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Isabelle Stengers
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Formée à la chimie, la philosophe belge Isabelle Stengers, héritière de Gilles Deleuze et Félix Guattari, est l'une des grande penseuses de l'écologie en langue française.
À partir d'un long travail de critique des prétentions autoritaires de la science occidentale moderne, elle a développé une véritable « écologie des pratiques » qui permet de repenser, en termes éthiques et politiques, la question de la production de la vérité.
Cet entretien au long cours recueille ses analyses sur les décennies écoulées et sur les mondes qui s'ouvrent, sur les dominations et les luttes sociales, sur les relations entre sciences et société, sur la nature et sur l'émergence permanente des choses et des êtres.
Ce petit livre abordable est une invitation à entrer dans l'univers d'une des plus importantes philosophes écoféministes de notre temps. Un univers aux ramifications multipless où la pensée navigue entre les cases. Un torrent d'écologie et de liberté qui donne des pistes pour transformer l'action et dépasser nos enfermements.
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Apprendre à bien parler des sciences : la vierge et le neutrino
Isabelle Stengers
- Empecheurs De Penser En Rond
- 17 Mai 2023
- 9782359252576
Les scientifiques se sentent trahis. Ils dénoncent une montée de l'irrationalité et du relativisme sceptique. Mais ils savent aussi que leur ancienne alliance avec l'État est morte : celui-ci ne rêve plus que de brevets, de percées technologiques. Les scientifiques sont désormais de plus en plus dépendants de financements extérieurs rarement désintéressés et d'accords avec des entreprises privées dans le cadre de la nouvelle économie de la connaissance . Par ailleurs, ils sont aussi confrontés à un nouveau type de public posant des questions gênantes au lieu de faire confiance au progrès. Ce public, indiscipliné mais pertinent, pourrait bien être un allié indispensable pour les scientifiques menacés d'asservissement, mais une telle alliance a un prix : elle demande qu'ils renoncent aux mots d'ordre qui font d'eux la tête pensante d'une humanité en progrès.
Le pari de ce livre est que les scientifiques peuvent y renoncer. Au-delà, il tente de forger les mots qui permettent d'affirmer ensemble, sans confusion ni hiérarchie, des pratiques qui divergent, par exemple celle des pèlerins s'adressant à la Vierge et celle qui a autorisé à attribuer une masse au neutrino. Il plaide pour une écologie des pratiques dont les praticiens sauraient que ce qui les fait penser, sentir et hésiter ne leur appartient pas. -
Au temps des catastrophes ; résister à la barbarie qui vient
Isabelle Stengers
- La Decouverte
- Poche Essais
- 5 Septembre 2013
- 9782707177193
Nous avons changé d'époque : l'inéluctabilité du bouleversement global du climat s'est désormais imposée. Pollution, empoisonnement par les pesticides, épuisement des ressources, baisse des nappes phréatiques, inégalités sociales croissantes ne peuvent plus être envisagés de manière isolée. Le réchauffement climatique a des effets en cascade sur les êtres vivants, les océans, l'atmosphère, les sols. Ce n'est pas un " mauvais moment à passer " avant que tout ne redevienne " normal ".
Mais nos dirigeants sont incapables de prendre acte de la situation. Guerre économique oblige, notre mode de croissance, irresponsable, voire criminel, doit être maintenu coûte que coûte. Ce n'est pas pour rien que la catastrophe de La Nouvelle-Orléans a frappé les esprits : la réponse qui a été apportée - l'abandon des pauvres tandis que les riches se mettaient à l'abri - apparaît comme un symbole de la barbarie qui vient, celle d'une Nouvelle-Orléans à l'échelle planétaire.
