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Lydia Harambourg
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Figure majeure de la peinture française après la Seconde Guerre, Geneviève Asse a bâti son oeuvre à l'écart des modes. Peintre de la lumière et de l'espace révélés par sa Bretagne natale, elle adopte le bleu, couleur emblématique de sa palette. Elle décline depuis plus de soixante ans le « bleu Asse » qui « prend tout ce qui passe », et joue d'une infinité de valeurs dans ses vues maritimes inspirées par la presqu'île familière de Rhuys et l'Ile aux Moines où elle achète une maison en 1987.
L'auteur, qui connaît bien l'artiste née à Vannes en 1923, nous fait pénétrer dans son univers et nous la fait suivre tout au long d'un parcours de vie très riche.
Geneviève Asse passe son enfance dans le golfe du Morbihan avec la mer pour ligne d'horizon, ancrage de sa peinture. A Paris, en pleine Occupation, elle suit les cours à l'école nationale des arts décoratifs et s'engage fin 1944 dans la 1re DB comme conductrice ambulancière. De Belfort à Berlin elle participe à la campagne d'Alsace et d'Allemagne et prend part à l'évacuation du camp de Terezin. Après la guerre, elle dessine pour les maisons de tissus Bianchini Ferrier, Paquin. Liée d'amitié avec l'industriel et collectionneur Jean Bouret, elle rencontre par son intermédiaire Nicolas de Staël et Beckett, qui deviendra un ami fidèle, tout comme Bram Van Velde. Elle côtoie Poliakoff, Lanskoy, Charchoune, Geer Van Velde.
Aux peintures blanches inspirées par la lumière du midi à la suite d'un séjour en Catalogne, succèdent dans les années 1970 des compositions en hauteur structurées par des lignes verticales ou horizontales suggérant des portes ou des fenêtres, « un fil tendu en équilibre », qu'elle reprend dans ses gravures.
A partir des années 1980, le bleu envahit la toile et absorbe le vide. Une ligne de démarcation, blanche, rouge à la fin des années 1990, divise la surface pour des symétries décalées. La série Stèles (hommage à Victor Ségalen) est donnée en 2012 par l'artiste au musée national d'art moderne venant compléter les achats de l'Etat commencés dès 1955 et enrichir les donations de l'artiste au Centre Pompidou.
Geneviève Asse a réalisé plusieurs commandes de vitraux à la cathédrale de Saint- Dié (1988) et à la Collégiale de Lamballe (1996). Plusieurs rétrospectives lui ont été consacrées: au musée de Reims, au musée d'art moderne de la Ville de Paris et récemment au musée de Rouen en 2009-2010.
De nombreuses expositions dans les galeries Claude Bernard, Jan Krugier, Ditesheim et Maffei, Marwan Hoss, contribuent à sa reconnaissance internationale.
A l'occasion de son 90e anniversaire, les musées de Montpellier, Vannes et le Centre Pompidou lui ont rendu hommage.
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Adolphe peterelle, oeuvres sur papier
Lydia Harambourg
- Gourcuff Gradenigo
- 14 Janvier 2021
- 9782353403189
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Georges Folmer, avec constance et acharnement, abandonne toute trace de figuration pour devenir l'un des maîtres de l'abstraction géométrique des années 1950-1960. La grande historienne de l'art Lydia Harambourg, passionnée par l'oeuvre de Folmer, revient sur ce cheminement qui a marqué l'histoire de l'art du XXe siècle.
« En art, il n'y a pas de hasard, tout est réflexion,tout est démarche pensée. » Cette affirmation de Georges Folmer (1895-1977) résume à merveille la ligne de conduite qu'il n'aura cessé de suivre, avec constance, rigueur et acharnement, pour s'extraire de toute figuration et devenir l'un des maîtres de l'abstraction géométrique, qui s'épanouit en France dans les années 1950-1960. Peintre et dessinateur, mais aussi sculpteur, créateur d'affiches, de meuble, d'objets d'art décoratif, Folmer explore tous les supports.
S'imprégnant des grands courants de l'abstraction - le cubisme et le néoplasticisme en particulier -, trouvant aussi l'inspiration dans la poésie, la musique, les mathématiques, il élabore peu à peu un nouveau langage plastique, une forme d'expression « non figurative et non objective ».
De Nancy à Paris, Lydia Harambourg retrace le parcours riche et complexe de Folmer, à la conquête de l'abstraction la plus pure.
