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Florent Champy
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La sociologie des professions (2e édition)
Florent Champy
- Puf
- Quadrige ; Manuels
- 9 Juin 2012
- 9782130594697
Juristes, etc.). Or, la sociologie des professions est fortement interpellée par ces évolutions. Jusqu?aux années 1960, elle s?était particulièrement intéressée à ces activités, reprenant souvent sans distance le discours des professionnels sur leurs pratiques.
Mais une sociologie plus critique a ensuite mis l?accent sur les similitudes avec des métiers moins prestigieux (plombier, infirmière). Ayant accordé peu d?attention aux spécificités de certains types de métiers, cette deuxième approche, aujourd?hui dominante, est peu armée pour penser les enjeux des évolutions actuelles.
Un premier objectif de cet ouvrage consiste à présenter systématiquement les auteurs, les théories, les démarches et les thèmes (carrières, travail, genre, statuts, etc.) constitutifs de ces deux approches successives des professions.
Puis l?auteur met en évidence l?émergence d?un troisième regard, qui vise à résoudre les difficultés rencontrées par l?approche critique. S?aidant des réflexions d?Aristote sur les formes d?action dans des situations de forte incertitude, il montre à partir de plusieurs exemples comment les pressions productivistes et les tendances à la standardisation et à la bureaucratisation du travail professionnel menacent la place des « pratiques prudentielles » dans nos sociétés.
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Nouvelle théorie sociologique des professions
Florent Champy
- Puf
- Le Lien Social
- 5 Février 2011
- 9782130580973
Injonctions à la performance, contrôle renforcé des coûts, bureaucratisation des contextes de travail : comment ces évolutions affectent-elles la qualité du travail des médecins, des magistrats, des enseignants ou encore des travailleurs sociaux ? Les sociologies usuelles des professions relèvent d'un paradigme relativiste leur interdisant de répondre à cette question pourtant cruciale. Par crainte de reprendre à leur compte des points de vue particuliers sur les activités étudiées, ces sociologies insistent en effet unilatéralement sur la diversité des conceptions subjectives du travail qui sont présentes au sein d'une même profession. Mais elles renoncent ainsi à penser des critères objectifs de la qualité du travail professionnel. Un changement de paradigme s'impose pour surmonter les difficultés théoriques et pratiques liées à cette approche.
Cet ouvrage répond à cette attente. D'une enquête sur l'architecture, et de développements sur de nombreuses autres professions, émerge un cadre théorique original qui permet de penser simultanément les contraintes normatives inhérentes à une activité, et la diversité des conceptions qui s'y affrontent. Il en résulte un regard neuf sur des aspects de la vie des professions comme les carrières, l'enseignement, la compétition interne, la participation à la production de l'action publique, et bien sûr le travail. Et l'on comprend alors mieux quels processus entravent la recherche de solutions appropriées aux problèmes traités.
Ce livre stimulant s'adresse non seulement aux sociologues des professions, mais encore à tous les chercheurs en sciences sociales insatisfaits des apories auxquelles conduit l'opposition, considérée à tort comme indépassable, entre les approches objectiviste et relativiste du monde social. Il intéressera aussi les professionnels désireux de comprendre ce qui rend leur activité vulnérable aux évolutions et aux pressions extérieures.
Un regard salutaire sur des activités porteuses d'enjeux collectifs majeurs.
Florent Champy est directeur de recherches au CNRS et enseigne à l'EHESS, où il co-anime aussi un groupe de réflexion sur la vulnérabilité du travail professionnel. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Sociologie de l'architecture (La Découverte, 2001) et La sociologie des professions (PUF, 2009).
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Des menaces venues du management et des marchés pèsent sur l'autonomie dans le travail de professions revendiquant un haut niveau de compétence (médecins, juristes, etc.). Or, la sociologie des professions est fortement interpelée par ces évolutions. Jusqu'aux années 60, elle s'était particulièrement intéressée à ces activités, reprenant souvent sans distance le discours des professionnels sur leurs pratiques. Mais une sociologie plus critique a ensuite mis l'accent sur les similitudes avec des métiers moins prestigieux (plombier, infirmière). Ayant accordé peu d'attention aux spécificités de certains types de métiers, cette deuxième approche, aujourd'hui dominante, est peu armée pour penser les enjeux des évolutions actuelles.
Un premier objectif de cet ouvrage consiste à présenter systématiquement les auteurs, les théories, les démarches et les thèmes (carrières, travail, genre, statuts, etc.) constitutifs de ces deux approches successives des professions. Puis l'auteur met en évidence l'émergence d'un troisième regard, qui vise à résoudre les difficultés rencontrées par l'approche critique. S'aidant des réflexions d'Aristote sur les formes d'action dans des situations de forte incertitude, il montre à partir de plusieurs exemples comment les pressions productivistes et les tendances à la standardisation et à la bureaucratisation du travail professionnel menacent la place des « pratiques prudentielles » dans nos sociétés.
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Quel rôle les architectes jouent-ils dans les évolutions de notre cadre de vie ? la concurrence des ingénieurs, des urbanistes des " programmistes ", et d'autres métiers encore, modifie le travail de conception e de construction des bâtiments, fragilise la profession d'architecte et l'oblige à infléchir son identité.
L'etat a lancé une politique ambitieuse de la qualité architecturale. l'éclatement des domaines d'action (logement, urbanisme enseignement de l'architecture, droit de la construction, commande. ) a cependant nui à son efficacité, et les décisions dépendent de plus en plus de l'union européenne et de la mondialisation.
L'analyse socio-économique aide à voir des directions pour sortir de ces difficultés : revaloriser l'architecture ordinaire et mettre plus l'accent sur la demande sociale dans l'enseignement, dans les décisions publiques et dans la définition de la qualité architecturale.