Mais dénoncer n'est pas suffisant. Il s'agit d'apprendre à briser le sentiment d'impuissance qui nous menace, à expérimenter ce que demande la capacité de résister aux expropriations et aux destructions du capitalisme. -
Depuis qu'elles existent, les sciences dites exactes se prétendent différentes des autres savoirs. Comment comprendre cette prétention ? Faut-il, à la manière des épistémologues anglo-saxons ou de Karl Popper, tenter d'identifier les critères qui la justifient ? Peut-on, suivant le modèle nouveau des études sociales des sciences, y voir une simple croyance ? Ce livre propose un dépassement fructueux de l'opposition, apparemment irréductible, entre ces deux approches des sciences. Et si la tension entre objectivité scientifique et croyance était justement constitutive des sciences, enjeu des pratiques inventées et réinventées par les scientifiques ? Réussir à en parler avec humour, sans en faire un objet de vénération ni de dénonciation, en restant au plus proche de la passion des scientifiques, tel est ici le pari d'Isabelle Stengers. Mais ce livre ne se limite pas à un discours sur les sciences. Il s'agit plutôt de prolonger l'histoire de leur invention. Comment comprendre les liens multiples entre la science et les pouvoirs qui la mobilisent aujourd'hui ? Comment concevoir les rapports entre science, expertise et démocratie ? La nouveauté de L'Invention des sciences modernes est de faire de ces différents problèmes intellectuels, pratiques et politiques les enjeux du processus par où pourrait s'inventer et se renouveler l'identité même des sciences.
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Cosmopolitiques Tome 1 : la guerre des sciences
Isabelle Stengers
- Empecheurs De Penser En Rond
- Cosmopolitiques
- 28 Avril 2022
- 9782359252224
Pourquoi les sciences modernes n'avancent-elles que sur un mode guerrier : guerre du scientifique contre ses concurrents, du savant contre le charlatan , du nouveau contre l' ancien ? Pourquoi les sciences s'affirment-elles sous le jour le plus faux : triomphe d'un savoir enfin objectif, neutre et désintéressé, produit par une démarche méthodique, humble et sereine ? Et pourquoi quand les scientifiques disent leurs rêves et leurs ambitions, est-ce si souvent la spéculation arrogante et la polémique qui s'expriment ? Pourquoi, par exemple, la physique moderne est-elle habitée par la conviction qu'elle seule peut percer l'énigme de ce monde, énigmatiquement intelligible comme l'a dit Einstein ? Peut-on répondre à ces questions sans insulter les passions des scientifiques mais d'une manière qui leur permette d'échapper à la passion moderne de disqualifier toute pratique qui ne souscrit pas à l'affirmation d'un monde unique ?
C'est pour répondre à ces questions qu'Isabelle Stengers revisite quelques grands moments de l'histoire des sciences. Si nul d'entre nous n'a le droit de prétendre représenter le genre humain ou d'inventer une utopie qui vaille pour tous les habitants de la terre , nul n'a non plus le droit de raconter cette histoire des sciences dites modernes comme celle de la découverte d'une réalité qui devrait faire autorité pour tous et toutes. Les passions qui habitent cette histoire ne sont pas arbitraires mais singulières, et c'est cette singularité qu'il convient de cultiver s'il s'agit de nous libérer de l'insupportable tolérance de ceux qui prétendent savoir envers ceux qui, disent-ils, croient .
Les cosmopolitiques d'Isabelle Stengers nous demandent, selon Donna Haraway, de penser, et de prendre des décisions en présence de celles et ceux qui en porteront la conséquence . -
Réactiver le sens commun ; lecture de Whitehead en temps de débâcle
Isabelle Stengers
- Empecheurs De Penser En Rond
- 9 Janvier 2020
- 9782359251685
Opposer les scientifiques à un " public prêt à croire n'importe quoi " - et qu'il faut maintenir à distance - est un désastre politique. " Ceux qui savent " deviennent les bergers d'un troupeau tenu pour foncièrement irrationnel. Aujourd'hui, une partie du troupeau semble avoir bel et bien perdu le sens commun, mais n'est-ce pas parce qu'il a été humilié, poussé à faire cause commune avec ce qui affole leurs bergers ? Quant aux autres, indociles et rebelles, qui s'activent à faire germer d'autres mondes possibles, ils sont traités en ennemis.
Si la science est une " aventure " - selon la formule du philosophe Whitehead -, ce désastre est aussi scientifique car les scientifiques ont besoin d'un milieu qui rumine (" oui... mais quand même ") ou résiste et objecte. Quand le sens commun devient l'ennemi, c'est le monde qui s'appauvrit, c'est l'imagination qui disparaît. Là pourrait être le rôle de la philosophie : souder le sens commun à l'imagination, le réactiver, civiliser une science qui confond ses réussites avec l'accomplissement du destin humain.
