Marty Laforest
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Le droit et l'art : Une mésentente féconde
Anna Arzoumanov
- Presse Universitaire de Rennes
- 4 Juillet 2024
- 9782753597815
Ce n'est pas d'hier que l'artiste voit sa pratique entravée au motif qu'elle contreviendrait aux normes que le droit encadre et légitime. Il semble toutefois que ces frictions ressurgissent aujourd'hui avec une acuité nouvelle. Des artistes se voient poursuivis en justice pour atteinte à la vie privée, représentation pornographique ou incitation à la haine ; d'autres sont mis en cause pour des propos jugés intolérables. Ces événements témoignent d'une redéfinition en cours du socialement acceptable. Quels sont les enjeux de la régulation de l'art par le droit ? Telle est la question centrale posée dans cet ouvrage, issu d'une réflexion fondée sur le postulat que la matière juridique mérite d'être explorée dans une perspective interdisciplinaire. On y trouvera ainsi réunies les contributions de spécialistes du droit, de l'art, de la littérature, de la langue, de la politique ou encore celles d'artistes, tous confrontés d'une manière ou d'une autre à cette limite que trace la loi sur un terrain aussi nouveau qu'instable.
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Le malentendu dire mesentendre mesinterpreter
Marty Laforest
- Nota Bene
- 1 Septembre 2005
- 9782895181415
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états d'âme, états de langue ; essai sur le français parlé au Québec
Marty Laforest
- Nota Bene
- 3 Décembre 2007
- 9782895182634
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Etats d'ame, etats de langue - essai sur le francais parle au quebec
Laforest Marty
- Pu De Montreal
- Ecq*
- 19 Août 2021
- 9782760643482
À force d'entendre dire que les Québécois parlent un français dégénéré, nous avons fini par le croire. Comme nous croyons que le français du xviii e siècle était plus pur que celui d'aujourd'hui et qu'on n'a plus d'identité lorsqu'on dit chu au lieu de je suis. Nous sommes aussi convaincus que ceux qui n'utilisent pas de grandes phrases n'ont pas de grandes pensées.
Ces croyances et quelques autres sont fermement ancrées dans les esprits et n'ont jamais cessé d'alimenter les débats sur la langue au Québec. Mais sont-elles fondées ? Et sur quoi ? Relèvent-elles des états d'âme ou des états de langue, de l'opinion ou du savoir ? On se pose rarement la question. On devrait. Cela nous permettrait peut-être d'entendre un jour autre chose que le concert des lamentations qu'on nous sert depuis des lustres sur la syntaxe déficiente et la prononciation relâchée des Québécois. Cela nous permettrait d'avoir une vision plus juste, moins réductrice de notre réalité linguistique, et d'échapper enfin tant à la glorification du français parisien qu'à celle du joual.