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Orfèvrerie, passementerie, statuaire : rien n'a jamais été trop cher et assez beau pour les rois et les reines qui, suivant l'empereur Constantin, ont voulu honorer le tombeau du Christ. C'est ce trésor, exposé pour la première fois à Jérusalem, qui est ici dévoilé. À l'image de son sujet, un album pieux et somptueux qui raconte toute l'histoire du monde.
Voici le plus merveilleux des manuels d'histoire et de géographie qui récapitule la grande chronique artistique de l'Occident en révélant pour la première fois le secret religieux le mieux gardé de Jérusalem.
Les mille et un trésors venus de toute l'Europe au cours des âges pour honorer la Ville Sainte composent en effet une chronique universelle de la beauté.
De Constantin au ive siècle à Napoléon III au xixe siècle, en passant par Saint Louis, Jeanne de Provence, Charles-Quint, Christine de Suède, Louis XIV, rien n'a jamais été assez précieux pour les rois et les reines désireux de glorifier la mémoire du Christ.
Rivalisant par-dessus les siècles, ils ont réquisitionné les plus rares matériaux - or, argent, marbre, rubis -, ont mobilisé les plus étonnants créateurs - peintres, tapissiers, orfèvres, sculpteurs - pour déposer au pied de la Croix les plus faramineux objets - autels, émaux, calices, missels - qui, indifférents à l'usure des siècles et rassemblés par les frères franciscains, forment un extraordinaire musée idéal que ce livre ouvre enfin à tous.
Redonnant vie à chacune de ces oeuvres, restituant les grands événements et les petites anecdotes qu'elles racontent dans l'alliance entre la mystique et la politique, l'art et la finance, la dévotion et le calcul, Jacques Charles-Gaffiot ressuscite la grande époque où le luxe était une affaire divine. -
Charles-Alexandre de Lorraine un prince en sa maison
Jacques Charles-Gaffiot
- Editions Du Net
- 10 Décembre 2012
- 9782312005812
Créés au lendemain du sinistre qui ravage le château des ducs de Lorraine en 2003, l'association des Amis de Lunéville et son Centre d'Études et de recherches sur les collections de la Maison de Lorraine et du roi de Pologne oeuvrent depuis cette date à la redécouverte d'un exceptionnel patrimoine mobilier dispersé successivement en 1737, au moment du départ de la maison héréditaire de Lorraine, puis en 1766, à la mort de Stanislas Leszczynski.
Fruits des recherches entreprises, six ouvrages ont déjà vu le jour. Le septième, comme les précédents, apporte lui aussi non seulement son lot d'informations inédites mais également une iconographie renouvelée sur le sujet.
Beau-frère de l'impératrice Marie-Thérèse et oncle de Marie-Antoinette, Charles-Alexandre de Lorraine, né à Lunéville le 12 décembre 1712, figure parmi les plus grands princes collectionneurs de son temps. Nommé gouverneur général des Pays-Bas autrichiens, il s'établit à Bruxelles qu'il hausse au rang de capitale des Arts autour du palais qu'il fait reconstruire. Passionné depuis son plus jeune âge par les sciences et les techniques, il aime aussi à dresser croquis et dessins des machines qu'il invente afin d'améliorer la vie quotidienne de ses sujets.
Hélas, son ancienne résidence lunévilloise, La Favorite, élevée sur les plans de l'architecte Germain Boffrand au bout du parc du palais construit par son père, est de nos jour laissée à l'abandon. Cet ouvrage souhaiterait donc aussi attirer l'attention sur ce monument qui risque de disparaître prochainement à tout jamais.
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« Je suis né à Paris à l'âge de 33 ans ! » (Goudji) Pour célébrer les 50 ans du rayonnement de l'oeuvre exceptionnelle de l'artiste Goudji, cet ouvrage mémoriel offre à notre contemplation, avec de magnifiques commentaires, l'ensemble des pièces présentées lors de l'exposition « Goudji à Paris », organisée du 19 octobre au 26 novembre 2023, par la Mairie du Ve, en collaboration avec la Galerie Cappazza et l'Association Art Sacré II. Cette dernière, présidée par S. Exc. Mgr Jean-Louis Bruguès, o.p., archevêque émérite d'Angers et Bibliothécaire et Archiviste de la Sainte Église romaine, a pour objectif de mieux sensibiliser les publics à la valeur artistique et symbolique de l'art sacré sous ses deux formes contemporaine et patrimoniale. Elle cherche ainsi à s'inscrire, à sa manière, dans la mouvance des RR. PP. Couturier, o.p., et Régamey, o.p., qui ont animé avec succès, de 1935 à 1969, la célèbre revue L'Art sacré.