Depuis Whitehead le monde a changé, la débâcle a succédé au déclin qui, selon lui, caractérisait " notre " civilisation. Il faut apprendre à vivre sans la sécurité de nos démonstrations, consentir à un monde devenu problématique, où aucune autorité n'a le pouvoir d'arbitrer, mais où il s'agit d'apprendre à faire sens en commun. -
Civiliser la modernité ? whitehead et les ruminations du sens commun
Isabelle Stengers
- Les Presses Du Reel
- Intercession
- 1 Mars 2017
- 9782840667414
Prolongeant et renouvelant les ressources proposées par le philosophe Alfred North Whitehead (1861-1947), Isabelle Stengers propose une exploration des manières de « faire commun » face à la débâcle annoncée de la civilisation.
Dans cet essai qui privilégie la joie d'une pensée insoumise plutôt que la dénonciation, Isabelle Stengers prend le relais d'Alfred North Whitehead lorsque, diagnostiquant le « déclin de la civilisation moderne », celui-ci assigna à la philosophie la tâche de « souder le sens commun avec l'imagination ». Face aux prétentions à déterminer ce que nous avons le droit de savoir, elle cherche à donner force à ce que nous savons. Face aux oppositions doctrinales prédatrices qui démembrent le sens commun, elle affirme la philosophie comme puissance de problématisation. Prolongeant et renouvelant les ressources proposées par Whitehead, elle fait exister tant la possibilité d'une science « civilisée » que celle, politique, de dispositifs susceptibles d'habiliter les « gens du commun » à faire valoir les questions qui les concernent.
Au déclin de la civilisation a aujourd'hui succédé la débâcle : « Nous entendons déjà les grincements et les craquements sourds marquant la rupture des plaques de glace, démantibulant le sol que nous avions défini comme assuré. » Il s'agit désormais d'apprendre à vivre dans un monde devenu lui-même intrinsèquement problématique. D'autres voix, et notamment celles, contemporaines, de Donna Haraway, Bruno Latour, David Abram ou Anna Tsing, viendront dès lors s'associer à celle de Whitehead dans l'exploration des manières de « faire commun » que demande notre époque.
Voir aussi Didier Debaise : L'appât des possibles - Reprise de Whitehead.
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Penser avec Whitehead ; une libre et sauvage création de concepts
Isabelle Stengers
- Seuil
- L'ordre Philosophique
- 23 Août 2002
- 9782020535601
L'ambition de ce livre, et elle est grande, est de faire vivre à son lecteur, qu'il soit ou non philosophe, le trajet fulgurant qui, en quelques années, a transformé le mathématicien Alfred North Whitehead en philosophe spéculatif.
De la pierre grise que je vois là jusqu'à la création du Dieu qu'exige la cohérence spéculative, il s'agit bel et bien de cette " libre et sauvage création de concepts " associée à la philosophie anglaise par Deleuze et Guattari dans Qu'est-ce que la philosophie ? Mais " sauvage " signifie d'abord ici l'humour d'une mise à l'aventure de tous les " nous savons bien " qui rassurent, et l'expérimentation tranquille des concepts qui portent à leur plus haut degré, pour les faire converger, liberté et contrainte, audace et obligation.
De l'aventure, nul ne devrait ramener une doctrine ou un mode de pensée unanime ; plutôt, différent pour chacun, un certain goût pour les questions qui mettent en risque, et une grande indifférence aux mots d'ordre qui prétendent nous dire comment penser.
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La guerre des sciences aura-t-elle lieu ? scientifiction
Isabelle Stengers
- Empecheurs De Penser En Rond
- 23 Février 2001
- 9782846710008
Le célèbre échange de correspondance entre Leibniz et Newton pose problème.
Pourquoi Newton accepte-t-il qu'un théologien écrive en son nom ? Quel secret cache-t-il ? Mais surtout pourquoi, lorsqu'il aura découvert ce secret, Leibniz décide-t-il de ne pas s'en servir ? Et finalement, en quoi ce passé dépassé peut-il bien nous importer ? Une intrigue mise en scène, où l'histoire est respectée mais aussi fabulée.
