Nos existences peuvent-elles se résumer en deux mots : Love & Money ? Que vaut l'argent dans nos vies ? Que vaut l'argent dans nos amours ? Dans les situations les plus sombres ou les plus déroutantes, les personnages de Dennis Kelly ont pourtant une dignité qui les élève. ADN retrace l'histoire d'un groupe d'adolescents partis en forêt qui torturent violemment un de leurs camarades et le laissent pour mort. Mais l'adolescent ressurgit comme une bête sauvage : il a survécu. Le groupe va alors devoir prendre une décision. Peut-on ôter une vie sans conséquence ? Une pièce d'une tension inouïe, sur la panique, la culpabilité et le non-retour.
Une femme dont on ne connaîtra jamais le nom raconte l'histoire de sa rencontre et de sa relation avec son mari, dans un monologue au ton léger et décalé.
Cependant, la comédie joyeuse des débuts - rencontre truculente dans une file d'attente d'EasyJet, relation amoureuse et enfants - vire rapidement au drame.
Scénariste réputé et maître de l'asphyxie, l'auteur ciselle un foudroyant retournement de situation.
Comment bascule--t--on de l'idylle à l'horreur la plus brutale ?
Qu'est--ce qui pousse un être humain à commettre l'impensable ?
Denis Kelly explore les ressorts enfouis de la masculinité, des relations amoureuses, de la filiation et de la folie, à travers cette puissante tragédie, jouissive et mélancolique.
Crucifixion du père orchestrée avec ingéniosité, étouffement de la mère étranglée par un os de poulet, préférant préserver l'enfant dans son ventre plutôt que sa propre vie, l'enfance de Michael et Michelle est pavée de sacrifices familiaux. Abandonnés, abusés et sevrés d'amour, il ne leur reste qu'à s'inventer un univers fantasmagorique, aux frontières du soutenable, pour tenter de trouver un sens à leur condition. Dans Débris, la réalité glisse et se dérobe d'une scène à l'autre. Tels de cruelles échappatoires à la solitude de leurs vies orphelines, les mondes déployés par ces deux enfants ressemblent à un récit des origines, biblique et organique, où persiste l'espoir que tout n'est pas écrit d'avance. Et où éclot, contre toute attente, l'amour filial.
Dans Après la fin, Louise se réveille dans un abri souterrain suite à une explosion nucléaire. Mark prétend l'avoir sauvée à la sortie du pub et la maintient sous haute protection. Imposant à Louise « un jeu de rôles » brouillant les frontières entre le réel et la fiction, Mark s'avère un hôte confondant et colérique. Parfois les rapports de domination s'inversent. Qui persécute qui ? Jusqu'où iront ces deux survivants murés dans leur abri antiatomique ?
Créant du jeu au sein de ses récits, Dennis Kelly nous livre des dissections dramatiques sur du vivant. Avec une délectation suffocante.
Traduit de l'anglais par Philippe Le Moine/Pauline Sales (Débris) et Olivier Werner/Pearl Manifold (Après la fin).
Durant sa jeunesse, dans les situations de doute, Gorge a toujours fait ce qui était convenable du point de vue moral. Il n'a jamais été récompensé : sa vie a suivi un cours bien réglé ne dépassant jamais la moyenne. Seul son nom, qui rappelle Jules Verne, reste telle une promesse en suspens. Or, la vingtaine bientôt passée, tandis que son employeur est au bord de la ruine, une chance unique s'offre à Gorge. Il s'en empare pour enfin faire partie du camp des vainqueurs. Il devient un impitoyable menteur, ne s'embarrasse plus des convenances, et s'approprie ce qui lui plaît, jusqu'à devenir un des chefs d'entreprise les plus prospères du monde...
Lorsque Dennis Kelly ouvre la boîte de pandore, il y trouve des frères et des soeurs très fusionnels, un couple vacillant et une folie contagieuse. Liam et Helen sont orphelins. Un soir, Liam, couvert de sang, interrompt un dîner chez sa soeur et son beau-frère. Le couple veut comprendre ce qui s'est passé, mais le récit du garçon est confus. Les certitudes de chacun vont alors voler en éclat et l'intimité familiale se gangréner devant le poids de la responsabilité.
Dans Oussama, ce héros, nous découvrons Gary, un adolescent marginal qui tente de se constituer des repères : radical et simplificateur dans sa pensée, ses convictions penchent dangereusement vers le fanatisme. Mais les plus fanatiques ne sont pas toujours ceux que l'on croit, et le monde que Louise, Francis et Mark se recréent autour de lui est autrement plus effrayant.
En s'essayant au genre thriller, Dennis Kelly poursuit son exploration de la violence dans le monde urbain contemporain. Né en 1970 à Londres, ses pièces sont aujourd'hui lues et jouées dans le monde entier.
Alice et Max sont turbulents. Pas une seule bêtise ne leur échappe pour faire tourner en bourrique leur institutrice. Elle finit par rendre les armes. Arrive alors un nouveau directeur : un troll. Il règne sans pitié sur l'école en forçant les élèves à travailler toute la journée dans une mine d'or. À la moindre incartade, les garnements sont dévorés par la créature. Alice et Max tentent de se rebiffer mais les adultes ne semblent prendre au sérieux leur détresse...
Occupe-toi du bébé part d'un fait divers, un double infanticide, pour explorer les mécanismes de la fiction-réalité. Sur scène défilent les protagonistes. Certains témoins se souviennent en public, d'autres ont écrit ou accepté d'être filmés. Chacun parle à la lueur de sa propre perception et de ses intérêts. Témoignages réels ou fiction ? Peu importe la vérité, car l'aptitude de chacun à présenter les faits à sa manière prime sur la quête de l'objectivité. Alors que la représentation de soi-même n'a jamais autant fait recette, comment discerner la vérité ?
Dennis Kelly est né en 1970 à Londres, où il habite. Il a suivi des études théâtrales au Goldsmiths College. Ses oeuvres ont été créées en Grande-Bretagne, dans de nombreux pays d'Europe et jusqu'au Japon, en Australie et aux États-Unis.
A group of teenagers do something bad, really bad, then panic and cover the whole thing up. But when they find that the cover-up unites them and brings harmony to their otherwise fractious lives, where''s the incentive to put things right? DNA is a poignant and, sometimes, hilarious tale with a very dark heart.
A contemporary play for younger people, DNA opened at the National Theatre in February 2008>
Dennis Kelly''s play DNA centres on friendship, morality and responsibility in odd circumstances. When a group of young friends are faced with a terrible accident, they deliberately make the wrong choices to cover it up and find themselves in an unusually binding friendship where no one will own up to what they''ve done.
The play began life as a National Theatre Connections commission in 2008 and has subsequently been produced, studied and toured around the world.
DNA is published for the first time in the Methuen Drama Student Edition series with commentary and notes by Clare Finburgh Delijani, which look at the play''s context, themes, dramatic form, staging possibilities and production history, plus offers suggestions for further reading.>