Pourquoi de nombreux artistes font-ils le choix de s'« exposer » dans la ville? Comment intègrent-ils dans leurs oeuvres l'immensité de la ville, ses habitants, son histoire? La ville est-elle un espace de liberté ou de contraintes?
Le présent ouvrage propose de répondre à ces interrogations particulièrement actuelles comme en témoigne le foisonnement d'oeuvres qui voient le jour dans l'espace urbain. Sans prétention exhaustive, la réflexion s'appuie ici sur un nombre choisi d'artistes (Ernest Pignon-Ernest, Daniel Buren, JR, Francis Alÿs, Charles Simonds, ...) pour définir les enjeux, les risques, les paradoxes et les particularités de ces pratiques qui dépassent les limites de ce qu'on appelle généralement « Street art ».

Ce nouveau volume paraît en hommage à Hélène Saule- Sorbé, artiste et enseignante chercheuse en arts plastiques à l'université Bordeaux Montaigne. Elle fut à l'origine de cette collection.
Cet ouvrage rassemble articles, poèmes, dessins, photographies d'auteurs, d'artistes et d'ami.e.s qui l'ont côtoyée et font écho aux thématiques qu'Hélène Saule-Sorbé affectionne : la montagne, et en particulier les Pyrénées, le paysage, les fleurs, les arts en général. Enrichi par une large sélection d'aquarelles d'Hélène Saule-Sorbé, l'ouvrage permet ainsi de mettre en lumière une recherche exigeante, érudite et sensible qui s'est bâtie entre pratique et théorie.

La figure de la maison apparaît fréquemment dans les oeuvres des plasticiens, cinéastes, écrivains ou metteurs en scènes. Qu'est-ce qui fascine tant les artistes dans cette entité apparemment familière ? Sous quels angles choisissent-ils de l'aborder ? En quoi leurs créations sont-elles révélatrices de la manière dont nous habitons ou dont nous pourrions habiter le monde ?
Autant d'interrogations qui traversent les articles réunis dans le présent volume. Au fil des exemples qui y sont explorés, les demeures se métamorphosent en nids, villas, cabanes ou foyers en passant par des formes plus déroutantes... Si l'habitation est ainsi envisagée comme une construction pouvant prendre de multiples visages, elle est également perçue dans ses dimensions affectives, oniriques et poétiques. La voie de l'imaginaire est en effet privilégiée dans cet ouvrage pour saisir la richesse contenue dans le mot « maison ».
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La chambre et l'intime semblent historiquement et métaphoriquement liés. Architectes, designers, artistes des XXe et XXIe siècles montrent pourtant que cette alliance n'est pas si évidente. Ouverte, mobile, exposée, filmée, surveillée, la chambre apparaît en effet dans leurs oeuvres comme un espace où l'intime est constamment mis au défi.
Les contributions (articles, témoignages, récits, entretien) réunies dans le numéro 17 des Cahiers d'ARTES envisagent ces créations artistiques qui révèlent qu'un regard porté sur la chambre et l'intime peut avoir une portée existentielle, universelle et politique.