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ADOLPHE PÉTÉRELLE est un peintre singulier que l'on peut rattacher au mouvement expressionniste, même s'il a toujours revendiqué son indépendance à l'égard de toute école. Né en 1874 à Genève, Pétérelle arrive à Paris en 1891. Il s'installe à Montmartre dans un atelier au Bateau Lavoir qu'il quittera en 1908 pour la Cité Falguière où il travaillera jusqu'à sa mort en 1947. Une de ses premières expositions a lieu en 1913, à la galerie l'Encrier. Engagé dans la Légion étrangère, il est blessé dans la Somme et perd un oeil.
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Une peinture de Jean Couty est toujours maçonnée dans une pâte dense, magnifiée par une palette aux harmonies savantes. De ses pigments précieux jaillit la lumière comme un chant d'espérance. Ce sens de la couleur le conduit à des audaces qui lui font retrouver les stridences fauves, celles d'un sensualisme à l'unisson de sa capacité à goûter à la saveur des choses de la terre. Par ses moyens plastiques, il appartient à la grande tradition picturale.
Couty ne cherche pas à photographier la réalité, chacune de ses toiles exprime au contraire son désir de dépasser la simple reproduction matérielle, et le tableau n'est jamais pour lui le fruit d'un esthétisme désincarné. Il ne fait pas l'art pour l'art, il représente ce qu'il peint pour le faire « voir en profondeur ».
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André Marfaing, peinture et lavis
Lydia Harambourg
- Locus Solus
- Catalogues D'expo
- 7 Juillet 2017
- 9782368331750
Les peintures souvent de très grand format de Marfaing entrent dans la voie de l?abstraction dans les années 1950, époque où il noue des amitiés avec d?autres artistes majeurs travaillant à unr enouveau de la pratique picturale comme Pierre Soulages, Alfred Manessier, Roger Bissière.
Si le noir est son exclusivité, avec toutefois d'infinies nuances, son ?uvre se caractérise par un rejet du superflu pour mieux suivre la quête d?un absolu où le blanc de la toile rayonne de lumière.
Grâce à une sélection resserrée de peintures et lavis, cet ouvrage souligne la place et le rôle de Marfaing parmi les grands acteurs de l?art abstrait en France.
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73 sculpteurs ; deuxième biennale de sculpture, propriété Caillebotte, Yerres
Lydia Harambourg
- Somogy
- 26 Septembre 2009
- 9782757202975
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Né en 1920, Olivier Debré est l'un des artistes le plus personnel du mouvement abstrait " lyrique " qui s'épanouit à Paris autour des années cinquante, terme auquel il lui préfère celui " d'abstraction fervente ". Tout son oeuvre, élaboré depuis 1944, témoigne de sa quête du réel entièrement revécu, où le paysage à la fois mental et sensuel relève son désir d'espace et de mouvement, comme l'expriment les toiles monumentales de ces dernières années et notamment les rideaux de scène pour la Comédie Française et le théâtre des Abbesses à Paris.
Ce rapport à la monumentalité lui a fait aborder la sculpture dès 1962 ainsi que l'architecture. Signe Personnage puis Signe paysage traduisent une réalité physique de la peinture qui ne serait selon Debré " que du temps devenu espace ". Quand il ne voyage pas, il vient se ressourcer sur les bords de la Loire, dans la propriété familiale des Madères. En peignant " dans la nature je traduis l'émotion qui est en moi devant le paysage, mais pas le paysage " dit-il. Cette quête d'une poésie de la nature, Olivier Debré en a fait une éthique de vie.
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Claude Mercier ; oeuvre graphique d'un sculpteur
Lydia Harambourg
- El Viso
- 25 Mars 2021
- 9788412096965
Claude Mercier (1924 - 2019 ), immense sculpteur, est admiré pour ses oeuvres de métal pleines d'élan ou au contraire concentrées, repliées sur leur propre mouvement.
A partir de 1949 et jusqu'en 2016, il aura mené un travail inlassable et patient qui lui vaudra l'amitié de nombreux artistes et, dès ses débuts, les conseils et les encouragements de Henry Moore et Alberto Giacometti. On trouve ses oeuvres dans quelques-uns des plus grands musées et collections, Museum of Modern Art (MoMa) à New-York , Musée d'Art moderne de la Ville de Paris, Musée de Toronto, Canada, Fonds national d'art contemporain, Paris et de nombreux musées en région et collections privées.
