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Jean Désy
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Du fond de ma cabane. eloge de la foret et du sacre
Jean Désy
- Bibliotheque Quebecoise
- 17 Février 2021
- 9782894064573
À travers quatorze textes, qui sont autant de méditations sur la vie en forêt, Jean Désy partage ses réflexions et ses émotions, celles qui surgissent quand le monde prend son sens ultime dans le silence de la nuit, dans la clarté d'un petit matin ou même pendant la tempête. Du fond de ma cabane exprime une vision du monde, une façon sacrée de voir le moment présent, certes, mais aussi l'avenir, celui des humains dans leur rapport avec la nature.
Écrites au «vous» , les méditations de Jean Désy se déploient à la fois comme un mantra et une invitation à habiter cette cabane imaginaire où le temps s'arrête, où il est possible de reconnecter avec soi et ce qui nous fonde en tant qu'humain. -
«Libellule ô ma libellule Tu as donc survécu À l'humaine folie de vouloir tout contrôler Le monde ses eaux ses animaux » Faune, flore et astres nous interpellent, prêtent leur voix à un vibrant manifeste: tout ce qui vit est poésie. De concert, le gars de bois, lumineux, rieur, frondeur, nous livre le fond de sa pensée, l'ampleur de son amour pour cette nature dont nous faisons partie.
Un hybride qui tient à la fois du récit, de l'essai et du recueil poétique et s'inscrit dans l'élan de Nous sommes poésie, livre méditatif colligeant une série d'entretiens menés par Jean Désy. -
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Être ou n'être pas : chronique d'une crise nordique
Jean Désy
- Bibliotheque Quebecoise
- 13 Mai 2023
- 9782894065129
Jean Désy côtoie le Grand Nord et ses habitants depuis près de 30 ans dans le cadre de sa pratique médicale. Éveilleur de consciences, sonneur d'alerte, il signe ici un essai tiré du journal de ses séjours des quatre dernières années à Salluit en tant que médecin dépanneur.
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Nous sommes poésie : rencontres sur les sentiers de la poéticité essentielle
Jean Désy
- Xyz
- 15 Mars 2021
- 9782897723408
Pour faire face aux défis éthiques, environnementaux et humains qui lui sont lancés, le monde a un besoin urgent de poésie. Au long de quelques saisons, dans la forêt du Bras-du-Nord, Jean Désy a échangé sur cette idée avec des personnes chères à son cūur, des poètes, des peintres, des artistes dans l’âme.Il faut les lire pour les entendre.
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Jean Désy met à profit sa longue expérience d'urgentologue et de professeur en médecine dans cet essai qui rappelle que la médecine, avant d'être technoscientifique, est d'abord une affaire d'humanité et de bienveillance. Pour bien traiter la maladie, il faut d'abord prendre soin des personnes. Il est donc urgent d'agir pour faire en sorte que la pratique médicale conserve son humanisme.
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"Amériquoisie" rassemble des essais portant sur l'autochtonie, le nomadisme, le paysage et la nordicité. Témoin, auteur, promeneur et acteur, Jean Désy court le territoire et nous parle de cette aventure dite métisserie. "Amériquoisie" est une réflexion sur le fait métis. Jean Désy, poète amoureux du Nord québécois, connu pour ses récits inspirés de rencontres en tant que médecin, interroge ici la qualité de la relation nord-sud. S'inscrivant dans la filiation de Louis-Edmond Hamelin, Jean Désy pose la question de l'identité collective, dépeint le territoire québécois à travers l'Amérique pour dire que, nalement, l'espoir dépend du métissage, « le métissage physique, bien sûr, mais surtout la métisserie culturelle. »
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"Quand tu viendras chez moi tu seras chez toi les montagnes douces seront à toi les nuages seront les tiens et la neige toute la neige autour de la maison de bois eh bien toute cette neige t'appartiendra."
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Ça devait être une vertigineuse montée. Celle de l'Everest. C'est plutôt une effroyable descente dans l'enfer de la dysenterie, car le narrateur - au moment où il amorce sa montée - est terrassé par un virus.
Des hauteurs célestes, il chute dans la merde au sens le plus vrai du terme. La faiblesse est telle qu'il sombre à plusieurs reprises dans l'épilepsie. Et c'est là que les choses changent : cette perte de conscience provoque des visions érotiques comme jamais, le narrateur n'en a eues. Il faut dire qu'il est soigné par des infirmières d'une beauté à couper le souffle et que cela influence sans doute son imaginaire déglingué.
Le voyage auquel nous convie Jean Désy est l'envers du sublime. On patauge plutôt dans le grotesque, dans la burlesque, mais il y a, malgré que le protagoniste frôle la mort à chaque page, une bonne humeur et une drôlerie qui nous déride constamment. Absam, le moine-bouffon, y est pour beaucoup dans cette propension à l'hilarité.
C'est aussi l'occasion pour le narrateur de s'interroger sur les grands thèmes de l'existence : la mort, l'amour, le bonheur, la compassion, la pauvreté et la richesse, mais aussi la paternité, car le narrateur se sent coupable devant ses fils. Pourtant, ces derniers quitteront tout pour venir le secourir.
