Trois générations de femmes : Téta, la grandmère, Fadwa, la mère, et Emné, la fille qui dit la tendresse de celles qui l'ont précédée. Les poèmes recousent les liens brisés par la guerre, la mort et l'exil.
Le point de vue de l'autrice :
Le figuier sous lequel nous dansions enfants a été coupé. Je ne savais plus où aller. Dans une tristesse que je connaissais par corps, j'ai fini par fuir sans montrer mon ombre. Dans la poésie, j'ai vu la possibilité d'habiter un lieu et d'y retrouver la tendresse des femmes qui m'ont élevée.