Mais une facette de son talent reste très peu connue et « invisible » : il s'agit de ses dessins, gravures et peintures. Pourtant ils sont indissociables de ses sculptures, les complètent, les éclairent, s'enrichissent mutuellement de leur voisinage.
Oeuvres à part entière, ce ne sont en aucun cas des esquisses ni des croquis, moins encore des « relevés » dessinés ou peints de ses sculptures mais la force de leur volume, l'impression de relief, le même mouvement qui les anime fait invinciblement songer à son oeuvre sculpté dont, par un chemin inverse, on saisit alors toute la « picturalité », la précision et la légèreté, comme si l'acier, le laiton ou le cuivre avaient été dessinés d'un trait dans l'espace.
La soixantaine d'oeuvres graphiques reproduites dans cet ouvrage constitue donc une révélation et un éblouissement, aussi bien pour les amateurs déjà familiers de la carrière de Claude Mercier que pour ceux qui le découvriront grâce à ce précieux volume.
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Avec la peinture, François Baron-Renouard s'est consacré aux arts appliqués - mosaïques, vitraux, tapisseries - et a mené dans le cadre des salons et biennales internationaux une activité saisissante avec ses nombreuses responsabilités au service des artistes. Ses multiples voyages, de la Bretagne au Japon lui inspirent une oeuvre informelle dans le sillage de la nouvelle École de Paris. Ses peintures sont autant de poétiques paysages intérieurs, labyrinthiques et cosmiques. Lumineuse, musicale, l'oeuvre de ce coloriste exalte la richesse et la plénitude spirituelle d'un homme et d'un artiste dont le langage naît d'un humanisme naturel.
In addition to painting, François Baron-Renouard devoted himself to the applied arts-mosaics, stained glass, tapestry - and though salons and international biennales undertook a stunning profusion of activity in conjunction with his numerous responsabilities in service to fellow artists. His multiple journeys, from Brittany to Japon, inspire informalist works suffused by the spirit of the new School of Paris. His paintings are poetic landscapes that are internal, labyrinthine, and cosmic all at once. Luminous and musical, this colourist's works exalt the spiritual richness and plenitude of a man and an artist whose language springs from a natural humanism.
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Un style immédiatement reconnaissable. Une peinture exigeante, radicale, qui étonne, choque, heurte nos habitudes visuelles et nos certitudes en montrant une réalité que nous ne verrons plus tout à fait comme avant. La peinture de Bernard Buffet ne se contente pas de surprendre, elle entraîne et révèle la profonde humanité de celui qui oeuvre par nécessité intérieure, vécue comme une mystique.
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Robert Helman s'est imposé dans les années cinquante comme une figure majeure de l'abstraction lyrique au sein de la nouvelle école de Paris. Réfugié pendant la guerre à Barcelone, il revient s'établir à Montparnasse. Son oeuvre est un long poème pictural qui s'articule sur plusieurs grands cycles thématiques : Genèses, Forêts, Envols. La montagne, la caverne, le mur, la roche, la racine, la branche, la forêt, forment un corpus d'images singulières, contradictoires et complémentaires. Inspirées par la nature, ses créations constituent un hymne à la Création.
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Courants à quelque continent lointain et venues s'échouer sur nos rivages [...] Les formes étranges de ces souches noueuses, écorcées, nues, nues d'une obscène nudité, la masse inerte, putride, monstrueuse de ces débris d'embarcation, offrent à Danièle Perré des stimulants de création, le plaisir et le tourment d'inventer à partir du réel ces objets fantastiques, ces puissants ensembles de lignes et de couleurs qu'elle expose aujourd'hui, après des années de silence, de labeur et d'ingrate patience ".
Frank Elgar
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Présente l'oeuvre du peintre abstrait d'origine ukrainienne, membre de l'école de Paris après-guerre.
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si l'on connaît roger taillibert, l'architecte, concepteur du parc des princes ou du complexe olympique de montréal, bien peu savent en revanche sa passion pour la peinture.
pourtant, depuis toujours, elle est son jardin secret qu'il préserve farouchement, refusant d'exposer ou de vendre ses toiles, malgré les incessantes propositions. l'architecte des constructions ouvertes sur le ciel nous invite aujourd'hui à le suivre dans ses évasions chromatiques où les nuages s'envolent, les athlètes bondissent, les couleurs se répondent dans des paysages aux horizons illimités, avec cet élan sans lequel rien de grand ne se fait.
