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Daniel Innerarity
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La dernière crise économique a rempli les rues de manifestants indignés (par exemple ceux du 15-M en Espagne ou de Nuit debout en France) et a donné naissance à de nouveaux mouvements sociaux, et parfois à de nouveaux partis. Cette puissante vague d'indignation a fait chanceler de nombreuses institutions, a déchaîné de grandes passions politiques mais a également engendré un certain sentiment de désarroi. Le temps de l'indignation semble bien être en même temps un temps de confusion. Ce livre est une tentative de mesurer la valeur, mais aussi les limites, de ce mouvement.
À une époque où domine ce sentiment d'indignation, où sont questionnées et critiquées quantité d'institutions et d'idées que nous pensions partager pacifiquement, l'auteur essaie de remettre sur le chantier notre conception de la politique, en se demandant en particulier si nous avons réussi à répondre de manière pertinente à ces questions : à qui appartient-il de faire la politique ? Que peut la politique, et quelles sont ses limites ? Que valent nos lieux communs au sujet de la politique ? Que pouvons-nous attendre d'elle ?
Le livre voudrait contribuer à ce que cette indignation dépasse le stade de l'échappatoire improductive, qu'elle parvienne à renforcer et améliorer nos démocraties.
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La démocratie sans l'Etat ; essai sur le gouvernement des sociétés complexes
Daniel Innerarity
- Climats
- 5 Octobre 2006
- 9782082131339
Dans le débat sur les perspectives et limites des social-démocraties occidentales, D. Innerarity, disciple d'Habermas, s'attache à redonner un sens à la politique. Selon lui, il faudrait renoncer à l'opposition gauche-droite et inventer une social-démocratie anti-étatique capable de recueillir le meilleur de l'héritage libéral.
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Un monde à tous et à personne : pirates, virus et réseaux à l'ère de la globalisation
Daniel Innerarity
- Hermann
- 26 Janvier 2022
- 9791037004949
Notre monde est rempli de paradoxes, dont une bonne partie pourrait se résumer par l'idée que c'est un monde qui est à tous et à personne. Il y a de plus en plus de choses qui nous affectent tous, mais dont personne ne peut, ou ne veut, assumer la responsabilité. Quelle est la différence entre ce qui appartient à tous et ce qui n'est pas gouvernable ? Quelle est la différence entre la responsabilité partagée et l'irresponsabilité généralisée ?
Pour comprendre cette nouvelle constellation, le philosophie espagnol Daniel Innerarity propose la métaphore du retour de la piraterie à l'ère globale. Comment penser et gouverner un monde fait de menaces partagées et de souverainetés débordées ? Comment se protéger dans des espaces sans limites claires, dans un monde fait de réseaux, de flux et de connexions ? -
Le futur et ses ennemis ; de la confiscation de l'avenir à l'espérance politique
Daniel Innerarity
- Climats
- 13 Octobre 2008
- 9782081217652
Le futur et ses ennemis De la confiscation de l'avenir à l'espérance politique L'être humain est le seul animal conscient de l'existence du futur. Les humains s'inquiètent et attendent, parce qu'ils savent que le futur existe, qu'il peut être meilleur, ou pire, et que cela dépend dans une certaine mesure d'eux. Ils le savent mais ne savent pas pour autant ce qu'il faut faire de ce savoir parce que penser au futur trouble la tranquillité du présent. Bien s'entendre avec son futur n'est pas chose facile. Nous craignons trop, ou nous espérons contre toute évidence ; nous ne parvenons pas à l'anticiper ou à le configurer comme nous pourrions le faire. Il en va de même pour les sociétés. Elles aussi doivent développer cette capacité de percevoir au-delà du moment présent, et elles le font aussi avec plus ou moins de bonheur. Mais elles doivent inclure toujours davantage le futur dans leurs calculs. Pourtant, les tentatives de dessiner le futur sont aujourd'hui bien rares. Le futur a de mauvais avocats et souffre d'une faiblesse chronique. Qui sont les ennemis du futur ? Ils semblent faire partie de ses plus fervents partisans, mais sont ceux qui procèdent à sa banalisation, qui promeuvent une accélération improductive, insensible aux coûts de la modernisation. S'il en est ainsi, il nous faut donc reformuler l'antagonisme qui, depuis 'époque moderne, a été pensé exclusivement dans le schéma opposant la gauche et la droite. Cet ouvrage défend une politique de 'espérance à un moment où la confiance dans le caractère configurable du futur s'est affaiblie. Il entend contribuer à la tâche principale de la politique démocratique qui consiste à établir une médiation convaincante entre l'héritage du passé, les priorités du présent et les défis du futur.