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La volonte de faire science - a propos de la psychanalyse
Isabelle Stengers
- Empecheurs De Penser En Rond
- 9 Mars 2006
- 9782846711500
Le génie de Freud est d'avoir transformé ce qui faisait obstacle dans l'hypnose, en moteur même de l'intervention clinique : c'est ce qu'il a appelé le " transfert ".
La scène analytique devient alors le laboratoire où la névrose de transfert, analysable, se substitue à la névrose ordinaire qui était incontrôlable. La suggestion, qui était utilisée par tous les guérisseurs avant Freud, devient un instrument contrôlable. Voilà le coup de génie freudien. Deux ans avant sa mort, dans Analyse avec fin, analyse sans fin, Freud a reconnu les limites de l'instrument qu'il avait ainsi forgé.
Du coup, l'idée que l'invention freudienne est en rupture radicale avec toutes les autres techniques doit être réinterrogée.
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Sciences et pouvoirs ; faut-il en avoir peur ?
Isabelle Stengers
- Labor Sciences Humaines
- Quartier Libre
- 7 Juin 2009
- 9782804011635
Et si tous les arguments des politiques invoquant la Science étaient des arguments de pouvoirs, nuisibles tout aussi bien aux sciences qu'à la démocratie ?
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Pourquoi les sciences modernes n'avancent-elles que sur le mode guerrier - guerre du scientifique contre ses concurrents, du savant contre le " charlatan ", du " nouveau " contre l'" ancien " ? Pourquoi ces sciences s'affirment-elles sous le jour le plus faux : triomphe d'un savoir enfin objectif, neutre et désintéressé, produit par une démarche méthodique, humble et sereine ? Et pourquoi, lorsque les scientifiques osent dire leurs rêves et leurs ambitions, est-ce si souvent la spéculation arrogante et la polémique qui s'expriment ? Pourquoi, par exemple, la physique moderne est-elle habitée par la conviction qu'elle seule peut percer l'énigme de ce monde, énigmatiquement intelligible comme l'a dit Einstein ? Mais surtout, et inséparablement, comment créer d'autres manières de faire exister parmi nous les passions des scientifiques ? Est-il possible de les reconnaître sans les insulter, sur un mode qui les civilise, qui leur permette de s'affirmer sans nier les autres aventures humaines ? C'est pour tenter de répondre à ces questions qu'Isabelle Stengers revisite dans ce livre ambitieux - initialement publié en sept tomes - quelques grands moments de l'histoire des savoirs scientifiques, mais aussi quelques effets catastrophiques d'une présentation des sciences qui les oppose à l'opinion.
Contre la façon dont les sciences dites " humaines et sociales " ont identifié raison et critique, Isabelle Stengers tente de répondre à la question cosmopolitique : comment les pratiques modernes, qui ont mis au jour les microbes et les électrons, les pratiques techniques, qui créent un autre ordre de savoirs, et les pratiques non modernes, qui échappent au savoir scientifique, pourraient coexister en paix ?
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La vierge et le neutrino
Isabelle Stengers
- Empecheurs De Penser En Rond
- 23 Février 2006
- 9782846711449
Les scientifiques peuvent aujourd'hui considérer qu'ils ont deux types d'ennemis. Les premiers sont
les sociologues. De nombreux scientifiques se sont sentis insultés par le refus des sociologues de
considérer qu'ils entretenaient un rapport privilégié avec la Vérité et la Réalité. C'est là l'origine de
« la guerre des sciences » dont un moment important a été l'affaire Sokal. Mais, au moment, les
scientifiques se trouvent confrontés à un autre problème, beaucoup plus grave. Leur ancienne
alliance avec l'État semble rompue : celui-ci répugne désormais à financer leurs travaux. Il leur
demande de se rapprocher des industriels et de se soumettre à leurs intérêts. Leurs objectifs ne
doit plus être de faire progresser la connaissance mais, par exemple, de déposer des brevets...
