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Elle ne boit pas, ne fume pas, couche encore à 36 ans dans le lit maternel et aime bien rester chez elle.
Chaque fois que ses horaires de professeur de piano au conservatoire de vienne le lui permettent, elle se plaît à fréquenter les cinémas pornos, les peep-shows et les fourrés du prater. et quand un de ses étudiants tombe amoureux d'elle, erika kohut ne sait lui offrir en échange qu'un scénario éculé, propre à redorer la vieille relation du maître et de l'esclave. cru, féroce et en même temps d'un comique irrésistible, ce livre n'épargne ni l'amour maternel et ses vaines ambitions, ni la vénérable institution qu'est à vienne la grande musique, ni le sexe et ses névroses.
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Comment trois lycéens plutôt un jeune ouvrier ambitieux en viennent-ils à molester les passants pour les voler.
Comment Rainer, le plus brillant, l'idéologue de la bande finira-t-il par assassiner toute sa famille. Avec une froideur qui renchérit sur celle de ses jeunes héros et une distance ironique qui reconstruit l'insoutenable, Elftiede Jelinek dénonce une nouvelle fois la difficulté de vivre sans étouffer dans l'Autriche d'après-guerre. A la détermination d'une société pressée d'oublier le passé et à qui la réussite sociale tient lieu de valeur suprême répondent le dégoût et la haine des quatre adolescents.
Inspiré par un fait divers qui épouvanta Vienne, ce roman semble prémonitoire si l'on pense à plusieurs affaires récentes aussi douloureuses qu'inexplicables.
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" Bambiland n'est pas un texte sur la guerre, mais sur la façon dont la guerre est reçue, interprétée, assimilée. On imagine bien Jelinek assises devant sa télé, la télécommande à la main, zappant et écrivant en même temps. " C'est plus que la guerre d'Irak vue par vous ou par moi, plus que la retranscription médiatique d'un conflit presque virtuel. Ici on se passionne pour le système de navigation autonome du Tomahawk, les réussites industrielles d'Haliburton ou le petit chien de George W. Bush. Le tout au service d'une dénonciation de la guerre et de notre comportement de consommateurs médiatiques de celle-là.
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" On reste avec les siens, qui vous ressemblent.
Le dimanche voit se renforcer les liens familiaux, afin que les femmes ne coupent pas aux prochaines couches. Ces inconscientes n'appartiennent à aucun comité susceptible de parler en leur nom. Aussi des incompétents s'expriment-ils aujourd'hui à la télévision sur la vie de l'embryon qui veut sortir et connaître la vie ! Bien sûr la semence, c'est déjà la vie, d'ailleurs même le désert est vivant ! Seule la nature est morte.
Ces protecteurs de la vie suent sang et eau pour arracher aux politiciens de marbre une larme pour ces êtres désarmés entre tous, incapables d'exister hors de la poche utérine. Mais c'est sans compter avec les défenseurs de la forêt : plus désarmé que l'embryon il y a l'arbre ! Qui ici dans sa chute a déjà bien souvent entraîné mort d'homme. C'est la vengeance que la nature exerce sur les inférieurs.
Jamais encore aucun propriétaire de forêt n'a été écrasé par un tronc. "
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