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Né à Neuchâtel en 1907, Hans Seiler passe sa jeunesse à Berne.
En 1924, il entre aux Beaux-Arts de Lyon où il suit des cours de sculpture. Sur les conseils de Madame Bardet, élève de Rodin, il va s'installer à Paris en 1927, où il travaille dans la classe de Bissière à l'Académie Ranson jusqu'en 1930. Il fait partie de la deuxième Ecole de Paris, mais il poursuit sa démarche en solitaire entre Paris et le Périgord. Il voyage aussi dès les années 1930 en Bretagne, puis, après la guerre en Normandie, en Hollande et enfin à partir de 1978 en Espagne ; des lieux où il puisera son inspiration pour réaliser les paysages et les intérieurs qui feront son oeuvre, élaborant au fil des ans une peinture tout à fait personnelle, caractérisée par des couleurs toujours subtiles, la recherche de la lumière et de l'espace.
A l'occasion du centième anniversaire de sa naissance, cet ouvrage rend hommage à ce peintre épris d'absolu.
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Jean-Michel Coulon a passé sa vie à créer, dessiner et peindre... dans un secret quasi-absolu. Il ne laisse personne entrer dans son atelier et à sa mort, en 2014, sa famille découvre une oeuvre structurée, intacte et inédite qui compte plus de 800 peintures et collages. Dès 20 ans, il décide de se consacrer entièrement à la peinture. D'emblée ses oeuvres sont toutes abstraites. Au cours des années d'après-guerre il est introduit dans les cercles artistiques comme la seconde Ecole de Paris et devient proche de peintres tels que Nicolas de Staël, André Lanskoy, Maria Helena Vieira da Silva et Arpad Szenes.
Ses débuts sont prometteurs puisqu'à 30 ans il expose seul à la galerie Jeanne Bucher dont le livre d'or témoigne de la présence d'artistes qui connaitront bientôt la célébrité. Parmi eux, Rothko, Vieillard, Deyrolle ou Arnal. L'année suivante, en 1950, il participe à une exposition de groupe à New York. Ensuite, cependant, sans jamais cesser de créer, il refusera presque toutes les propositions d'exposition.
Cet ouvrage propose de découvrir le travail d'un artiste qui a refusé la reconnaissance du grand public de son vivant, alors qu'il a dédié sa vie à son oeuvre.
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Reproductions des oeuvres de Jacques Bibone, peintre.
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Amoureux de la nature, Julian Taylor reprend depuis quarante ans, son face à face avec le paysage et questionne le réel, au coeur de sa démarche créatrice.
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L'école de Paris 1945-1965 ; dictionnaire des peintres
Lydia Harambourg
- Ides Et Calendes
- 27 Mai 2010
- 9782825802410
Dictionnaire des Peintres de L'École de Paris 1945-1965 Lydia Harambourg
L'École de Paris compte parmi les grands chapitres de l'histoire de l'art du
XXe siècle. Ce terme, apparu dans les années vingt sous la plume d'André Warnod
pour désigner une situation spécifique à la capitale, foyer de création
incontournable, à la fois aimant et réflecteur auprès de la communauté
artistique internationale, a été reconduit après la deuxième guerre mondiale.
En 1945, Paris est toujours ce ``phare'' qui attire les artistes des quatre
coins du monde, venus y chercher la liberté de création et la reconnaissance à
partir d'un engagement irréversible. Le terme sera conservé, repris par les
critiques qui parleront de la ``Nouvelle école de Paris'', ou encore de la
``Seconde école de Paris'', puisque rien ne peut lui être comparé, mais aussi
pour éviter l'écueil d'un amalgame ambigu. Si le mot école n'est pas à prendre
ici dans son acceptation littérale, il revêt dans les années cinquante, une
signification insigne de la liberté d'expression vécue conjointement dans ces
années de combat, par les artistes et par les critiques engagés à défendre la
figuration ou l'abstraction. Ces années pionnières qui voient l'émergence de
l'abstraction lyrique, rivale de l'abstraction géométrique, plus radicales
entre elles qu'envers une figuration qui ne cède pas sur son terrain, sont
riches de conquêtes plastiques, d'affirmations de personnalités aujourd'hui
reconnues internationalement. Chaque faction, chaque courant esthétique a ses
représentants, ses thuriféraires qui se retrouvent dans les salons nés après la
guerre : salons de Mai, des Réalités Nouvelles, des Peintres Témoins de leur
Temps, Comparaisons, École de Paris, vitrines irremplaçables de l'art vivant.
