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Françoise Hamel
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Madame de Sévigné va au théâtre
Françoise Hamel
- Triartis
- Scènes Intempestives
- 19 Mai 2010
- 9782916724201
Madame de Sévigné, de Paris ou de son château des Rochers à Vitré, écrit à sa fille, Madame de Grignan qui séjourne en Provence. Elle lui fait partager ses émotions, lui dévoile ses pensées gaies ou nostalgiques, évoque le théâtre : Les Femmes savantes de Molière font beaucoup rire l Epistolière. Mais c est à Corneille que va sa préférence : « Je suis folle de Corneille... Ma fille, gardons-nous bien de lui comparer Racine... Corneille, lui, vient de Rouen, « la fleur des bonnes villes », et n a nul besoin de se coucher au pied du lit du Roi pour lui lire des pièces pendant ses insomnies... Et pourtant, retour en grâce de Racine, car voici venir Phèdre... et voilà qu Esther, par la voix de la merveilleuse Champmeslé, bouleverse Roi, Princes, Ducs et prélats...jusqu à Madame de Sévigné elle-même.
Madame de Sévigné aime évoquer l art du théâtre dans sa vie mondaine : les dîners avec ses amis, les invitations à Versailles, à Fontainebleau, le séjour à Vichy, aux Rochers... En Bretagne, elle voit des spectacles charmants joués par des amateurs, en ses provinces.
De la ville à la Cour, c est un ton piquant, ironique avec des élans bouleversants. La vie...
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Lorsqu'Espérance de Kerzo quitte sa Bretagne natale pour la capitale, les caisses du Royaume de France sont désespérément vides et Louis xiv a accumulé une dette colossale. Déjà. Puis le Roi-Soleil s'éteint, mais l'ardoise reste.
Cependant tout Paris bruisse du nom d'un aventurier d'origine écossaise : John Law. Car cet homme a un plan, qui aura bientôt la faveur du Régent : remplacer la monnaie métallique par des billets de papier.
Fascinée, Espérance de Kerzo entre au service de celui dont on espère qu'il sauvera le pays de la faillite. Et c'est de l'intérieur, en observatrice privilégiée, qu'elle raconte les grandes innovations et les petites manigances de cette entreprise.
Pourtant, cette jeune fille fougueuse et libre, lectrice avide aussi bien de Montaigne que du Code paysan des premiers Bonnets rouges, a toujours rêvé de liberté - et jamais de finance. Les sentiments que lui inspire le troublant John Law seraient-ils à l'origine de cette contradiction ?
Françoise Hamel, à qui l'on doit entre autres Fille de France (Plon, 2004, Prix Cazes-Lipp) et Les forains du roi (Plon, 2010), prouve une fois de plus sa maîtrise du roman historique dans cette histoire virevoltante où se croisent Saint-Simon, Montesquieu, Watteau ou le jeune Voltaire, sur fond de frénésie financière préfigurant bien des crises ultérieures. -
À la suite du coup d'État qui instaure le Second Empire, Victor Hugo est obligé de fuir la France. Un homme tellement ruiné qu'il n'a plus que son honneur, tellement renié qu'il n'a plus avec lui que la vérité, tellement jeté aux ténèbres qu'il ne lui reste plus que le soleil, voilà ce que c'est qu'un proscrit. Mais l'exil lui permettra de se consacrer à l'écriture.
Je trouve de plus en plus l'exil bon. Depuis trois ans, en dehors de ce qui est l'art, je me sens sur le vrai sommet de la vie. Ne fût-ce qu'à ce point de vue, j'aurais à remercier M. Bonaparte qui m'a proscrit, et Dieu qui m'a élu. Je mourrai peut-être dans l'exil, mais je mourrai accru. Au cours des vingt années que dure son exil, Hugo ne vieillit pas, il grandit.
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La ferme des animaux de George Orwell ; adaptation libre
Françoise Hamel
- Triartis
- 4 Octobre 2017
- 9782916724935
1943-1944. George Orwell est à sa table d'écrivain, en pleine rédaction de son roman. Il a décidé de relier l'art à la politique. Son texte n'est pas une simple fable animalière, bien qu'il adore ce genre, mais une virulente critique de la révolution russe, de ses grandes figures historiques et des déviances de la société soviétique après les espoirs de 1917. Dans la verte campagne anglaise, les animaux de la ferme, cochons, poules, moutons, ânes, volatiles... décident de se révolter contre le joug de leurs maîtres, les humains. Ainsi, le cochon Sage l'Ancien (inspiré de Lénine) théorise la République des animaux. L'égalité pour tous. Les cochons Boule de Neige (inspiré de Trotski) et Napoléon le terrible (inspiré de Staline) mènent la danse. Leur joyeux chant de ralliement Bêtes d'Angleterre et d'Irlande fait espérer un âge d'or. Mais peu à peu tout se dégrade, les cochons en chef se métamorphosent en dictateurs criminels qui imposent un travail forcené et non récompensé. Les animaux n'ont même plus le droit de s'appeler camarades. L'heure est aux règlements de comptes et aux compromissions. Un constat politique terrible mais toujours avec la rigueur morale, la poésie et la cocasserie de George Orwell.
