« On peut remplir des bibliothèques entières d'ouvrages philosophiques sur la fiction. Mais il n'existe aucune théorie d'ensemble concernant les « oeuvres non-fictionnelles et documentaires ». C'est ce vide que comble ici Frédéric Pouillaude.
On peut remplir des bibliothèques entières d'ouvrages philosophiques sur la fiction. Mais il n'existe aucune théorie d'ensemble concernant les oeuvres non-fictionnelles et documentaires. C'est ce vide que comble ici Frédéric Pouillaude. Définissant la notion de « représentations factuelles », il propose un cadre conceptuel et des critères pour penser la non-fictionnalité et l'émergence des « oeuvres factuelles » aux XXe et XXIe siècles. Trois grands groupes de médiums sont ici étudiés : les images, les textes et les performances.
Voici détaillée avec méthode l'hypothèse d'un « art documentaire » qui fera date.
Un livre novateur sur ce que l'art peut faire du monde et de ses représentations dès lors qu'il s'interdit les ressources de la fiction.
Les philosophes définissent volontiers la danse par son improductivité, sa dimension de pure dépense, d'auto-affection. Partant de ce point de départ, Frédéric Pouillaude en définit la danse par un désoeuvrement - une absence d'oeuvre - qui lui est propre : oeuvre en tant qu'elle est un objet public, la danse ne l'est plus une fois le spectacle achevé, car rien d'elle ne perdure. Mise de côté par les philosophes qui ont « codifié » la philosophie de l'art, Kant, Hegel et Schelling, la danse reste un sujet dont la philosophie peut et doit se saisir, si elle veut en esquisser la singularité et en comprendre l'essence. Frédéric Pouillaude nous livre ici une belle introduction à l'analyse de cet art majeur.
Cet ouvrage se situe à la croisée des recherches en danse contemporaine et des études littéraires, théâtrales et de la performance. Gestualités et textualités, leurs relations, leurs tensions, délimitent un angle pour aborder la danse contemporaine. On voit se multiplier de nos jours, et sous toutes leurs formes, les croisements du verbal et du kinétique, ainsi que les collaborations entre écrivains et chorégraphes. Pourquoi ces rencontres du texte et du geste ont-elles lieu ? Quels rapports entretiennent aujourd'hui corps et voix, gestes et mots, danse et parole, chorégraphie et écriture ?
Ce volume, délibérément interdisciplinaire, rassemble les contributions de chercheurs en danse, en littérature, en études théâtrales et en philosophie de l'art, ainsi que des entretiens avec des chorégraphes majeurs de la scène contemporaine (Olivia Grandville, Maguy Marin, Mathilde Monnier, Andrea Sitter).