Nepalium tremens, un roman intense et immense.
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Il est difficile d'expliquer ce qu'est la révélation. Quelque chose comme une illumination qui fait vibrer la racine de vos cheveux et qui vous indique que quelque chose vient de changer en vous. Vous êtes saisi, surpris et terrorisé. Vous ne vous appartenez plus. Après, plus rien n'est pareil. Il a sans doute suffi d'un seul voyage dans le Grand Nord pour que le Dr Jean Désy comprenne que le temps et l'espace se déclinaient autrement que dans le Sud et que les aurores boréales charriaient, dans leur intense et fabuleuse lumière, des parcelles du Divin. Et alors, le poète a compris que l'espace humain est sans limite et qu'il est vain de vouloir le circonscrire. Posséder la terre, c'est s'enchaîner à elle.
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L'idée de la mort habite en permanence le nomade. Il voudrait mourir en expédition, sur un haut sommet ou dans une baie cachée de la taïga ou entre deux rochers noirs de la toundra. Ce que souhaite le vagabond-nomade, c'est une croix de bois gris [...] pour que d'autres nomades puissent admirer le même paysage que lui. Ce recueil de textes est plein de détours et de surprises. Il est parfois poétique, parfois lexicologique, parfois philosophique, parfois festif, parfois mystique. Organisé autour de grands thèmes qui soutiennent l'ensemble, ce tour d'horizon sur la nordicité dit des choses graves et belles. Il dit que Dieu a quitté les villes et que c'est dans le silence sidéral et incommensurable de la toundra qu'Il se manifeste, et que percevoir sa présence, c'est comme sentir le souffle de l'esprit divin s'infiltrer dans nos narines. Il dit la beauté et l'espoir du monde. Il dit l'amour du Nord et des Autochtones. Jean Désy vogue entre le Sud et le Nord, entre la haute montagne et la toundra, entre l'autochtonie et la grande ville, entre l'écriture et l'enseignement, entre la médecine et la poésie, entre ses enfants et ses amours, tous éparpillés au gré de leur propre nomadisme. Parmi ses dernières parutions, un recueil de nouvelles intitulé Entre le chaos et l'insignifiance et un recueil de poésie, Toundra.
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Deux nomades, poètes, guérisseurs, l'une innue, l'autre, québécois, partagent l'amour du même territoire : la Côte-Nord et, au-delà, le Nord. Uashtessiu o Lumière d'automne rassemble les correspondances qu'ils se sont échangées.Quatre saisons pour tisser
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Une chose me frappe: que ce soit en médecine ou en littérature, toujours, il y a nécessité de prendre contact avec l'Autre. De la même façon qu'un étudiant en médecine se doit d'apprendre à entrer en contact avec les maux d'un patient, ses souffrances et
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Nomades en pays maori. propos sur la relation pere fille
Jean Désy
- Xyz
- 1 Septembre 2005
- 9782892613742
Mais pourquoi ai-je tant besoin que l' amour, que mon amour " père-fille " soit si parfait ? Ce voyage a trouvé au fond de moi sa justification - rationnellement, c'était une espèce de folie de partir -, justification dans la mesure où le but ultime, c'était de démontrer mon amour à ma fille, mon affection la plus désintéressée.
Je sais bien que je voulais aussi en quelque sorte la " voler " à son monde, à sa société, à sa famille, à sa mère, à ses frères et à sa soeur. Moi tout seul, je voulais l'aimer. Je voulais montrer à ma fille, au moins une fois dans sa vie, à quel point j'étais capable de l'aimer bien, alors qu'elle participerait entièrement à l'une de mes aventures, à l'une de mes rêveries, alors qu'elle profiterait du meilleur de moi-même.
Je m'essaie à ces quelques explications, même gauches, à cause de mon hypersensibilité à ce qui ne va pas, à ce qui pourrait ne pas aller. Tout ce voyage, la découverte du monde maori comme l'escalade des volcans les plus éblouissants, pourrait n'avoir absolument, et j'insiste, " absolument " aucun sens s'il fallait qu'en ce moment je sois à couteaux tirés avec ma fille. Partir, pour un nomade, ce n'est jamais fuir.
C'est plutôt rester en quête.
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Isuma, anthologie de poésie nordique est un manifeste de la nordicité. La parole nous apprend le bon usage du monde. Poète, Jean Désy revendique la chair blessée du Grand Nord, donnant aux mots et à cette blanche géographie une part d'humanité et de puissance jusque-là insoupçonnée. Bourlingueur, il court les routes, les soleils, les outardes, les blizzards, les lichens, nous montrant les chemins du nord dans l'humilité et la splendeur des paysages. Car «vivre ne suffit pas», il faut exister et déposer ses espoirs et ses amours aux lisières des territoires. Jean Désy illustre ce rêve d'habiter pleinement la terre avec cette anthologie de poésie nordique, Isuma, qui traduit l'esprit de la toundra, monde magique où se parlent les pierres, les lacs et les animaux. C'est que les territoires ont une âme qui voyage et vagabonde à l'infini. La route résonne dans cet ouvrage majestueux dont la beauté grandit à la fois le corps, l'esprit et l'espace.