Selon Isabelle Stengers, les scientifiques sont en mauvaise posture car s'ils ont bien raison de ne
pas accepter la manière dont les sociologues relativistes parlent « mal » d'eux, ils n'ont pas su de
leur côté, trouver les mots pour décrire la spécificité de leur travail. Ils ne savent pas se présenter,
ce qui les affaiblit dans leur opposition aux tentatives capitalistes modernes de redéfinir leur
activité.
Mais il arrive aussi qu'un troisième acteur surgisse : le « public » comme on l'a vu dans le cas des
OGM. Il s'agit dans chaque cas de publics particuliers qui n'acceptent plus que « l'on sache » mais
que l'on reste impuissant face aux conséquences prévisibles de ce que l'on sait (comme dans le cas
du réchauffement de la planète).
Tout cela dessine donc un nouvel environnement (une nouvelle écologie) dans lequel les
scientifiques doivent apprendre à travailler. En quoi cela pourrait-il intéresser la philosophie oe
Isabelle Stengers propose d'abord de renoncer à l'idée que l'on pourrait définir « la science ». Si il
y a quelque chose de commun à toutes les pratiques scientifiques, c'est qu'elles sont capables de
dire « quelque chose de nouveau sur le monde ». Elles le « peuplent » avec de nouveaux êtres. Ce
n'est jamais une voie droite, faite selon une méthode prédéterminée, mais le résultat d'incessantes
hésitations. Pourquoi faudrait-il que, simultanément, ceux qui défendent les sciences « vident » le
monde de toutes les autres pratiques qui n'ont ni la même histoire ni les mêmes ambitions oe
Comment, en conséquence imaginer un plan d'immanence qui permette la coexistence des pèlerins
de la Vierge et des praticiens des sciences (sans transcendance, c'est-à-dire sans un point de vue
qui trie, juge et ordonne) ? Cela ne relèvera pas d'une bonne volonté générale, de la tolérance,
mais de l'invention de nouveaux rapports entre les différentes pratiques.
Isabelle Stengers imagine que ce pourrait être le rôle de « diplomates » d'un nouveau genre. Les
diplomates savent qu'ils doivent prendre des risques, rendre des comptes à ceux qui les ont
délégués, que rien n'est jamais garanti, que la paix est toujours une fabrication exigeante.
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Quelle aventure de pensée a saisi Alfred North Whitehead (1861-1947), mathématicien pendant la majeure partie de sa vie, osant en quelques dix ans le fulgurant devenir qui l'a mené d'une philosophie de la relativité générale à la grande oeuvre de cosmologie spéculative que constitue « Process and Reality »? Pouvons-nous aujourd'hui prendre "au serieux" cette oeuvre qui ignore de manière magistrale les canons du bon sens et rejoue sans scrupule le sens du grand partage entre philosophie pré- et post-kantienne? A quel prix et selon quels risques?
A l'heure où ses livres majeurs ont été ou sont sur le point d'être publiés en France, ce recueil tente une approche cartographique de l'« effet » suscité par Whitehead dans différents champs de la pensée contemporaine, de la scène philosophique nord-américaine à l'anthropologie des sciences. -
La volonte de faire science
Isabelle Stengers
- Empecheurs De Penser En Rond
- 8 Mars 2003
- 9782908602289
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Importance de l'hypnose
Isabelle Stengers
- Empecheurs De Penser En Rond
- 15 Janvier 1993
- 9782908602302
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Volonte de faire science. a propos de la psychanalyse (la)
Isabelle Stengers
- Empecheurs De Penser En Rond
- 1 Janvier 1996
- 9782908602708
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Pour en finir avec la tolerance
Isabelle Stengers
- Empecheurs De Penser En Rond
- 14 Mai 1997
- 9782707127136
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Sciences et pouvoir faut-il en avoir peur
Isabelle Stengers
- La Decouverte
- 27 Août 1997
- 9782707127303
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Newton-leibniz ; la guerre des sciences n'aura pas lieu
Isabelle Stengers
- Empecheurs De Penser En Rond
- Epistemologie Philo Pratiques Medicales
- 9782843240850
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Souviens-toi que je suis medee. medea nunc sum
Isabelle Stengers
- Empecheurs De Penser En Rond
- 15 Janvier 1993
- 9782908602463