfance, Oliver Sacks part en exploration dans le Pacifique à la recherche de l'île des achromates : à Pingelap, comme à Pohnpei, une communauté d'insulaires ne perçoivent absolument aucune couleur, vivent dans un monde en noir et blanc, ne différenciant les objets que par leur luminosité. Quelles causes assigner à ce trouble ? Ainsi qu'à la paralysie totale dont est atteinte une large partie des habitants de l'île de Guam depuis des générations sans qu'on en connaisse la cause ? Parcourant la jungle, où poussent les cycas, ces plantes poisons venues de la nuit des temps, Sacks tente de percer le mystère de ces îles et de leurs maladies endémiques. Chaque personne rencontrée, aveugle aux couleurs ou atteinte de Parkinson, est un monde que la maladie ne détruit pas mais construit, révélant une façon d'être humain inédite, surprenante et émouvante.
A la fois carnet de voyage et detective story neurologique, ce livre s'interroge sur le mystère de ces îles et l'insolite complexité de la personne humaine : les unes ne sont-elles pas la métaphore de l'autre ?