«Pour moi, la figure humaine, le corps humain n'ont pas plus d'importance que des clés ou des vélos. C'est vrai. Ce sont pour moi des objets valables plastiquement et à disposer suivant mon choix.On doit reconnaître que les traditions picturales qui nous précèdent - la figure et le paysage - sont lourdes d'influences. [...] Il a fallu, pour y voir clair, que l'artiste moderne se détache de cette emprise sentimentale. Nous avons franchi cet obstacle : l'objet a remplacé le sujet, l'art abstrait est venu comme une libération totale, et on a pu alors considérer la figure humaine non comme une valeur sentimentale mais uniquement comme une valeur plastique.Voilà pourquoi dans l'évolution de mon oeuvre, de 1905 à maintenant, la figure humaine reste volontairement inexpressive.»
« J'ai voulu marquer un retour à la simplicité par un art direct, compréhensible pour tous, sans subtilité. Je crois que c'est l'avenir et j'aimerais voir les jeunes s'engager dans cette voie. » Fernand Léger, 1950 Fernand Léger est né le 4 février 1881 à Argentan. Il est décédé le 17 août 1955 à Gif-sur-Yvette.
En 1918, Fernand Léger participe à la Grande Guerre et en revient radicalement changé.
Une imagerie inspirée de la machine et du dynamisme urbain évince alors les influences de l'impressionnisme, du fauvisme et du cubisme qui marquaient ses débuts.
Au milieu des années 1920, la figure refait son apparition parmi les thèmes mécaniques de l'après-guerre. À partir des années 30, Léger va se faire l'avocat d'un type d'images plus accessible au grand public. Cet engagement dans un « nouveau réalisme » pictural va mûrir pendant l'exil américain de Léger lors de la seconde guerre mondiale et ne pas cesser de grandir à son retour, pour culminer dans les années 50 dans une série de grandes peintures et la promotion d'un art mural iconique à destination des masses laborieuses.
De nombreux musées français conservent des oeuvres de Fernand Léger, les plus importants fonds étant ceux du Centre Georges Pompidou à Paris, et, surtout, du musée national Fernand-Léger situé à Biot (Alpes-Maritimes).
This book, co-published with the Fundación Canal in Madrid, covers three series by Fernand Léger that attest to his original pictorial language, full of shapes and colours. On the one hand, it includes his works to illustrate the foundational essay of Cubism, signed by Albert Gleizes and Jean Metzinger. On the other, the lithographs with which he illustrated Rimbaud's book Les Illuminations and, finally, more than fifty plates dedicated to the circus, a world of fun and freedom that fascinated him since he was a child.
Une série de livres pour faire aimer l'art aux enfants et favoriser un premier regard sur les oeuvres des artistes du XXe siècle.
Chaque tableau ou chaque sclupture, choisi dans les collections du Musée national d'art moderne, se révèle au fil des pages à travers le déroulement des images, des questions, des surprises graphiques, des jeux. Un tête-à-tête avec les oeuvres qui ouvre au jeune public les chemins du Musée. Les plongeurs apparaissent les uns après les autres ; d'abord, les noirs, puis les bleus, les jaunes, les rouges...
Ils deviennent gris et noirs, ou disparaissent. Ainsi se révèlent peu à peu Les Grands plongeurs noirs du peintre Fernand Léger.
Publié clandestinement en 1942, traduit en dix langues et parachuté par la RAF sur l'Europe occupée, « Liberté » de Paul Eluard est un poème mythique : avec ses vingt et un quatrains, il a la ferveur d'une déclaration d'amour et la force d'un mot d'ordre. En novembre 2016, « Liberté j'écris ton nom », le poème de Paul Eluard illustré par Fernand Léger, reparaît chez Seghers à l'identique de l'édition originale, datée de 1953.
Tandis que nous nous apprêtons à rendre hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015, la « liberté » scandée par Eluard apparaît plus que jamais comme un leitmotiv, un mot de rassemblement généreux, optimiste, qui va bien au-delà des clivages politiques, sociaux et religieux. Celui qui clame « Liberté, j'écris ton nom » invoque toute une histoire de luttes et de sacrifices - celle de nos aînés -, mais affirme aussi le désir de se sentir vivant, humain, aspirant au bonheur. Dans ce contexte troublé, il nous a semblé important que cette oeuvre soit de nouveau disponible, dans une belle édition, soignée et accessible au plus grand nombre.
Publié clandestinement en 1942, traduit en dix langues et parachuté par la RAF sur l'Europe occupée, « Liberté » de Paul Eluard est un poème mythique : avec ses vingt et un quatrains, il a la ferveur d'une déclaration d'amour et la force d'un mot d'ordre. En novembre 2016, « Liberté j'écris ton nom », le poème de Paul Eluard illustré par Fernand Léger, reparaît chez Seghers à l'identique de l'édition originale, datée de 1953.
Tandis que nous nous apprêtons à rendre hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015, la « liberté » scandée par Eluard apparaît plus que jamais comme un leitmotiv, un mot de rassemblement généreux, optimiste, qui va bien au-delà des clivages politiques, sociaux et religieux. Celui qui clame « Liberté, j'écris ton nom » invoque toute une histoire de luttes et de sacrifices - celle de nos aînés -, mais affirme aussi le désir de se sentir vivant, humain, aspirant au bonheur. Dans ce contexte troublé, il nous a semblé important que cette oeuvre soit de nouveau disponible, dans une belle édition, soignée et accessible au plus grand nombre.
Publiée en 1912, à l'origine pour les écoles, cette véritable histoire régionale, due à A. Saint-Léger, professeur d'histoire régionale à l'Université de Lille et F. Lennel, docteur ès lettres au collège d'Arras, est l'outil populaire par excellence pour découvrir les éléments majeurs de l'histoire des provinces françaises de Flandre et d'Artois.
Des origines préhistoriques jusqu'à l'avènement de la IIIe République, on a un aperçu, à la fois complet, sans être exhaustif, des événements, des hommes, des cultures qui ont marqué ces deux régions, longtemps au carrefour de tous les antagonismes européens...
Un ouvrage passionnant.