Entre 1945 et 1965 la scène artistique française connaît un dynamisme qui
explique cette diversité stylistique, cette cohabitation d'expressions pour de
nouvelles avancées dans une histoire de l'art autant faite de ruptures, que de
continuités. Il est temps de replacer les faits dans leur réalité historique.
C'est la mission que l'auteur s'est imposée. À partir des documents
contemporains étudiés, des archives consultées enrichis, des nombreux
entretiens de l'auteur avec les artistes, protagonistes, acteurs et témoins de
cette époque, cet ouvrage scientifique s'impose comme le témoignage unique de
vingt années de peinture à Paris. À partir de textes biographiques et
monographiques consacrés à chacun des peintres qui ont fait de Paris le
carrefour de l'art ouvert sur le monde, le Dictionnaire des Peintres de L'école
de Paris, 1945-1965, est à ce jour un livre sans équivalent, qui prend acte de
la vitalité de la vie artistique à Paris et de ses peintres, certains célèbres,
d'autres en phase d'une reconnaissance désormais historique. MISE À JOUR 2010
par Clotilde Scordia 850 artistes cités 447 notices d'artistes avec
illustrations 536 pages, 170 x 225, couleur, isbn 978-2-8258-0241-0 0 prix de
vente ? 99.00 parution Mai 2010 Éditions ides et calendes évole 19 ch 2001
neuchâtel tél : + 41 (0) 32 725 38 61- fax : + 41 (0) 32 725 58 80
www.idesetcalendes.eu - info@idesetcalendes.eu
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Prix de Rome en 1953, André Brasilier s'inscrit dans une tradition de la peinture française. Peintre de la mesure et de la lumière, il entretient depuis l'École des beaux-arts un dialogue incessant avec les maîtres, au Louvre comme dans les musées qu'il découvre lors de ses nombreux voyages. Sa démarche créatrice donne la priorité au sujet, pour une réflexion picturale en attente de propositions plastiques constamment renouvelées.
Sa terre natale angevine, Vallauris et le golfe de Juan-les-Pins, Loupeigne-en-Tardenois, sont autant d'ateliers pour André Brasilier qui y développe les thèmes récurrents du cheval, et celui, emblématique, de Chantal, son épouse, incarnation de la femme intemporelle et éternelle.
En profonde osmose avec la nature, il y puise l'essentiel de son langage servi par une palette fervente identitaire (les bleus, les verts, le rose) et un dessin ajusté au plus près de sa sensibilité. L'ivresse secrète devant les magies orchestrées par les beautés naturelles déclenche une vision élégiaque, ravivée par les complémentaires, jaune et vert, pour des épousailles sonores, auxquelles est particulièrement attentif André Brasilier, grand amateur de musique.
Ces équivalences plastiques et chromatiques sont au coeur de sa peinture.
Dans sa quête inlassable d¹un humanisme fusionnel, Brasilier s'attache à rendre visible l'invisible.
« J'aime peindre la figure humaine. Selon moi, on mesure l'importance d'un peintre à sa capacité à traiter cette figure humaine. Regardez à quel point la « figure » a permis à des peintres comme Picasso, de Staël ou Bacon de se placer au-dessus de leurs contemporains. J'aime avant tout la vie et sous toutes ses formes. Je ne suis absolument pas un peintre réaliste.
« J'aime que les choses soient suggérées, et même qu'elles paraissent mystérieuses. J'ai l'esprit qui simplifie. J'essaie toujours de donner la quintessence avec peu d'effet, de dire beaucoup avec peu, à la manière des artistes japonais qui se concentrent sur le dépouillement.Si la composition est à la base même de toute peinture, au final, elle doit se faire oublier, le public ne doit pas la remarquer.» " La peinture de Brasilier rend visible le monde tout comme elle visualise le monde cachée de la réalité. La démarche du peintre se nourrit des lois de la matérialité et trouve la voie de l'invisible et le chemin du divin.
Avec la fresque (25x 8 m) de l'Église Saint-Blaise de Pompadour récemment inaugurée, André Brasilier est parvenu à la beauté par l'harmonie des formes et de la couleur. Une beauté correspondant à la pensée humaine dont toute sa peinture est une transcription éloquente pour le plaisir des yeux et l'élévation de l'âme». Lydia Harambourg