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Rabelais, Gargantua et son fils Pantagruel
Françoise Hamel, François Rabelais
- Triartis
- 12 Septembre 2022
- 9782490198382
François Rabelais (1484-1553), l'insaisissable génie de la littérature française, doué d'une énergie époustouflante et d'une puissance incroyable, fut d'abord un jeune moine forcé, prêtre, abbé, chanoine, médecin célèbre traducteur d'Hippocrate, consulté par les cardinaux et les princes, voyageur et agent secret, mais surtout philosophe et humaniste. Libre de ses audaces et convictions, il se flattait d'avoir appris l'hébreu avec un archevêque. Derrière ses énormités de langage, ses grivoiseries et grossièretés, ses élucubrations qui « dégobillent de tripes », il exprima les mentalités de son temps, ses propres idées sur la politique, l'éducation et l'écriture. Souvent pourfendu, interdit par l'Église et par La Sorbonne, il sut rester libre et insolent à la barbe des censeurs de tout poil. Son style novateur et poétique a marqué pour toujours l'Histoire de la Littérature. D'ailleurs, lui-même avait prédit qu'il deviendrait un auteur classique. Son fameux : « Rire est le propre de l'homme » n'en finit pas de résonner.
Auteur de nombreux ouvrages contemporains et historiques. Le café à l'eau (Grasset). Suivirent, entre autres : Ida, histoire d'une parricide (Flammarion). Chez Plon : Ma chère mère » (réponses imaginaires de Mme de Grignan à sa mère), La reine des Ténèbres (sur la Voisin et sa fille), Fille de France et Madame écrit (sur Madame Palatine). Magnéto (Presses de la Cité), Un palais de papier (Fayard).
Contemporain de François 1er, Rabelais naquit à La Devinière, près de Chinon. Personnalité aux multiples facettes, il est reconnu comme un écrivain majeur de la Renaissance et a donné à la langue française ses lettres de noblesse, grâce à une créativité verbale foisonnante. -
Louise Michel, La Grande Citoyenne
Françoise Hamel
- Triartis
- Scènes Intempestives
- 13 Juin 2024
- 9782490198559
Louise Michel (1830-1905), une vie de combats, d'abnégation et de générosité. Cette révolutionnaire, héroïne de la Commune de Paris en 1871, féministe, remarquable enseignante, inlassable pourfendeuse de l'Empire de Napoléon III, fut condamnée à la déportation à vie en Nouvelle-Calédonie. Louise s'est toujours vue écrivain : Mémoires, poèmes, pièces de théâtre, essais, textes politiques divers... Depuis l'âge de 20 ans, elle correspond avec Victor Hugo. Elle confie à son idole : « Si je ne vous écrivais pas, je ne pourrais supporter la vie. » Hugo, partageant son aversion pour l'injustice et sa compassion pour les malheureux, dresse en vers son portrait : Et ceux qui, comme moi, te savent incapable De tout ce qui n'est pas héroïsme et vertu Qui savent que si Dieu te disait : D'où viens-tu ? Tu répondrais : Je viens de la nuit où l'on souffre...