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éthique de l'hospitalité
Daniel Innerarity
- Presses De L'Universite De Laval
- 11 Février 2010
- 9782763785066
L'hospitalité répond aux caractéristiques de ces expériences éthiques fondamentales qui tissent la vie des êtres humains. Dans l'échange de l'hospitalité se manifeste la première forme d'une humanité générale. L'hospitalité est une catégorie qui permet d'interpréter la situation générale de l'homme dans le monde. Que nous soyons les hôtes les uns des autres signifie que notre situation dans le monde répond à une structure de la réception et de la rencontre, qu'il existe une liberté pour donner et pour recevoir au-delà des impératifs de la réciprocité. Dans une certaine mesure, ce livre propose une éthique de la contrariété face à une éthique de l'initiative, et vise une idée de la vie bonne plus intéressée à laisser ouverte la possibilité de s'émouvoir qu'à se protéger de toute irruption de l'inattendu. La compétence éthique fondamentale consiste à s'ouvrir vers le tout autre et les autres, à être accessible aux sollicitations du monde, attentif à ce qui est différent de soi-même. Il y a une certaine supériorité morale des petites manies sur l'autosuffisance, de l'amour vulnérable sur le contrôle et la modération, de la générosité de la passion sur la prudence rationnelle, de l'excès sur la simple réciprocité.
L'éthique de l'hospitalité intervient à propos dans un moment culturel tiraillé par le conflit entre les impératifs de la modernisation et de la croissance, d'une part, et d'autre part, par les exigences d'une éthique de la conservation, de la prudence et de la protection. Face à la fragilité générale du monde, nous assistons à l'émergence d'une forte sensibilité, d'une nouvelle sollicitude et d'un souci de l'autre. Dans ce contexte, le devoir des individus ne consiste pas à se protéger de la société, mais à la défendre, à prendre soin d'un tissu social en dehors duquel aucune identité ne peut se réaliser.
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Un monde à tous et à personne : pirates, flux et réseaux dans le nouveau désordre mondial
Daniel Innerarity
- Hermann
- 23 Juin 2021
- 9791037004802
Notre monde est rempli de paradoxes, dont une bonne partie pourrait se résumer par l'idée que c'est un monde qui est à tous et à personne. Il y a de plus en plus de choses qui nous affectent tous, mais dont personne ne peut, ou ne veut, assumer la responsabilité. Quelle est la différence entre ce qui appartient à tous et ce qui n'est pas gouvernable ? Quelle est la différence entre la responsabilité partagée et l'irresponsabilité généralisée ?
Pour comprendre cette nouvelle constellation, le philosophie espagnol Daniel Innerarity propose la métaphore du retour de la piraterie à l'ère globale. Comment penser et gouverner un monde fait de menaces partagées et de souverainetés débordées ? Comment se protéger dans des espaces sans limites claires, dans un monde fait de réseaux, de flux et de connexions ?
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Ce livre propose différentes clefs philosophiques pour s'orienter dans un monde qui est devenu particulièrement complexe, qui n'a plus de délimitations territoriales fixes, ni de polarités idéologiques, et qui n'obéit pas aux ordres d'une bureaucratie sans faille; un monde qui est le nôtre. Bien observer la réalité est une tâche interprétative qui exige de développer des habitudes similaires à celles de l'espionnage, surtout à un moment où les choses les plus immédiates sont aussi les plus trompeuses et où la complexité croissante de la réalité ne se résout pas à coup de données ou d'informations, mais plutôt à l'aide d'une bonne capacité d'interprétation.
Que notre société soit devenue à nos yeux quelque chose d'invisible signifie que nous assistons à un processus de virtualisation générale que l'on peut observer dans différents phénomènes, comme la mondialisation, la nouvelle économie, la transformation des espaces sociaux, les nouvelles guerres, la mise en scène du politique, la construction sociale de la peur, l'importance accrue du besoin d'anticiper le futur, ou encore les nouvelles utopies.
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Démocratie et société de la connaissance
Daniel Innerarity
- Pu De Grenoble
- Rien D'impossible
- 24 Avril 2015
- 9782706122729
Cet ouvrage est la traduction de l'ouvrage du philosophe Daniel Innerarity, La Democracia del conocimiento. Por una sociedad inteligente ( Paidos, 2011, également traduit en anglais et en allemande.
Daniel Innerarity relie la notion de démocratie à la connaissance de deux façons. Dans un premier temps, en avançant que les problématiques résolues par la science concernent tous les citoyens. Dans un second temps, en expliquant que les problèmes fondamentaux rencontrés par toute démocratie (comme la crise économique) ne sont pas liés à un manque de volonté politique, mais plutôt à un échec cognitif, qui doit se résoudre à la fois par une meilleure connaissance des réalités à travers lesquelles le politique agit, et par un usage fin des outils de gouvernance.
La connaissance doit être au service de l'homme pour permettre d'améliorer le vivre ensemble et in fine, le fonctionnement démocratique.