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Marc Solal
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"La petite photographie en noir et blanc et aux bords dentelés montre un jeune garçon dans une rue presque déserte. Au loin, on distingue à peine deux personnes assises devant le perron d'une maison. L'enfant a une main posée sur le guidon d'une trottinette en bois. Une des bretelles de sa salopette est tombée de son épaule. Il porte une chemise blanche dont les manches sont retroussées jusqu'au-dessus des coudes. Il semble intrigué par quelque chose qu'il observe hors champ. Est-ce un insecte, une fourmilière, un chat ? Je ne sais pas. Je ne m'en rappelle pas. Ce petit garçon, c'est moi. A l'encre bleue, tout en bas de l'image, quelqu'un, sans doute mon père, a écrit "Goulette mai 56». En voyant l'état délabré de la rue, je me demande comment une trottinette pouvait y rouler. La Goulette est une petite ville située à une dizaine de kilomètres de Tunis. Ma mère me racontait que c'est là-bas que nous passions nos vacances. Il paraît que les familles y faisaient en été un véritable exode, chargeant voitures et camions de presque toute leur maison pour meubler leurs locations de vacances.
En 1956, j'avais quatre ans. Je reviens à cette photographie que j'ai toujours gardée avec moi depuis que l'ai redécouverte. Savais-je qu'un mois plus tard je serai dans un avion qui m'emmènerait à Marseille et qu'après cette étape ma famille s'installerait pour toujours à Paris ?
Avais-je entendu mes parents en parler ?" [...] M.S.
C'est une photo de mon enfance retrouvée par hasard qui a été le point de départ de ce projet Photos trouvées. Sans doute parce qu'en tant que plasticien je me suis tout particulièrement intéressé à la notion d'identité, les photos d'anonymes m'ont toujours fasciné. Certaines photos de famille ou de groupe semblent appartenir à un souvenir collectif. D'autres éveillent notre imaginaire car ne sachant rien des personnages posant sur ces images anciennes cela ouvre un champ d'interprétation qui s'étend à l'infini.
Qui étaient-ils?? Que fut leur destin?? C'est justement parce qu'il est impossible de le savoir que je me suis amusé à donner vie, à inventer une histoire à ces inconnus. C'était comme offrir un dernier tour de piste à ces anonymes avant qu'ils ne retombent dans l'oubli. -
Plus tard, je n'aurai jamais de poils dans les oreilles.
Plus tard, je n'aurai jamais de fausses dents ni de rides... plus tard.
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Papeterie / Coloriage N.C.
Épuisé
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L'objet est beau. "En soi". Mais qui n'a pas un jour acheté une cravate uniquement parce qu'elle était séduisante, et ensuite ne l'a pas portée?
Les placards des hommes sont remplis de ces cravates qu'ils affectionnent, aux couleurs intéressantes, mais qui se sont révélées importables. Une cravate, attribut si typiquement masculin, est peut-être un morceau de féminité. Mais une cravate portée par quelqu'un, c'est encore une autre histoire. Voici trente-cinq photos de cravates, réalisées par Marc Solal. Des photos simples, des portraits de cravates. Mais trente-cinq drôles de gens sont aussi derrière ces cravates. Trente-cinq bouts de vie. Et quels bouts...
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Doubles Vies se fonde sur un principe extrêmement simple : un même portrait photographique est présenté vis-à-vis de deux curriculum vitae absolument dissemblables, l'un réél, l'autre imaginaire. Le livre a un aspect ludique : entre ces deux vies, on cherche à deviner laquelle est la vraie... sans y arriver. Mais, de manière presque simultanée, Doubles Vies suscite évidemment la réflexion : dans quelle mesure ce que nous savons influence t'il notre manière de voir oe
Grand format 25.00 €Indisponible
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Avec le petit abat-jour de la lampe du salon posé à l'envers sur ma tête, j'ai fait une couronne.
Avec une grande louche argentée, j'ai fait un sceptre. Et avec le châle rouge de ma mamie, j'ai fait une cape. Je voulais être roi.
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"Plus tard, je n'aurai jamais de poils dans les oreilles. Plus tard, je n'aurai jamais de fausses dents ni de rides... plus tard".
Jamais est un album très drôle et touchant qui présente un enfant s'interrogeant sur ce qu'il deviendra plus tard. Il se promet d'abord de ne « jamais » ressembler à son grand-père... malgré la très grande tendresse qu'il éprouve pour lui... -
Des photos étonnantes de nuages accompagnées de très jolis petits poèmes.
Des nuages aux formes étranges, des nuages-nounours, des nuages-moutons, des nuages-vaches, des nuages-requins, des nuages-canards, des nuages-boxeurs des nuages-bonshommes de neige...
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C'était un enfant au visage blanc, blanc comme la neige.
Au corps tout blanc de même.
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« Je suis née de la plume d'un écolier [...] Mais partout c'était pareil. Personne n'était content de me voir arriver ».
Dans cet album, une fois n'est pas coutume, la narratrice n'est pas une personne, ni un animal. Elle n'est pas non plus vraiment un objet, même si elle se répand sur une feuille, la feuille d'un jeune élève au milieu d'une dictée, puisqu'il s'agit d'une tache. Et la tache parle, la tache se raconte et dit sa tristesse de n'être jamais la bienvenue, ni à l'école, si sur un vêtement, de loisir ou de travail. Jusqu'à ce que notre héroïne se retrouve par hasard parmi d'autres taches, de différentes couleurs, sur le tableau d'un peintre. Et tout va se trouver transformé !
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Le livre " Ma bien-aimée " est constitué d'un unique poème de François David. Au fil des vers, au fil des strophes, la vive quête de l'aimée alterne avec la découverte que ce n'est pas encore elle. Et le balancement se retrouve dans les photographies de Marc Solal dont les couleurs font d'abord contraste, sur les mêmes pages, avec le noir et blanc du visage de la bien-aimée espérée ou entrevue. Et puis, une fois la page tournée, c'est un autre contraste encore, entre la lumière et le côté plus sombre subitement, entre l'espérance et sa désillusion provisoire, mais à nouveau ravivée dans la suite immédiate du poème.
L'émouvante universalité de la quête de l'aimée - ou de l'aimé- rejoint celle des nuages, évoquée dans un autre album par les mêmes auteurs.
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"L'objectif de Marc Solal capture une vache-panda, un coeur en feuilles de chêne, un visage dessiné sur un tronc de bouleau, un poisson en herbe, des crocodiles de pierre... Une saisissante série de clichés qui rivalisent de tendresse et d'ingéniosité. François David les a agencés, a posé entre eux une belle histoire d'amitié, entre merveilleux et vécu avec un brin d'humour fort plaisant. Le tout aboutit à un album réjouissant qui donne terriblement envie de se promener les yeux tout grands ouverts." (le quotidien belge "Le Soir")
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Cartes postales ; la tête dans les nuages
François David, Marc Solal
- Motus
- 31 Décembre 2008
- 9782360110063
Papeterie / Coloriage N.C.Épuisé
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