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La reine des tenebres ; la voisin, la serial killer du grand siecle
Françoise Hamel
- Plon
- 6 Février 2003
- 9782259195430
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0500Candide et curieuse de tout, elle est arrivée de son Cherbourg natal. Elle se voyait écrivain mais, à trente ans déjà, elle veut être quelque part, travailler. La voilà embauchée dans une radio populaire, et rapidement sollicitée par le Tout-Paris des années 80 qui rêve d´être invité à son émission. C´est ainsi qu´un intellectuel connu pour son art de la provocation, le célèbre Jean-Edern Hallier, la harcèle et la place bien malgré elle au coeur de la fameuse affaire des Ecoutes de l´Elysée. Notre héroïne naïve mais sans complexe, qui se nomme Cotentin, subira alors ennuis et filatures sans jamais se douter de quoi que ce soit. Pour elle, la vie est un roman.Dans une langue truculente, entre cocasse et burlesque, Françoise Hamel raconte aussi le quotidien presque ordinaire d´une femme des années 80. Une histoire parfois délirante, entre réalité et fantasmes.0300Les années 80 racontées à travers le récit drolatique d´une jeune Candide normande travaillant dans une grande radio à Paris.« Avant de rentrer chez elle après les résultats de l´élection, Cotentin saute dans un taxi et se fait conduire place de la Bastille. Il y pleut à torrents. C´est la débandade. Elle ne descend pas de la voiture et elle rentre chez elle où elle regarde la fête à la télévision ? car elle a acheté un récepteur. S´ils avaient compris à la station qu´elle n´en avait pas, ils auraient pu penser qu´elle le faisait exprès pour les narguer. Elle reste surtout fidèle à sa radio préférée où les gens parlent lentement d´auteurs dont ils oublient de rappeler le nom tant ils croient que tout le monde les connaît. A Radio Gaîté au contraire, les noms sont claironnés mais les invités n´ont pas le temps de dire grand-chose. »Elle est arrivée tout droit de son Cherbourg natal, se nomme Cotentin, est curieuse de tout, et vient d´être embauchée dans une radio populaire très écoutée. Sa fonction lui vaut d´être sollicitée par tous ceux qui rêvent d´être un jour les héros de son émission, au nombre desquels un intellectuel connu pour son art de la provocation. Et c´est parce que cet hurluberlu s´est attiré les foudres de François Mitterrand, tout juste élu président de la République, que notre héroïne se retrouve, sans le savoir, surveillée par la police. Une armée de policiers aussi farfelus que décontenancés par leur « sujet » multiplie écoutes, filatures, cambriolages, convocations au Quai des Orfèvres. Cotentin, elle, traverse ces avanies toujours aussi candide, ne se doutant jamais de quoi que ce soit. Dans une langue truculente, Françoise Hamel nous conte la vie presque ordinaire d´une femme de notre époque, entre les tracas quotidiens et les relations pas toujours aisées avec sa mère, dans un roman à clé qui met en scène, sur un ton enlevé et plaisant, une des dérives d´un président récent, obsédé par ses secrets de famille et la hantise qu´un trublion ne les révèle au grand public.
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Colin est dit le Simple parce qu'il vit sans projets, sans désirs, sans ambitions et, qu'en plus, il semble heureux. Il habite Bay, nom imaginaire d'une petite île anglo-normande au statut semi-féodal. Il loge dans un blockhaus aménagé. Enfant trouvé près du débarcadère, on n'a jamais su s'il était anglais ou français. Colin n'est pas un cas clinique. Sa beauté est évidente. Et il a le don de voir. Il «voit» l'intérieur des gens. S'il rappelle le héros des fables, Colin vit dans son époque. Il sera confronté à un milieu branché, sophistiqué et vulgaire, représenté par Teddy, une jeune consultante. Celle-ci, venue à Bay en séjour «créatif», découvre Colin et décide d'en faire le suppléant de la candidate européenne dont son agence a le budget. Colin n'est nullement impressionné. Il reste lui-même, ressemblant avec son costume de dandy sans le savoir au Gilles de Watteau. Entre satire et poésie, le roman de Françoise Hamel a la férocité de l'innocence.
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Restitue le crime et le procès d'Ida. En 1989, elle avait tué son père d'une balle dans la nuque. En mai 1992, son procès a eu lieu à huis clos, à la cour d'assises de Douai. Elle fut acquittée : son père, responsable d'une organisation néo-nazie, avait instauré la terreur à domicile.
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Une nuit de février, les gendarmes sont appelés pour un incendie dans une ferme à Val-Petit, un village lorrain. Ce feu-là est criminel. On découvre le corps calciné d'un homme et, dans une étable, avec les vaches, une jeune femme couverte d'hématomes, de fractures, une gangrène au pied. C'est l'épouse du fermier, dite la «Chinoise verte». Eurasienne, née Dao-Duy, fille d'un Tonkinois d'Haiphong, ancien militaire de la Coloniale, et d'une Lorraine, elle vient d'Agen. Elle s'est mariée à vingt ans. À peine arrivée à la ferme, le mari, poussé par sa mère, s'est acharné sur elle. Au fil des dix-huit années de calvaire, son mari, sa belle-mère et même son fils la martyrisent. Ils l'enferment à l'étable pendant quatre ans. La belle-mère, rejetée autrefois par la région car elle avait «fauté» avec un Allemand, prisonnier de guerre, dont elle eut un garçon, se déchaîne. Au village, les voisins savent mais se taisent. Cet esclavage à la ferme fut découvert en février 1989. Les coupables, le mari et sa mère, ont été condamnés à dix ans de prison, pour «actes de torture et de barbarie». Le corps calciné était celui du «fils du Boche»...
