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Mathias Girel
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Georges Canguilhem, 80 ans après : le normal et le pathologique
Pierre-Frédéric Daled, Mathias Girel, Nathalie Queyroux
- Rue D'Ulm
- Les Rencontres De Normale Sup
- 17 Mai 2024
- 9782728808663
En 1943, au terme d'études de médecine entamées en 1936, l'agrégé de philosophie Georges Canguilhem (1904-1995) soutient une thèse de doctorat en médecine intitulée Essai sur quelques problèmes concernant le normal et le pathologique. Éclairant de manière magistrale l'histoire du concept de norme, distinguant anomalie et anormalité dans le fonctionnement organique, soutenant que la « maladie » doit être rapportée à la mesure du sujet individuel que constitue le patient évaluant son propre état, cette thèse demeure le plus célèbre de ses ouvrages. Mais qui a contribué à cette célébrité ? Quelle est l'histoire de la réception de l'Essai ? Qu'est-ce qui en a fait une référence majeure, y compris dans le domaine de la psychiatrie ou de la psychanalyse ? Et, plus de quatre-vingts ans après, quelles hypothèses et quels concepts de ce livre décisif ont gardé toute leur pertinence sur le plan philosophique, biologique ou médical ?
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Science et territoires de l'ignorance
Mathias Girel
- Quae
- Sciences En Questions
- 7 Décembre 2017
- 9782759225910
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L'esprit en acte : psychologie, mythologies et pratique chez les pragmatistes
Mathias Girel
- Vrin
- Problemes & Controverses
- 15 Avril 2021
- 9782711629855
En affirmant que l'esprit est organiquement relié à l'agir, le pragmatisme a nourri de nouvelles approches de l'enquête, de la signification et du mental. L'épistémologie et la sémantique pragmatistes sont aujourd'hui mieux connues. En revanche, les controverses au sujet de l'esprit, notamment entre James et Peirce, restent à explorer. Elles fournissent une introduction privilégiée à leurs pensées respectives, au moment même où elles trouvent leur première expression originale. On corrigera par là quelques idées tenaces : l'idée d'un James « passant » de la psychologie à la philosophie, l'idée d'une opposition frontale entre Peirce et James, l'idée d'un « tournant pratique » qui s'opérerait brutalement dans les premières années du mouvement. C'est donc un regard nouveau que jette sur le pragmatisme la présente étude, à partir des vifs dialogues entre Peirce et James, des différends avec des positions voisines, celles du jeune Dewey, de Royce, de Bergson, comme des critiques de Helmholtz et Spencer.
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William James : psychologie et cognition
Claude Debru, Christiane Chauviré, Mathias Girel
- Petra
- Transphilosophiques
- 15 Janvier 2008
- 9782847430141
Les Principes de Psychologie (1890) de William James sont un chef-d'oeuvre philosophique et une somme de la psychologie du XIXe siècle. Son cadre philosophique, le cérébralisme, lui sert à imaginer des conjectures hardies, à concevoir des modèles novateurs, à formuler de manière brillante et visionnaire des problèmes et des hypothèses portant sur les mécanismes physiologiques de la vie mentale. Des scientifiques, spécialistes des neurosciences et de la cognition, de même que des philosophes, proches de la psychologie et des neurosciences, réévaluent l'apport de James à la lumière des acquis du XXe siècle.