Géraldine Kosiak
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Comment les femmes sont-elles vues et à quelles injonctions sont-elles assignées par les hommes et la Société ? La grande dessinatrice Géraldine Kosiak dresse un inventaire des « adjectifs » et représentations dont les femmes ont été affublés dans l'Art et l'Histoire.
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À l'heure où le Frac Aquitaine se prépare à écrire une nouvelle page en s'installant à la MÉCA, équipement phare, symbole d'une poltique culturelle régionale ambitieuse, il nous est apparu important de revenir sur son histoire. Fondée sur un partenariat exemplaire entre l'État et la Région, celle-ci est faite de rencontres artistiques, d'oeuvres d'art, d'expositions, de collaborations menées sur le territoire (en Nouvelle-Aquitaine), en compagnie d'artistes et au contact de nombreux acteurs culturels.
L'objectif ? Se présenter et décrire une histoire nourrie d'art et d'aventures humaines. Le Frac Aquitaine a imaginé un ouvrage à la croisée d'un catalogue, d'un livre d'artiste et d'un documentaire, illustré par l'artiste Géraldine Kosiak, coédité avec les éditions Cairn, qui rendra compte de son évolution depuis sa création en 1982 jusqu'à son emménagement au sein de la MÉCA en 2019.
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C'est un livre qui commence par « Chez nous » et qui continue par « Chez nous ». Tous ses paragraphes, pleins de poésie et d'humour, commencent en effet par ces mots. « Chez nous » ? Le chez nous d'une famille française avec des origines polonaises, établie dans la deuxième moitié du XXe siècle dans une province qui n'est pas.
Nommée et qui pourrait être chacune de nos régions. Elle est peuplée de gens, d'animaux, d'anecdotes et de rêves.
« Chez nous, le rêve était notre seconde nature. » « Chez nous, on ne se demandait jamais pourquoi c'était là et pas ailleurs. Pourquoi c'était comme ça et pas autrement. » « Chez nous, rien ne ressemblait aux descriptions de Zola dans Germinal. L'ambiance était plus proche d'un mélange de la scène « il dort le gros con ? » dans le film Les tontons flingueurs et de celle du gigot dans Vincent, François, Paul et les autres. » Au bout de cette anaphore à 345 temps émerge, non seulement un roman familial, mais le portrait d'une certaine France, rurale, périurbaine, toute en traditions orales, en secrets enfouis, en résignations, en espoirs, et en beautés quotidiennes. Dans ce texte en touches successives, des dessins qui font partie de la narration même viennent ajouter mystère et poésie. Un récit intime de mémoire collective dans la lignée du I remember de Joe Brainard (et de Je me souviens de Georges Perec). Profondément original, excessivement attachant, c'est un livre qui donne envie d'explorer son propre « Chez nous ». -
" j'ai peur de toutes ces filles dans les magazines " " j'ai peur de ceux qui ne me regardent pas quand ils me parlent " j'ai peur de l'histoire qui se répète " " j'ai peur...
En 88 peurs - chacune accompagnée d'un dessin à l'encre - géraldine kosiak trace un autoportrait sincère et vengeur. tour à tour drôles, tragiques, dérisoires ou cosmiques, ces peurs jaillissent et renvoient dos à dos les conventions et la raison. un carnet intime sous forme d'inventaire universel.
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" avec l'âge, je ne cherche pas à ce que tout ait un sens " avec l'âge, j'aime assez ne rien comprendre aux nouvelles technologies " " avec l'âge, j'ai du mal à me taire " " avec l'âge...
" quinze ans après son premier livre (j'ai peur), géraldine kosiak reprend la forme de son inventaire fétiche - une phrase et un dessin - pour souligner, sans complaisance, les marques du temps. tout y passe : le corps, le décor, la france, audrey hepburn et le père noël. une traversée du réel en diagonale, un voyage spatio-temporel et poétique.
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Catalogue est un carnet de croquis qui rassemble des milliers de dessins, précis et étranges, répertoriés et référencés, clin d'oeil au catalogue (Manufrance), à l'Encyclopédie (de Diderot et d'Alembert) et aux carnets dessinés (Edward Lear ou bien Léonard de Vinci).
Géraldine Kosiak nous offre ici une représentation de la réalité où tout est filtré à trave rs le dessin, un répertoire d'images où se côtoient des hommes à moustaches et des poissons d'eau douce, des ombres chinoises et des armes à feu, des poupées et des aspirateurs...
De petits textes évoquant la genèse du livre, les impressions de l'auteur (« Arriver à ce qu'un livre n'ait pas de début, de centre et de fin. Une succession de moments extraordinaires, précis. Avoir pour ambition un genre qui n'existe pas... Des dessins qui apprennent à voir. ») font de ce Catalogue un journal de bord à la fois intime et ouvert sur le monde.
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Mon frère est pêcheur.
Un pêcheur d'eau douce, un pêcheur de rivière. Comme mon père, mon grand-père et certainement tous mes ancêtres. Allez savoir pourquoi.
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j'arrivai le 5 octobre 2005 à 11 heures du matin.
le temps était maussade, il le resterait. a partir de là, mon parcours allait dessiner des chemins fantaisistes et biscornus. de tokyo à kyoto, en passant par takayama, nara, furukawa ou le mont koya. rien d'une ligne droite. et pourtant.
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Contes de grenouilles
Muriel Bloch, Géraldine Kosiak
- Albin Michel
- Album Albin Michel Jeunesse
- 9 Février 2011
- 9782226209191
Cette anthologie de 20 contes emprunte à diverses cultures (l'Asie est largement représentée, tant la grenouille y est familière). D'humeurs très différentes - étiologies, malices, merveilles et sagesses - ces contes montrent bien des facettes de la grenouille, tour à tour bagarreuse ou mutine, sotte, bouleversante, . coassante ou parlante, entre figure humaine et figure animale.
On découvrira l'origine du coassement ou de l'homme-grenouille, comment une grenouille, vaniteuse, provoque la sécheresse quand une autre perd ses fesses. et comment cet animal si familier, de la pluie et du beau temps, mûre ou en mue, demeure toujours légèrement inquiétant.