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Please kill me ; l'histoire non censurée du punk racontée par ses acteurs
Legs Mcneil
- Allia
- 23 Février 2006
- 9782844852083
Please Kill Me est le fruit (vénéneux) de centaines d'heures d'entretiens avec ceux qui ont animé l'un des mouvements culturels et musicaux les plus détonants de la fin du vingtième siècle, le punk-rock américain. Réalisé
sous forme de montage nerveux, extrêmement vivant et souvent impitoyablement drôle ou tragique, ce livre où c'est rarement pour s'accorder que les voix se répondent nous offre une plongée incroyable dans la vie quotidienne pleine de bruit et de fureur, de drogues, de catastrophes, de sexe et de poésie (parfois) du Velvet Underground, des Stooges d'Iggy Pop, du MC5, des New York Dolls et des Heartbreakers de Johnny Thunders, de Patti Smith, de Television, des Ramones, de Blondie et de dizaines d'autres. Avec leur gouaille et leur verve redoutables ou leur humour pince-sans-rire, ce sont eux-mêmes qui ressuscitent pour nous les anecdotes les plus délirantes des différentes époques de leur vie, font revivre personnages attachants et/ou détestables, (avec des scènes d'anthologie à tous les chapitres) à tel point qu'on a l'impression de partager avec eux ce quotidien insensé de galères en tout genre, qu'on étouffe de rire à l'évocation des frasques d'Iggy Pop déchaîné ou d'un impayable Dee Dee Ramone ou qu'on ravale ses larmes à celle de la fin calamiteuse d'un Johnny Thunders ou d'un Jerry Nolan. l'enchaînement irrévérencieux des points de vue provoque des effets comiques souvent irrésistibles, puisque ici, comme
l'indique le sous-titre, aucune censure n'a cours : les amitiés indéfectibles
côtoient les antipathies persistantes et les amours explosives (Connie et Dee Dee,
Sid et Nancy), mais personne ne semble avoir la moindre honte à dévoiler ce qui
fut bien souvent un mode de vie extrême, disons extrêmement rock'n'roll, moins
centré sur l'image que la scène anglaise du même nom et dédié avant tout à
une certaine forme d'innocence paradoxale, refusant aussi bien les idéaux
peace and love éculés des années 60 que la culture de l'argent-roi qui se profilait
avec l'arrivée des années 80, mais une innocence qui verse un lourd tribut à
ses excès (overdoses, coups de couteau, prostitution) et manipule la dérision
comme une arme de destruction massive. Please Kill Me se lit comme un roman
à plusieurs voix, rapide à couper le souffle comme une chanson des Ramones.
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What Britain refined, America defined. Assembled by two key figures at the heart of the movement and told through the voices of musicians, artists, iconoclastic reporters and entrepreneurial groupies, Please Kill Me is the full decadent story of the American punk scene, through the early years of Andy Warhol's Factory to the New York underground of Max's Kansas City and later, its heyday at CBGB's, spiritual home to the Ramones, Talking Heads, Television and Blondie. Please Kill Me goes backstage and behind apartment doors to chronicle the sex, drugs and power struggles that were the very fabric of the American punk community, to the time before piercing and tattoos became commonplace and when every concert, new band and fashion statement marked an absolute first. From Iggy Pop and Lou Reed to the Clash and the Sex Pistols (the first time around), McNeil and McCain document a time of glorious self-destruction and perverse innocence - possibly the last time so many will so much fun in the pursuit of excess.