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"Madame est le roman d'une femme qui aurait voulu être un homme et qui se trouve mariée de force à un homme qui, lui, aurait voulu être une femme. Certes, la cage est dorée, puisque nous sommes dans le Versailles de Louis XIV. C'est l'histoire des trente années de mariage de la truculente Madame Palatine, grande épistolière, épouse de Monsieur, frère du roi.
Dès son enfance à Heidelberg, Elisabeth-Charlotte dite Liselotte s'interroge sur son identité, elle a compris que son état de femme ne lui sera pas favorable ; contrainte d'abandonner sa religion protestante, amenée de force en France et mariée à un homme qui n'aimait que les garçons, elle essaiera toutefois de le comprendre. Lui aussi à été sacrifié au profit du frère aîné. Cette Madame, qui ressemble plus à un sanglier qu'à une sylphide, trop normale pour rester longtemps à la mode et rejetée par son mari, se prend d'un amour platonique pour son beau-frère : le roi. Sa haine à elle se fixe sur la nouvelle "reine", cette "crotte de souris", cette "ordure", cette "vieille conne" (sic), la Maintenon devenue bigote. Madame, qui se rêvait en bonne célibataire, revendique n'avoir "jamais aimé son métier de Madame" et écrit bien avant nous : "Quand je suis malheureuse, je grossis." Poids de la religion, de la famille, passions refoulées... Chez Racine, les héros se costumaient en dieux antiques, les nôtres, aujourd'hui, se revêtent de dorures baroques." Françoise Hamel
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Ma chere mere ; quand mme de grignan repondait a mme de sevigne
Françoise Hamel
- Plon
- 15 Mars 2001
- 9782259192637
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Née en 1623, Ninon de Lenclos est d'une époque où les amoureuses fréquentent les abbés. Chez l'illustre courtisane, on célèbre aussi la joie des corps. On philosophe, on cite Montaigne, on se querelle pour le Cid, on raille l'Académie. C'est le siècle de Versailles. Et de la vie mondaine et artistique à Paris.
Joueuse de luth à sept ans, chanteuse prodige, Ninon qui se rêve " honnête homme ", refuse le mariage et le couvent. En épicurienne, elle place l'amitié et les plaisirs aussi haut que l'amour. Son esprit, son charme, sa sensualité affolent les hommes : Gaspard de Coligny, le Cardinal de Lyon et frère de Richelieu, le Grand Condé, Saint-Évremond et tant d'autres.
Son métier ? Son art ? La vie et la musique. La courtisane deviendra une femme de lettres respectée, cette dame des amours à qui l'abbé de Châteauneuf écrivait : "Vous avez été successivement du goût de tout le monde sans être différence de vous-même, et vous avez toujours été à la mode sans ressembler à personne." Françoise Hamel a écrit plusieurs romans et récits, parmi lesquels : Le Café à l'eau (Grasset, 1981) ; Ida, histoire d'une parricide (Flammarion, 1994) ; La Chinoise verte (Flammarion, 1996). -
Collaboratrice de " l'Animateur " et chercheuse de moutons à cinq pattes pour l'émission de radio Parleront-ils ?, comblée aux yeux de ses amis et de sa mère, Clo est présente sur tous les fronts. Mais la voilà peu à peu happée par des courants contraires, ballottée par le mascaret et d'une rive à l'autre de la Seine, morcelée et dépossédée d'elle-même au profit de son image de femme à la mode, séduisante, super-efficace, équilibrée et fonceuse.D'interviews étranges et cocasses en soirées solitaires, Clo ne sait plus qui elle est. Combien de femmes apparemment fortes ne vivent-elles pas leur réussite comme un échec ? Drôle et tonique, le roman de Françoise Hamel, histoire d'une dérive intérieure bien contemporaine, suggère qu'elles sont dans l'erreur. Car la vie chaque jour attend Clo, comme elles toutes.