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Des samouraïs aux mangas : L'épopée chrétienne au Japon
Collectif, Jacques Charles-Gaffiot
- Invenit
- 23 Avril 2024
- 9782376801252
L'histoire de la présence chrétienne au Japon offre, au cours des premiers siècles de son existence, une dimension à deux visages retraçant tantôt des évènements les plus exaltants témoignant d'une expansion rapide du christianisme, dans un accroissement consensuel, aux effets bénéfiques, favorisé par la conversion de da.myo (gouverneurs), de samouraïs et tantôt une série de revers, de désastres, commués en autant de tragédies, broyant inconsidérément des populations entières comme les premiers missionnaires venus d'Occident, au péril de la mer.
Avec l'avènement de l'ère Meiji (1868), le Japon met officiellement fin à sa politique d'isolement entamée depuis le début du XVIIe siècle. Quelques années auparavant, le P. Bernard Petitjean (1829-1884) avait pu s'établir à Nagasaki et y construire une église, consacrée en février 1865. Quelques semaines après cette ouverture, de simples pêcheurs et de modestes artisans descendants d'anciens chrétiens japonais et intrigués par cette nouvelle construction surplombée d'une croix, se sont fait discrètement connaître au missionnaire. Malgré leur total isolement durant deux siècles et demi et les très lourdes représailles pesant sur eux en cas de dénonciation, ils ont gardé la foi, maintenu au sein de leur communauté et dans le plus grand secret la transmission de certaines prières et rites liturgiques.
Enfin 1889, le 11 février, la promulgation de la constitution Meiji reconnait de nombreuses libertés aux sujets de l'Empereur parmi lesquelles est affirmée la liberté religieuse, permettant une nouvelle expansion du christianisme à travers tout l'archipel.
Pour autant, bien des difficultés restaient encore à surmonter... -
Jean-Baptiste Soyer ; peintre miniaturiste lorrain (1752-1828)
Thierry Jaegy, Laurent Theoleyre, Jacques Charles-Gaffiot
- Editions Du Net
- 13 Octobre 2017
- 9782312054100
Au XVIIIe siècle, la Lorraine ducale, celle de la Maison héréditaire comme celle du roi de Pologne, demeure soixante-dix ans durant un exceptionnel centre artistique, pouvant rivaliser avec les meilleurs foyers de cette époque, et qui devait encore perdurer sous le Premier Empire et la Restauration.
La mise en lumière de l'oeuvre laissée par le miniaturiste Jean-Baptiste Soyer (1752-1828) met une fois de plus au grand jour l'habileté et le génie d'un portraitiste complétant la grande lignée des miniaturistes venant de Lorraine tels qu' Augustin, Dumont, Isabey, Singry... Jean-Baptiste Soyer pourrait être qualifié de « peintre du sourire », sachant donner à chacun de ses modèles l'expression inimitable de la vie et de la joie.
Né à Nancy, Jean-Baptiste Soyer reste encore un inconnu. Lui consacrer un premier ouvrage est faire non seulement oeuvre de justice au talent de cet artiste et à son abondante production, mais c'est aussi, faute jusqu'ici de connaissances suffisantes, restituer bien des attributions erronées au sein des plus grandes collections.
Fruit d'un patient travail d'analyse, d'examens et de comparaisons, les recherches entamées par Thierry Jaegy et Laurent Theoleyre, spécialistes en portraits miniatures, permettent de ressusciter l'un des grands virtuoses lorrains de cet art, à la fin de l'Ancien Régime.
Une fois encore, par cette nouvelle publication, l'association des Amis de Lunéville est heureuse de pouvoir prêter son concours à la redécouverte d'un artiste dont la formation dans l'atelier de Girardet renvoie aux grandes heures de la cour du château de Lunéville.