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madame palatine, veuve de monsieur frère de louis xiv, reste à la cour après la disparition brutale de son mari en 1701.
elle qui n'aima jamais le métier d'être femme se voue avec passion au " métier d'écrire ". son mariage forcé avec un homme entouré de favoris fut malheureux, mais sans rancune elle reste éblouie par le roi, et note dans sa célèbre correspondance les grands et petits faits de versailles, du palais-royal, de fontainebleau. revirements de madame de maintenon la crotte de souris, cabale contre son fils adoré devenu le " régent ", scandale financier de la banque de law, misère des français, sacre du jeune louis xv pour ses douze ans.
mais aussi joie d'écrire en compagnie de dix épagneuls. cette femme intelligente, cultivée, affectueuse, cocasse, nous réconcilie avec la vie et donne, malgré les chagrins, une furieuse envie de continuer.
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A l'époque de Louis XIV, une famille de comédiens et d'acrobates enchante les fêtes et les carnavals de la Cour, dans les résidences du Roi : à Fontainebleau et à Marly, aux châteaux de Sceaux et de Saint-Cloud, au Palais-Royal... Avec, en tête, le rêve de Versailles !
La troupe est menée par le père, Charles Gaspard, un fameux danseur sur corde qui joua chez Molière. Personnage truculent, rabelaisien, faux tsigane, inconditionnel du Roi, il est aussi tyrannique et brutal avec sa famille. Conquis par les dessins des « machines volantes » de Léonard de Vinci, il croit au vol des humains et fait subir ses expériences à ses enfants. La Cour applaudit.
De la féerie à la violence, des scènes somptueuses à l'envers du décor, la vie des Gaspard est à l'image du Grand Siècle finissant, ruiné par les guerres et essoufflé par les privilèges de quelques-uns.
Avec l'oeil acéré du jeune Primo, l'aîné des enfants artistes, fou de livres et de liberté, Les Forains du Roi apportent un regard renouvelé sur les coulisses de la Cour, les travers de ses héros et sur une époque qui ne cesse de nous passionner.
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Peintres malades mentaux, autodidactes et médiums-voyants-spirites au XXe siècle (1900-1950)
Françoise Hamel-Beaudoin
- Connaissances Et Savoirs
- Art Et Culture
- 11 Mars 2016
- 9782753902923
Qui sont ces peintres marginaux de cette première moitié du XXe siècle ? D'où viennent-ils ? Comment se fait-il que leur naissance, leur vie, tout ce qui chez eux est ordinaire, les conduise à produire des oeuvres extraordinaires ? Les malades mentaux, les autodidactes et les voyants font partie de ces artistes. Comme l'expliquait Laurent Danchin, ("L'Art contemporain, et après...") : « Ils n'ont pas de bourses, de garanties, d'assurances. Ils créent parce qu'ils ont envie de le faire, et qu'ils ne peuvent pas faire autrement. Ils luttent avec la matière, les circonstances, leur entourage, se battent contre leurs propres démons intérieurs, essayent de toutes les façons à la fois de s'anéantir et de se dépasser. Et ils en bavent forcément. Comme tous les vrais créateurs. » Les peintres marginaux au début du XXe siècle ont en commun d'accuser un manque de formation artistique et sont pour la plupart issus de milieux populaires. Chez certains d'entre eux, parfois le génie rejoint la folie, et le choc produit des chefs-d'oeuvre. Au travers de cette collection peu commune de plus d'une centaine de biographies, l'auteur nous invite dans un monde où quelques artistes insolites nous ont laissé des tableaux dont la beauté nous bouleverse encore aujourd'hui.
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Peintres autodidactes, voyants et médiums au XIXe siècle (1800-1900)
Françoise Hamel-Beaudoin
- Connaissances Et Savoirs
- 9 Décembre 2016
- 9782753904033
Dans cet essai, l'auteure nous trace un portrait de ce que vécurent les peintres autodidactes et médiums au XIXe siècle. Talentueux, épris de passion pour l'art et voulant exprimer ce qu'ils ressentaient, ces artistes nous ont laissé des oeuvres dont nous nous étonnons encore. Dans un deuxième chapitre, nous voyons les médiums peindre en transes sous l'inspiration de guides venus de l'au-delà (selon eux). En compagnie de Françoise Hamel-Beaudoin nous pénétrons dans un monde pictural inconnu et nous en ressortons émus et étonnés. Françoise Hamel-Beaudoin a vécu plusieurs années à Austin dans les Cantons de l'Est québécois où elle a écrit un roman, "Chroniques amères d'Abitibi", ainsi qu'un journal intime de six tomes "Guetteurs des saisons", suivi de plusieurs biographies et essais sur les peintres du XIXe et XXe siècles.